Une fois que c’est parti, c’est parti pour toujours! COP15

COP15 Montréal, 15 déc. 2022

 

L’un des objectifs clés de la COP15 est l’objectif 30 x 30, qui vise à protéger 30 % des environnements naturels terrestres et marins de la planète d’ici 2030.

Margot Heyerhoff, qui est une fiduciaire de la Fiducie de conservation Massawippi (FCM), a fait une présentation lors de la COP15 le 15 décembre, visant à inspirer les participants en racontant l’histoire de la FCM, encadrée par les 4 principes de la conservation (préservation, recherche, récréation et éducation). Margot les a guidés à travers les humbles débuts de la fiducie, les défis, les succès, la croissance en taille et en portée, le pouvoir des bénévoles passionnés et les nombreuses leçons apprises en cours de route. Il s’agit d’une histoire passionnante, racontée avec brio, qui a été accueillie avec enthousiasme et le plus souvent décrite par les participants comme « inspirante ».

L’énergie dans la salle était palpable et positive.

Les présentations de la journée étaient axées sur la biodiversité et l’accélération de la conservation dans le sud du Québec. Parmi les participants figuraient le ministre de l’Environnement et des Changements climatiques du Québec, des organismes de conservation et des partenaires, ainsi que les maires de Montréal, de la Montérégie et des Cantons.

Les messages clés étaient les suivants
– Le renforcement de l’écosystème des partenariats de conservation dans le sud du Québec et l’investissement du gouvernement dans cet écosystème.
– L’urgence face à la pression économique croissante sur l’aménagement du territoire, le changement climatique et l’augmentation spectaculaire de la flore et de la faune qui migrent des États-Unis vers le sud du Québec.
– Nous n’avons qu’une seule chance en matière de conservation ; une fois que c’est parti, c’est parti pour toujours.

L’Association du Corridor appalachien et Nature Action Québec (NAQ) ont fait un excellent travail en coordonnant l’événement et en nous soutenant. Nous avons beaucoup appris au cours de la journée, nous avons rencontré de nouveaux partenaires de conservation, nous nous sommes fait de nouveaux amis et nous avons clairement fait connaître la Fiducie de conservation Massawippi.

Ce qui s’est passé lors de la COP 15 :
  • Adoption d’un cadre équitable et complet assorti de les ressources nécessaires à la mise en œuvre.
  • Des objectifs clairs pour lutter contre la surexploitation, la pollution, la fragmentation et les pratiques agricoles non durables.
  • Un plan qui préserve les droits des populations autochtones et qui
    autochtones et reconnaît leurs contributions en tant que gardiens de la nature.
  • Le financement de la biodiversité et l’alignement des flux financiers sur la nature afin d’orienter les finances vers des investissements durables et les éloigner des investissements durables et des investissements nuisibles à l’environnement.
Q : C’est quoi la COP 15 ?
R : Pour ceux pour qui c’est encore obscur c’est quoi la COP 15, nous vous invitons à visionner
cette section très éclairante du site de Nature-Québec (NAQ) et il y a aussi un petit vidéo résumé : https://naturequebec.org/la-cop15

Q : Comment Corridor appalachien était directement impliqué ?
R : Le 15 décembre : en co-organisateur avec NAQ et la Coalition des Montérégiennes ils
organisent une journée consacrée à promouvoir l’importance de poser des actions pour le Sud du Québec et ce, avec les municipalités (et villes) pour accélérer la conservation dans le Sud du Québec.

Q : Qu’est-ce qui a été annoncé lors de la COP15 ?
R : Protection de la biodiversité – Québec annonce 650 M$ en vue d'un ambitieux Plan Nature pour 2030
Le gouvernement du Québec a annoncé plusieurs mesures, lors de la COP15, dont la mise en place du Plan nature 2030, qui prévoit des investissements de 650 millions de dollars sur sept ans. Ce plan vise l'atteinte de la prochaine cible mondiale de conservation de 30 % du territoire planétaire d'ici 2030.

Ici Radio Canada, Stéphane Bordeleau
Publié le 15 décembre 2022
Invité à prendre la parole jeudi matin à la COP15 de Montréal, le premier ministre du
Québec, François Legault, s’est engagé à déposer dès la prochaine session
parlementaire un projet de loi sur la protection de l’eau qui prévoit, entre autres, une
hausse des redevances sur l’eau puisée dans la province.
« Dans les prochaines années, les réserves d’eau douce vont devenir de plus en plus précieuses. On doit les protéger. »
— Une citation de  François Legault, premier ministre du Québec

Devrais-je partir ou bien rester? Les oiseaux et les hivers québécois

Écrit par Jessica Adams (Nature Nerding)

Les hivers québécois peuvent être difficiles pour nous, les humains. Que nous ayons choisi de vivre ici ou que nous nous soyons retrouvés ici pour des raisons indépendantes de notre volonté, les jours plus courts, la neige et le froid nous affectent tous et toutes à un certain moment. Heureusement, ces facteurs nous empêchent rarement de combler nos besoins de base. Lorsque nécessaire, nous pouvons nous réfugier dans notre maison ou refaire nos provisions en faisant un simple saut à l’épicerie. Bien qu’il ne soit pas toujours facile de s’épanouir l’hiver, survivre ne pose que rarement problème grâce au confort dont beaucoup d’entre nous bénéficient.

Bien entendu, les espèces sauvages ne bénéficient pas du même confort que les humains. C’est pourquoi les plantes, les animaux et les champignons ont recours à des stratégies (qu’on appelle aussi adaptations) pour assurer leur survie jusqu’à la prochaine saison de reproduction. Le groupe des oiseaux emploie toutes sortes de stratégies fascinantes pour survivre à nos hivers rigoureux. Certains migrent sur de longues distances; d’autres vont juste assez loin pour être un peu plus confortables l’hiver; un bon nombre restent sur place et endurent l’hiver; et certains migrent délibérément vers notre région pour l’hiver.

Étonnamment, de nombreux oiseaux peuvent supporter des températures assez froides, même le supposément fragile colibri! Pourquoi alors opter pour une stratégie plutôt qu’une autre? En fait, il ne s’agit pas tant de braver la température que de garder suffisamment d’énergie pour rester au chaud malgré le froid. Dans la nature, l’énergie est la plus grande des ressources. En consommant de la nourriture, on gagne de l’énergie, mais en vaquant à ses occupations quotidiennes, comme trouver de la nourriture et voler, on en dépense. Tout comme nous budgétons notre argent, les animaux sauvages budgètent leur énergie pour ne pas se « retrouver dans le rouge » et augmenter leurs chances de survie.

En hiver, le besoin constant de rester au chaud a un impact considérable sur le budget d’énergie des animaux sauvages. Ainsi, les espèces d’oiseaux dont les sources de nourriture ne sont pas aussi facilement disponibles en hiver, voire pas du tout, auront du mal à survivre si elles ne trouvent pas de manières de compenser ce manque de ressources, par exemple en changeant de régime alimentaire ou en migrant vers des territoires plus généreux. Voilà ce qui explique pourquoi la diversité des espèces d’oiseaux que nous observons dans la forêt ou à la mangeoire change d’une saison à l’autre.

Alors qui va où, et pourquoi? Voici quatre espèces que vous connaissez peut-être et qui illustrent à quel point le monde des oiseaux est merveilleusement diversifié sur le plan de l’adaptation à l’environnement:

Colibri à gorge rubis
(Ruby-Throated Hummingbird)
Archilochus colubris

Malgré sa taille minuscule, le colibri à gorge rubis entreprend chaque année une migration spectaculaire pour aller passer l’hiver en Amérique centrale, ce qui fait de lui un grand migrateur. Dépendant du nectar des fleurs et complétant occasionnellement son alimentation par de petits insectes, il se retrouve avec de moins en moins d’options à mesure que l’automne s’installe. Ainsi, si le colibri peut effectivement survivre à des températures froides (dans la limite du raisonnable), il est limité dans sa capacité à consommer suffisamment de ressources pour compenser la perte d’énergie nécessaire pour se garder au chaud.

 

Merle d’Amérique
(American Robin)
Turdus migratorius

Le merle d’Amérique, que l’on associe souvent à l’arrivée du printemps, est considéré comme un oiseau résident ou un petit migrateur. Certains pensent qu’il prend le large et migre vers le sud comme de nombreux autres passereaux, mais en réalité, ses mouvements saisonniers dépendent en fait de la disponibilité de la nourriture et de toute condition environnementale pouvant affecter sa capacité à chercher de la nourriture.
En été, le merle se nourrit d’insectes et autres invertébrés ainsi que d’une variété de fruits tels la cerise de Virginie, le fruit du cornouiller et les baies de genévrier. Pendant les mois les plus froids, lorsque les invertébrés se font rares, le merle migre sur une courte distance à la recherche de plus de ressources ou bien il reste dans les environs s’il y a suffisamment de baies disponibles sur son territoire d’hiver. Contrairement aux espèces qui migrent sur de plus grandes distances, le merle se déplace juste assez loin pour trouver plus de ressources et ne suit pas nécessairement un itinéraire direct, mais vagabonde plutôt d’un endroit à l’autre à la recherche de fruits. Il peut également être incité à se déplacer en raison de conditions météorologiques qui rendent la recherche de fruits trop difficile, comme une tempête de neige.

 

Mésange à tête noire
(Black-Capped Chickadee)
Pœcile atricapillus

La mésange à tête noire nous fait l’honneur de son agréable présence toute l’année et est donc considérée comme un résident. Les espèces résidentes sont généralement bien équipées pour passer l’hiver et la modeste mésange possède certaines des techniques d’adaptation les plus intéressantes pour l’aider à survivre.

Afin de s’assurer un apport énergétique suffisant, la mésange va modifier son régime alimentaire et son mode de recherche de nourriture. En été, son régime se compose de 80 à 90 % d’insectes, et ce pourcentage tombe à environ 50 % en hiver, lorsque les baies et les graines sont plus facilement disponibles. De plus, en cherchant de la nourriture avec d’autres oiseaux, les mésanges augmentent leurs chances de trouver des ressources, car elles couvrent plus de terrain et communiquent avec le reste du groupe lorsqu’elles tombent sur une source de nourriture. Elles se constitueront également des réserves sur lesquelles elles pourront compter lorsque les autres sources de nourriture viendront à manquer. À l’automne, la mésange travaille d’arrache-pied pour stocker de la nourriture partout sur son territoire. Elle cache des centaines de graines dans des trous d’arbres, sous des morceaux d’écorce et dans toutes sortes d’autres petits endroits avec l’intention d’y revenir en cas de besoin. Elle se rappelle toutes ses cachettes grâce à une adaptation physiologique fascinante. Chaque automne, la partie du cerveau de la mésange responsable de la mémoire spatiale croît d’environ 30 % pour l’aider à se rappeler où elle a caché sa nourriture. C’est le merveilleux monde de la nature!

Dans la stratégie de survie de la mésange, limiter l’énergie dépensée pour se réchauffer est tout aussi important que de se procurer suffisamment de nourriture. Pour gérer le froid, la mésange gonfle régulièrement ses plumes, ce qui augmente la couche d’isolation autour de son corps et l’aide à maintenir sa température interne (ce qui lui donne un air dodu particulièrement adorable). Lors des nuits très froides, elle trouve un abri où se percher et entre dans un état d’hypothermie contrôlée, abaissant sa température corporelle de manière drastique (d’environ 9 °C) afin de réduire le taux de perte de chaleur (et sa consommation d’énergie) pendant la nuit. La mésange se sert aussi des frissons pour se réchauffer, mais ceux-ci peuvent être si intenses qu’ils épuiseront la plupart de ses réserves de graisse, l’obligeant à les renouveler le jour suivant.

 

Sizerin flammé
(Common Redpoll)
Acanthis flammea

Le sizerin flammé se retrouvera dans notre coin de pays en hiver (ou plus au sud) en fonction de la croissance de sa population et de sa capacité à se nourrir, et c’est pour cette raison qu’on le considère comme un migrateur éruptif. Un peu comme le merle, il adapte ses mouvements hivernaux d’une année à l’autre en fonction de la disponibilité de la nourriture. Le sizerin flammé habite la toundra arctique et la forêt boréale, mais s’il connaît une augmentation de population une saison suivie d’une pénurie de nourriture la saison suivante, il migrera plus au sud. Cela semble se produire tous les deux ans environ. Lorsqu’il passe l’hiver dans notre région, le sizerin cherche des graines de bouleau et d’aulne. On sait également qu’il visite les mangeoires à oiseaux qui contiennent des graines de millet, de chardon et de nyjer.

Originaire d’un environnement beaucoup plus hostile, le sizerin connaît bien le froid et a développé des mécanismes d’adaptation pour l’aider à affronter les conditions extrêmes. Pour réduire le temps passé à s’exposer aux éléments lorsqu’il cherche de la nourriture, le sizerin se sert d’une poche dans sa gorge (diverticule) pour emmagasiner des graines jusqu’à ce qu’il trouve un endroit plus abrité pour les manger. Cette particularité maximise sa capacité à amasser des graines dans des conditions pénibles (et énergivores). Lors des nuits particulièrement glaciales, le sizerin se sert des propriétés isolantes de la neige pour, croyez-le ou non, percer la neige avec sa tête puis creuser un tunnel d’environ un pied pour s’y reposer pendant la nuit. Cette stratégie efficace est aussi utilisée par d’autres oiseaux, comme la gélinotte huppée.

Le mois de janvier ne représente pas la même chose pour tout le monde. Que vous aimiez l’hiver, que vous le détestiez ou que vous arriviez simplement à le tolérer, le fait de vous intéresser à la nature peut vous offrir une nouvelle perspective appréciable (et parfois bien nécessaire). Les espèces dont nous venons de parler ne sont que quelques exemples de toute la magie qui opère. Prendre le temps de laisser aller votre curiosité et de prêter attention à ce qui vous entoure vous inspirera presque toujours de la joie et de l’émerveillement. Sur ce, quelle que soit votre humeur hivernale, je vous laisse avec quelques invitations :

Lorsque vous vous blottissez dans votre lit chaud le soir, ayez une pensée pour le sizerin flammé, qui dort très probablement sous la neige, ou pour la mésange à tête noire, qui se glisse lentement dans un état d’hypothermie contrôlée, les plumes ébouriffées.

Lorsque vous ne trouvez pas ce que vous cherchez à l’épicerie et devez aller ailleurs, pensez au merle d’Amérique qui doit parcourir des centaines de kilomètres s’il n’y a soudainement plus assez de fruits disponibles.

Lorsque vous avez l’impression que l’hiver n’en finit plus, rappelez-vous le colibri à gorge rubis qui sera de retour sans faute au printemps prochain, en même temps que les fleurs et les chauds rayons du soleil.

Et laissez-vous emporter par l’émerveillement.

 

 

Enrichissez votre vocabulaire de la nature

À partir du texte, faites des recherches sur le Web pour enrichir votre vocabulaire et essayez d’utiliser ces termes la prochaine fois que vous serez en nature et que vous ferez des observations par vous-même ou avec des amis!

  • Espèces
  • Adaptations
  • Grands migrateurs
  • Petits migrateurs
  • Résidents
  • Passereaux
  • Migrateurs éruptifs

Références

Jonathan (Joff) Elkas

Jonathan (Joff) Elkas

Joff travaille actuellement comme conseiller juridique principal chez BCE. Avocat bilingue spécialisé en droit des affaires, il possède plus de 25 années d’expérience en droit commercial général, en droit des technologies de l’information, des franchises, de la protection des consommateurs, de la vie privée et des télécommunications.
Il est diplômé de l’Université de Sherbrooke (baccalauréat en droit [L.L.B.]) et de McGill (baccalauréat en histoire, avec mention).
Joff est marié à Nancy Wells et est père de trois enfants. Il est le fils de Marlene et Sam Elkas de Sherbrooke.

Membre actif de sa communauté, il a occupé des postes dans divers conseils d’administration au cours des dernières années, notamment celui de président du North Hatley Club Inc. et de vice-président et président des communications du Pillars Trust Fund Inc. de 2015 à 2019.

Pendant son implication de plus de six ans auprès de Friends of McGill Football, il a été à la tête d’initiatives de collecte de fonds pour l’équipe d’entraîneurs. Il a été corécipiendaire du prix E.P. Taylor de McGill (2015), en reconnaissance de la création du prix Michael Soles pour le football, un fonds d’appui aux étudiants athlètes exceptionnels qui jouent au football à McGill.

Pourquoi Joff tenait-il à s’impliquer dans la Fondation Massawippi?

« L’occasion de me joindre au conseil d’administration de la Fondation Massawippi était trop belle. Mon père, Sam, a longtemps été membre du conseil. Pendant des années, il m’a parlé des grandes choses que cette petite équipe de bénévoles dévoués réussissait à accomplir pour la vallée Massawippi (et du plaisir qu’ils avaient à le faire). J’admire non seulement les réalisations de la Fondation en un peu plus de 10 ans – collecte de millions de dollars, préservation de plus de 1 200 acres de forêt – mais aussi le fait que tout le monde gagne à faire ces efforts. Ce qui importe, c’est autant la façon dont nous Ie faisons que ce que nous accomplissons.

Par exemple, l’aménagement de sentiers de randonnée écologiques sur des terres protégées a vraiment touché une corde sensible chez moi. En encourageant les résidents et les visiteurs à explorer et à s’informer sur notre milieu de façon saine et responsable, nous nous assurons qu’il continue d’être apprécié et entretenu à long terme. C’est le type d’initiatives que je cherche à appuyer et à promouvoir. Mon objectif est de veiller à ce que la Fondation continue à prospérer et à accomplir son important travail de premier protecteur de la vallée Massawippi. Je suis convaincu que nous y parviendrons en innovant sans cesse et en collaborant de manière réfléchie avec les partenaires de notre communauté.»

Bonne gouvernance

Alan Capes

Alan est ingénieur civil (Université Concordia) et titulaire d’un MBA (Université McGill). Il a consacré 35 ans de sa carrière à l’élaboration d’analyses de rentabilité et à la mise en œuvre de projets de transformation des activités de plusieurs millions de dollars, ainsi qu’à la direction de la stratégie technologique du Canadien National. Alan a fondé et dirigé la plus grande communauté d’utilisateurs de technologie ferroviaire au monde partout en Amérique du Nord, en Europe et en Asie. Il a également été invité à titre de conférencier sur les stratégies d’affaires dans plusieurs universités québécoises. À retraite, Alan a cofondé la Fondation Ruisseau Bouchard à Dorval, dont il est administrateur. Il est également administrateur de l’Exposition d’Ayer’s Cliff.

Pourquoi Alan tenait-il à s’impliquer dans la Fondation Massawippi?

« Mes parents aimaient les Cantons de l’Est et ont acheté en 1947 une petite propriété au bord de l’eau sur le lac Massawippi, qui est immédiatement devenue l’épicentre de la famille Capes depuis maintenant des générations. Nous y avons de profondes attaches. À la retraite, ma femme Lynn et moi y avons emménagé de façon permanente et la maison accueille régulièrement nos deux fils de Montréal et notre famille de l’Ontario et de la Colombie-Britannique.  Nous aimons ce territoire : le lac, les montagnes, les arbres et les rivières de la vallée Massawippi, ainsi que les voisins et les différentes communautés extraordinaires qui y cohabitent.

Je ne peux imaginer rien de plus gratifiant et de plus important que de participer à la protection et au partage de ce superbe écosystème avec les prochaines générations de membres de la famille, d’amis et d’étrangers. Forte de plus de 10 ans de remarquables succès, la Fondation Massawippi a devant elle de nombreux projets stimulants : protection de rivières, de milieux humides et de forêts, développement et amélioration de l’accès du public aux sentiers, offre d’expériences de sensibilisation et de découverte de la nature aux jeunes et collaboration avec les communautés agricoles afin d’améliorer la qualité des terres. Je suis ravi et reconnaissant de travailler sur ces projets et sur les autres à venir, avec cette équipe et ces communautés, afin d’améliorer la qualité de toute vie dans notre petit coin de planète. »

Alan Capes

COP15

Une fois que c’est parti, c’est parti pour toujours.
COP15

COP15 Montréal, 15 déc. 2022

L’un des objectifs clés de la COP15 est l’objectif 30 x 30, qui vise à protéger 30 % des environnements naturels terrestres et marins de la planète d’ici 2030.

Margot Heyerhoff, qui est une fiduciaire de la Fiducie de conservation Massawippi (FCM), a fait une présentation lors de la COP15 le 15 décembre, visant à inspirer les participants en racontant l’histoire de la FCM, encadrée par les 4 principes de la conservation (préservation, recherche, récréation et éducation). Margot les a guidés à travers les humbles débuts de la fiducie, les défis, les succès, la croissance en taille et en portée, le pouvoir des bénévoles passionnés et les nombreuses leçons apprises en cours de route. Il s’agit d’une histoire passionnante, racontée avec brio, qui a été accueillie avec enthousiasme et le plus souvent décrite par les participants comme « inspirante ».

L’énergie dans la salle était palpable et positive.

Les présentations de la journée étaient axées sur la biodiversité et l’accélération de la conservation dans le sud du Québec. Parmi les participants figuraient le ministre de l’Environnement et des Changements climatiques du Québec, des organismes de conservation et des partenaires, ainsi que les maires de Montréal, de la Montérégie et des Cantons.

Les messages clés étaient les suivants
– Le renforcement de l’écosystème des partenariats de conservation dans le sud du Québec et l’investissement du gouvernement dans cet écosystème.
– L’urgence face à la pression économique croissante sur l’aménagement du territoire, le changement climatique et l’augmentation spectaculaire de la flore et de la faune qui migrent des États-Unis vers le sud du Québec.
– Nous n’avons qu’une seule chance en matière de conservation ; une fois que c’est parti, c’est parti pour toujours.

L’Association du Corridor appalachien et Nature Action Québec (NAQ) ont fait un excellent travail en coordonnant l’événement et en nous soutenant. Nous avons beaucoup appris au cours de la journée, nous avons rencontré de nouveaux partenaires de conservation, nous nous sommes faits de nouveaux amis et nous avons clairement fait connaître la Fiducie de conservation Massawippi.

Infolettre de la FMF publié en décembre 2022