Rédigé par Jessica Adams (Nature Nerding)
Temps de lecture : 5-6 minutes
Alors que le mois de mai, défi pissenlits, vient de s’achever, nombreux sont ceux et celles qui s’interrogent sur l’importance et l’impact général de gestes en apparence simples tels que laisser pousser une pelouse un mois de plus chaque année. La réponse courte : en matière de préservation de la nature, il est parfois plus facile de constater l’interdépendance et l’impact de chaque composante lorsqu’on prend un pas de recul. Une pelouse n’est pas seulement une étendue d’herbe qu’il faut entretenir pour des raisons esthétiques : c’est un habitat. Non seulement fait-elle partie d’un vaste réseau d’habitats similaires (les pelouses des voisins, les champs et autres zones similaires), mais c’est aussi un habitat qui, s’il est laissé à lui-même, produit une beaucoup plus grande variété d’espèces végétales qui finiront par fleurir, ce qui le rend nettement plus intéressant pour la faune et la flore, en particulier les pollinisateurs.
Cet article ne porte pas sur le mois de mai sans tondeuse, mais plutôt sur les concepts généraux de biodiversité et de préservation de la nature et sur l’impact qu’ils ont sur le sort des pollinisateurs. Avec l’été qui arrive et le projet pour les papillons monarques de la Fondation Massawippi qui se met en branle, nous vous proposons aujourd’hui d’expliquer les concepts derrière ce type d’efforts pour protéger la population de monarques.
Comprendre la biodiversité
Vous avez probablement déjà entendu ce terme, mais qu’est-ce que la biodiversité représente pour vous? Elle évoque peut-être un riche écosystème où diverses espèces se côtoient. Certes, nous pouvons apprécier la variété, la beauté et la notion de « richesse », mais qu’est-ce que la biodiversité au juste et pourquoi est-elle importante?
La biodiversité est l’ensemble des différents types de vie que l’on peut trouver dans une zone donnée, c’est-à-dire la variété d’animaux, de plantes, de champignons et même de microorganismes tels que les bactéries qui composent la nature. Chacune de ces espèces et chacun de ces microorganismes travaillent ensemble dans les écosystèmes, tel un réseau complexe, pour maintenir un équilibre et favoriser la vie. (Worldwildlife.org)
Cette définition nous rappelle que la biodiversité n’inclut pas seulement les éléments visibles à l’œil nu, ni ceux que nous jugeons « beaux », mais toutes les entités vivantes, même les organismes microscopiques. Par ailleurs, elle englobe aussi la notion de travail d’équipe. Chaque espèce d’un écosystème à la biodiversité riche aura des rôles précis à jouer qui auront un impact plus ou moins important sur la survie des autres espèces de l’écosystème.
Cela ne veut pas dire que les rôles joués par chaque espèce ne se recoupent pas. En fait, la redondance est l’un des principaux moyens pour la biodiversité de créer des écosystèmes sains et résilients. On peut voir ce principe de différentes façons. Pensez à la biodiversité comme le plan d’urgence que la nature a mis en place. Ehrlich et Ehrlich (1981) comparent chaque espèce d’un écosystème aux boulons d’un avion – si on en enlève un, l’impact est minime, mais plus on en enlève, plus le risque de catastrophe est grand.
On pourrait aussi comparer un écosystème à une tour de blocs du jeu Jenga. Chaque bloc représente une espèce (et les rôles qu’elle joue) au sein de l’écosystème. Plus on enlève de blocs (espèces), moins la tour (écosystème) est stable. À mesure qu’on retire des blocs, la tour pourra rester debout, mais elle sera beaucoup plus vulnérable aux perturbations – un coup de vent, le sol qui tremble… Cela rappelle la vulnérabilité d’un écosystème face aux catastrophes telles que les tempêtes, les sécheresses ou les espèces invasives. Plus le système est diversifié, plus la tour est solide et plus elle résiste à l’adversité.
L’importance d’encourager la biodiversité
La biodiversité favorise tout ce dont nous avons besoin dans la nature pour survivre : nourriture, eau potable, remèdes et abris. (Worldwildlife.org)
D’un point de vue purement anthropocentrique, la biodiversité nous est utile et nous avons tout intérêt à la préserver. Cela dit, nous avons souvent tendance à nous intéresser davantage aux plus grandes espèces ou à la mégafaune charismatique. Or, un grand animal n’aura pas nécessairement une grande importance.
Les insectes représentent les deux tiers de la vie sur Terre et assurent chaque année des services écologiques d’une valeur de 57 milliards de dollars. L’un des services les plus utiles est sans doute celui de la pollinisation. Selon Pollinator Partnership, nous pouvons remercier les pollinisateurs pour deux bouchées de nourriture sur trois que nous mangeons. Ils assurent également le fonctionnement général de l’écosystème en aidant les plantes à se reproduire.
Plus près de chez nous : le projet pour les papillons monarques de la Fondation Massawippi
Comme vous pouvez l’imaginer, la conversation sur la biodiversité, la préservation de la nature et les pollinisateurs ne s’arrête pas là. Toutefois, lorsqu’on veut passer de la théorie à l’action, il est essentiel de regarder près de chez soi si on veut éviter de se sentir submergé et découragé. Alors… quand, comment et par où commencer?
En gros : commencez modestement, mettez vos énergies près de chez vous et commencez le plus rapidement possible.
En mars, nous avons publié un article sur le papillon monarque annonçant un nouveau projet enthousiasmant piloté par la Fondation, en collaboration avec Nature Nerding. Ce projet est la façon pour la Fondation d’agir concrètement et localement sur la population de pollinisateurs.
Commencer modestement et près de chez soi : la préservation des asclépiades et des monarques au parc Scowen
Le plus rapidement possible : lancement du projet cet été!
Ce projet englobe également les quatre principes de la conservation qui sont essentiels à la mission de préservation de la Fondation :
- Préservation – L’habitat naturel de l’asclépiade et du monarque dans les champs du parc Scowen sera protégé et nous espérons à terme mener des projets visant à protéger les populations d’asclépiade dans les municipalités voisines.
- Recherche – Le projet comprendra un volet de science participative, comme plusieurs projets en cours sur le papillon monarque (voir la liste plus bas).
- Récréation – Les éléments du projet pourront être vus, admirés et appréciés par tous les visiteurs lorsqu’ils viendront se promener au parc Scowen.
- Éducation – Le projet comprendra l’installation de panneaux informatifs ainsi que des activités éducatives et des visites ouvertes au public (plus de détails à venir).
Notre objectif est d’utiliser les ressources existantes et de participer aux programmes en place (en les adaptant si nécessaire) tout en développant un modèle de préservation et de sensibilisation propre au parc Scowen Park et à la Fondation Massawippi.
Pour que ce projet soit couronné de succès, nous comptons sur la participation de notre chère communauté!
Comment participer
Vous voulez en savoir plus sur le projet pour les papillons monarques de la Fondation Massawippi? Vous voulez nous faire part de vos idées? Peut-être aimeriez-vous veiller sur les monarques en cours de métamorphose le moment venu?
Quel que soit votre niveau d’intérêt, nous aimerions avoir de vos nouvelles. Nous prévoyons d’organiser notre toute première « Patrouille papillons » à l’été 2023 avec une première réunion à la fin du mois de juin.
Pour ajouter votre nom à notre liste d’éventuels membres de la brigade, remplissez ce court formulaire : formulaire d’inscription à la Patrouille papillons 2023
Vous pouvez également envoyer vos questions ou réflexions à l’adresse suivante : [email protected]
Enrichissez votre vocabulaire de la nature
À partir du texte, faites des recherches sur le Web pour enrichir votre vocabulaire et essayez d’utiliser ces termes la prochaine fois que vous serez en nature et que vous ferez des observations par vous-même ou avec des amis!
- Habitat
- Biodiversité
- Mégafaune charimastique
- Services écologiques
Références
– What is biodiversity? Why it’s under threat and why it matters (World Wildlife Fund)
– Pollinators need you. You need pollinators. (Pollinator Partnership)
– Pollinisateurs (Fondation David Suzuki)
Dr. Margot Graham Heyerhoff
Nous sommes très fiers d’annoncer que Margot Graham Heyerhoff a reçu le titre honorifique de docteur en droit civil, honoris causa, en reconnaissance de son action infatigable, altruiste et inestimable en faveur de sa communauté, de l’art et de l’alphabétisation, ainsi que de l’environnement.
Nous aimerions partager avec vous le discours de remise des diplômes prononcé par Kerry Hull, doyen de la faculté des sciences de l’Université Bishop’s. Vous pouvez également regarder la vidéo ici.
Les tortues et la Tomifobia
Chaque printemps, lorsque les températures commencent à se réchauffer, les tortues s’activent ce qui nous permet de bien les voir. En effet, comme ses dernières sont des animaux à sang-froid, elles vont chercher à optimiser leur métabolisme en trouvant de la chaleur. On peut donc voir des tortues bien exposées au soleil sur des bancs de sable en bordure de rivière ou bien sur des branches émergentes de l’eau.
Rapidement, va venir la saison de ponte, vers la fin mai et au moins de juin. Les femelles adultes vont donc se mettre à risque pour trouver un site de ponte intéressant. Idéalement, elles vont chercher un site naturel composé de sable et/ou de gravier en bordure de la rivière ou du plan d’eau où elles résident. Il arrive parfois que les femelles adultes de plusieurs espèces, notamment la tortue serpentine, la tortue peinte et la tortue des bois (espèces présentes dans notre secteur) vont rechercher des sites de ponte en bordure de route, de sentier ou même dans des sablières actives. Évidemment ce comportement les met à haut risque de mortalité lors de collision avec des voitures ou de la machinerie. C’est d’ailleurs une cause importante de mortalité chez les tortues, n’aidant pas à maintenir des populations en bonne santé.
Comment on peut les aider à rester saines et sauves durant cette période ? En restant vigilant tout simplement! En voiture, à pied ou en vélos sur des structures bordant, lac, rivières, étangs ou milieux humides on peut rester vigilant à la présence de tortues et ainsi bien réagir dans le cas de sa présence. On peut ainsi ralentir et la laisser poursuivre son chemin et avertir les autres automobilistes de sa présence par exemple. Dans un cas d’urgence immédiate, on peut l’aider à traverser, toujours dans la même direction où elle allait. Il est primordial de ne pas la remettre à l’eau ou la déplacer à un autre endroit. On peut aussi prendre une photo et signaler sa présence sur le site web www.carapace.ca. Signaler les tortues au projet carapace.ca est particulièrement important pour les intervenants du milieu qui peuvent ainsi découvrir et mieux connaitre les secteurs problématiques. Cela donne aussi plus de données et de poids pour convaincre les autorités lorsque des aménagements doivent être envisagés.
Plusieurs espèces de tortues sont en effet en difficulté au Québec, c’est notamment le cas de la tortue des bois qui est désignée vulnérable. Plusieurs facteurs sont en cause, notamment les mortalités causées par de la machinerie ou les voitures, mais aussi en raison de la destruction ou la modification de son habitat, la forte prédation et malheureusement par la collecte d’individus pour la revente ou la garde en captivité.
C’est d’ailleurs le cas de la population de la rivière Tomifobia, qui malgré un habitat de qualité, son effectif reste faible. Nous suspectons que les mortalités occasionnelles de natures anthropiques causées par les voitures, mais principalement par la machinerie agricole combinée au faible recrutement des jeunes expliqué par la forte prédation des nids sont des facteurs qui pourraient expliquer le faible effectif actuel de la population de la rivière Tomifobia. L’équipe du COGESAF a donc un projet en cours afin de mieux comprendre cette dynamique et proposer des solutions pour réduire le risque de mortalités, principalement pour les femelles adultes.
Un volet de ce projet est de suivre les déplacements de cinq tortues munies d’un émetteur radio et d’un capteur GPS nous permettant d’avoir un suivi quotidien sur leurs déplacements. Nous constatons avec les données préliminaires que nos tortues traversent effectivement routes et champs exploités, rendant ces dernières susceptibles aux collisions.
On peut rester positif quant au sort de la population de la rivière Tomifobia, car plusieurs organismes de conservation y travaillent depuis quelques années! De plus, comme mentionné, l’habitat de cette population est de qualité. Nous proposerons aux producteurs agricoles concernés de lever la hauteur de fauche à 10 cm pour permettre de réduire le risque de mortalité pour cette espèce vulnérable. On vous suggère aussi de garder l’œil ouvert et restez vigilants lors de vos déplacements en voiture dans ce secteur!
Nicolas Bousquet, biol.,
Coordonnateur de projets terrain
5182, boul Bourque
Sherbrooke (Québec) J1N 1H4
Tél. 819-864-1033 poste 103
www.cogesaf.qc.ca
Biodiversité, Jenga et le projet pour les papillons monarques 2023
Rédigé par Jessica Adams (Nature Nerding)
Temps de lecture : 5-6 minutes
Alors que le mois de mai, défi pissenlits, vient de s’achever, nombreux sont ceux et celles qui s’interrogent sur l’importance et l’impact général de gestes en apparence simples tels que laisser pousser une pelouse un mois de plus chaque année. La réponse courte : en matière de préservation de la nature, il est parfois plus facile de constater l’interdépendance et l’impact de chaque composante lorsqu’on prend un pas de recul. Une pelouse n’est pas seulement une étendue d’herbe qu’il faut entretenir pour des raisons esthétiques : c’est un habitat. Non seulement fait-elle partie d’un vaste réseau d’habitats similaires (les pelouses des voisins, les champs et autres zones similaires), mais c’est aussi un habitat qui, s’il est laissé à lui-même, produit une beaucoup plus grande variété d’espèces végétales qui finiront par fleurir, ce qui le rend nettement plus intéressant pour la faune et la flore, en particulier les pollinisateurs.
Cet article ne porte pas sur le mois de mai sans tondeuse, mais plutôt sur les concepts généraux de biodiversité et de préservation de la nature et sur l’impact qu’ils ont sur le sort des pollinisateurs. Avec l’été qui arrive et le projet pour les papillons monarques de la Fondation Massawippi qui se met en branle, nous vous proposons aujourd’hui d’expliquer les concepts derrière ce type d’efforts pour protéger la population de monarques.
Comprendre la biodiversité
Vous avez probablement déjà entendu ce terme, mais qu’est-ce que la biodiversité représente pour vous? Elle évoque peut-être un riche écosystème où diverses espèces se côtoient. Certes, nous pouvons apprécier la variété, la beauté et la notion de « richesse », mais qu’est-ce que la biodiversité au juste et pourquoi est-elle importante?
Cette définition nous rappelle que la biodiversité n’inclut pas seulement les éléments visibles à l’œil nu, ni ceux que nous jugeons « beaux », mais toutes les entités vivantes, même les organismes microscopiques. Par ailleurs, elle englobe aussi la notion de travail d’équipe. Chaque espèce d’un écosystème à la biodiversité riche aura des rôles précis à jouer qui auront un impact plus ou moins important sur la survie des autres espèces de l’écosystème.
Cela ne veut pas dire que les rôles joués par chaque espèce ne se recoupent pas. En fait, la redondance est l’un des principaux moyens pour la biodiversité de créer des écosystèmes sains et résilients. On peut voir ce principe de différentes façons. Pensez à la biodiversité comme le plan d’urgence que la nature a mis en place. Ehrlich et Ehrlich (1981) comparent chaque espèce d’un écosystème aux boulons d’un avion – si on en enlève un, l’impact est minime, mais plus on en enlève, plus le risque de catastrophe est grand.
On pourrait aussi comparer un écosystème à une tour de blocs du jeu Jenga. Chaque bloc représente une espèce (et les rôles qu’elle joue) au sein de l’écosystème. Plus on enlève de blocs (espèces), moins la tour (écosystème) est stable. À mesure qu’on retire des blocs, la tour pourra rester debout, mais elle sera beaucoup plus vulnérable aux perturbations – un coup de vent, le sol qui tremble… Cela rappelle la vulnérabilité d’un écosystème face aux catastrophes telles que les tempêtes, les sécheresses ou les espèces invasives. Plus le système est diversifié, plus la tour est solide et plus elle résiste à l’adversité.
L’importance d’encourager la biodiversité
D’un point de vue purement anthropocentrique, la biodiversité nous est utile et nous avons tout intérêt à la préserver. Cela dit, nous avons souvent tendance à nous intéresser davantage aux plus grandes espèces ou à la mégafaune charismatique. Or, un grand animal n’aura pas nécessairement une grande importance.
Les insectes représentent les deux tiers de la vie sur Terre et assurent chaque année des services écologiques d’une valeur de 57 milliards de dollars. L’un des services les plus utiles est sans doute celui de la pollinisation. Selon Pollinator Partnership, nous pouvons remercier les pollinisateurs pour deux bouchées de nourriture sur trois que nous mangeons. Ils assurent également le fonctionnement général de l’écosystème en aidant les plantes à se reproduire.
Plus près de chez nous : le projet pour les papillons monarques de la Fondation Massawippi
Comme vous pouvez l’imaginer, la conversation sur la biodiversité, la préservation de la nature et les pollinisateurs ne s’arrête pas là. Toutefois, lorsqu’on veut passer de la théorie à l’action, il est essentiel de regarder près de chez soi si on veut éviter de se sentir submergé et découragé. Alors… quand, comment et par où commencer?
En gros : commencez modestement, mettez vos énergies près de chez vous et commencez le plus rapidement possible.
En mars, nous avons publié un article sur le papillon monarque annonçant un nouveau projet enthousiasmant piloté par la Fondation, en collaboration avec Nature Nerding. Ce projet est la façon pour la Fondation d’agir concrètement et localement sur la population de pollinisateurs.
Commencer modestement et près de chez soi : la préservation des asclépiades et des monarques au parc Scowen
Le plus rapidement possible : lancement du projet cet été!
Ce projet englobe également les quatre principes de la conservation qui sont essentiels à la mission de préservation de la Fondation :
Notre objectif est d’utiliser les ressources existantes et de participer aux programmes en place (en les adaptant si nécessaire) tout en développant un modèle de préservation et de sensibilisation propre au parc Scowen Park et à la Fondation Massawippi.
Pour que ce projet soit couronné de succès, nous comptons sur la participation de notre chère communauté!
Comment participer
Vous voulez en savoir plus sur le projet pour les papillons monarques de la Fondation Massawippi? Vous voulez nous faire part de vos idées? Peut-être aimeriez-vous veiller sur les monarques en cours de métamorphose le moment venu?
Quel que soit votre niveau d’intérêt, nous aimerions avoir de vos nouvelles. Nous prévoyons d’organiser notre toute première « Patrouille papillons » à l’été 2023 avec une première réunion à la fin du mois de juin.
Pour ajouter votre nom à notre liste d’éventuels membres de la brigade, remplissez ce court formulaire : formulaire d’inscription à la Patrouille papillons 2023
Vous pouvez également envoyer vos questions ou réflexions à l’adresse suivante : [email protected]
Enrichissez votre vocabulaire de la nature
À partir du texte, faites des recherches sur le Web pour enrichir votre vocabulaire et essayez d’utiliser ces termes la prochaine fois que vous serez en nature et que vous ferez des observations par vous-même ou avec des amis!
Références
– What is biodiversity? Why it’s under threat and why it matters (World Wildlife Fund)
– Pollinators need you. You need pollinators. (Pollinator Partnership)
– Pollinisateurs (Fondation David Suzuki)
Journées Portes Ouvertes au profit de la Fondation Massawippi
Les samedis 17 juin, 15 juillet et 12 août
à 9 h 00 et 13 h 00
Les billets d’entrée générale coûtent 25 $
Opter pour le matin ou l’après-midi.
Les enfants de 10 ans et moins sont admis gratuitement et n’ont pas besoin de billet.
Nouveau en 2023 – Balades découvertes
Explorez un sujet particulier en petits groupes avec un expert pendant 75 à 90 minutes.
Frais supplémentaires 40 $
Visite ornithologique des jardins de Glen Villa, Jean-Paul Morin et Camille Dufresne (bilingue)
Promenade d’identification des plantes sauvages et comestibles, Patrick Garcia (français)
La photographie de paysage et l’art de voir, Karl Forrest Ehrlich (bilingue)
L’art dans le paysage : Quoi, où et pourquoi ? Myke Hodgins ou Tracey Hesse (bilingue)
Découverte des arbres indigènes et de leur rôle dans l’écologie du site, Alain Carignan (français)
Les arbres au jardin : leur identification, adaptations et leurs rôles écologiques, Justin Manasc (bilingue)
Promenade découverte des plantes médicinales dans la nature, Marie-Josée Vivier (bilingue)
BILLETS OU RENSEIGNEMENTS
glenvillaartgarden.org
Le jardin d’art Glen Villa (Sainte-Catherine-de-Hatley) est ouvert au grand public uniquement lors des journées portes ouvertes.
Comment pouvons-nous aider les chauves-souris?
Temps de lecture : 2 minutes
Il y a huit espèces de chauves-souris présentes au Québec. Trois sont migratrices et cinq sont résidentes. Les résidentes cherchent des endroits où hiberner chaque hiver. Il leur faut un endroit sec, mais avec un accès à l’eau pour boire de temps en temps. La température doit rester au-dessus de zéro pendant l’hiver dans l’espace choisi.
Trois espèces sont classées en voie de disparition au Canada : la petite chauve-souris brune, la chauve-souris nordique ainsi que la pipistrelle de l’Est.
Notre partenaire de la conservation, Corridor appalachien, fait partie d’un programme avec Conservation Chauve-souris des Cantons-de-l’Est (CCSCE) depuis décembre 2020. Communiqué de presse
Ce mois-ci, nous avons reproduit l’article du CERFO au sujet des chauves-souris. Les scientifiques du CERFO publient des articles vulgarisés pour que nous, le grand public, puissions mieux les comprendre.
Qui est le CERFO?
Le CERFO (Centre d’enseignement et de recherche en foresterie) est le Centre collégial de transfert de technologie (CCTT) en foresterie affilié au Collège d’enseignement général et professionnel (CÉGEP) de Sainte-Foy (Québec, Canada), fondé à Québec en 1984. Plus récemment, il a étendu ses activités à une foresterie plus large, touchant aussi les milieux agricole et urbain.
Cliquez sur le lien pour lire l’article : « Comment favoriser les chauves-souris en milieu agricole »
Les auteurs :
Bérubé Girouard, V. et E. Boulfroy. 2023. Comment favoriser les chauves-souris en milieu agricole. Fiche d’accompagnement pour l’implantation d’aménagements favorisant la biodiversité en milieu agricole no 3. Centre d’enseignement et de recherche en foresterie de Sainte-Foy (CERFO). 6 p.
« Ce projet est une initiative du ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation du Québec (MAPAQ), financé par l’entremise du Programme services-conseils et mis en œuvre en vertu du Partenariat canadien pour l’agriculture. »
Il y a aussi une capsule vidéo sur le sujet.
Notre partenaire Corridor appalachien, en partenariat avec Conservation de la nature Canada (CNC) et le Zoo de Granby, ont préparé trois capsules vidéo sur le thème.
Mythes et réalité : les chauves-souris (vidéos)
Chauve-souris chez moi est un bon article de Corridor appalachien sur ce qu’il faut faire et ne pas faire si vous trouvez une chauve-souris dans votre maison.
Repenser l’observation des oiseaux
Écrit par Jessica Adams (Nature Nerding)
Temps de lecture : 5-6 minutes
Lorsque vous pensez à l’observation des oiseaux, vous imaginez très probablement un groupe de personnes d’un certain âge affublées d’un chapeau d’explorateur et d’une veste sans manches, marchant lentement dans un sentier, s’arrêtant de temps à autre pour fixer la cime des arbres et lever dans les airs leurs fidèles jumelles, et chuchotant avec enthousiasme leurs observations à leurs camarades ornithologues amateurs.
Et c’est un stéréotype assez commun! L’observation des oiseaux traîne cette réputation de hobby par excellence des personnes retraitées, un passe-temps réservé pour « plus tard dans la vie ». En tant que trentenaire qui a toujours été fascinée par les oiseaux et qui s’y est mise plus sérieusement au cours des dix dernières années, je vous invite à changer de perspective et à dépoussiérer ces jumelles que vous avez presque mises dans la pile d’objets pour la prochaine vente de garage…
Les oiseaux, une porte d’entrée vers la nature
Les oiseaux « nous connectent à l’ici et à l’ailleurs, au passé et au présent, lorsqu’ils gazouillent à nos fenêtres ou jaillissent dans nos vies » (trad. libre d’un extrait de Slow Birding, de Joan E. Strassmann). À une époque où notre rapport à la nature peut sembler ténu, les oiseaux nous offrent une façon de redécouvrir l’existence de la faune sauvage dans notre quotidien d’humains.
Qu’ils virevoltent entre les buissons et la mangeoire dans votre jardin, qu’ils chantent depuis les profondeurs de la forêt lorsque vous vous promenez en sentier ou qu’ils pataugent tranquillement dans l’étang d’un parc urbain, les oiseaux sont très présents dans nos vies et nous offrent un moyen accessible de découvrir, d’apprécier et de se connecter avec le monde naturel.
Tentez l’observation d’oiseaux ce printemps
L’observation des oiseaux peut parfois sembler un peu difficile (ou carrément décourageante) parce que nous avons tendance à entendre les oiseaux beaucoup plus souvent qu’à les voir. Et bien que l’identification des oiseaux à partir de leur chant soit une activité très gratifiante, elle peut être frustrante et n’est pas nécessairement le meilleur point de départ pour les débutants.
Cela dit, il y a des moments plus propices pour observer les oiseaux.
En avril et mai, alors que beaucoup attendent avec impatience l’arrivée de l’été, d’autres se satisfont pleinement des possibilités qu’offre le printemps. Non seulement les différentes espèces migratrices reviennent de leurs aires d’hivernage, ce qui assure une grande diversité, mais les arbres et le ciel sont aussi en pleine effervescence. Nos amis à plumes cherchent de la nourriture, revendiquent des territoires, courtisent des partenaires et commencent à construire leur nid. Le printemps est un moment propice et les possibilités d’observation sont infinies!
Autre avantage au début du printemps : les cimes des arbres sont encore relativement dénudées, ce qui facilite GRANDEMENT l’observation des oiseaux dans leurs activités.
À la lumière de tout ceci, s’il y a une période où il faut essayer l’observation des oiseaux, c’est bien à ce moment-ci de l’année!
Par où commencer?
Si votre curiosité a été piquée, voici quelques conseils pour plonger dans le merveilleux monde de l’observation des oiseaux ce printemps.
Mais surtout, en ralentissant et en peaufinant votre méthode d’observation des oiseaux, vous la rendrez de plus en plus intuitive. La découverte de nouvelles espèces se révèle d’autant plus gratifiante et agréable à mesure que l’on devient habile à identifier et à admirer la grande diversité d’espèces dans sa propre cour.
Comme pour beaucoup de choses dans la vie, le fait que les oiseaux soient si présents et nombreux nous porte parfois à ne pas y prêter attention. Nos vies sont bien remplies, le temps passe vite, et prendre le temps de s’arrêter pour vraiment remarquer ce qui se passe autour de nous est une habitude qui nécessite de la pratique. Chaque occasion d’entrer en contact avec les oiseaux nous invite à ralentir, à faire appel à nos sens et à notre curiosité et à observer attentivement.
Que vous soyez de simples curieux ou des ornithologues chevronnés, considérez ceci comme un encouragement à saisir ces occasions, ne serait-ce que de temps en temps, car elles sont porteuses d’une paix, d’un émerveillement et d’une joie sans limites et nous rappellent notre interconnexion et notre dépendance collective à l’égard de cette belle planète.
Enrichissez votre vocabulaire de la nature
À partir du texte, faites des recherches sur le Web pour enrichir votre vocabulaire et essayez d’utiliser ces termes la prochaine fois que vous serez en nature et que vous ferez des observations par vous-même ou avec des amis!
Références
– Building Skills: The 4 Keys to Bird Identification by the Cornell Lab of Ornithology du laboratoire d’ornithologie de l’Université Cornell.
Avis de convocation de l’assemblée générale annuelle des membres
Avis est par la présente donné que l’assemblée générale annuelle des membres de la Fondation Massawippi Foundation se tiendra le samedi 6 mai, 2023 à 10 h 00 en présentielle dans la salle communautaire de l’Église Sainte Élisabeth 3115, ch. Capelton, North Hatley Québec.
Fait à North Hatley ce 17e jour d’avril 2023
Jane Meagher
Secrétaire
Fondation Massawippi Foundation
ORDRE DU JOUR
Assemblée générale annuelle
Le samedi 6 mai à 10 h 00
Salle communautaire de l’Église Sainte Élisabeth, North Hatley
Les signes annonciateurs du printemps
Écrit par Jessica Adams (Nature Nerding)
Temps de lecture : 5-6 minutes
Chaque transition de saison a ses propres particularités, mais la plus attendue est sans doute celle qui nous transporte de l’hiver au printemps. Après des mois de froid, de neige et de soleil éphémère, il n’y a rien de tel que l’exaltation que l’on ressent à l’arrivée du printemps.
Des signes subtils commencent à apparaître au milieu de l’hiver… mais quels sont les indices qui annoncent que le changement est réellement en marche? Les jours rallongent, les températures augmentent… et la nature réplique en déployant une multitude de signes et de transformations qui nous confirment que le printemps bat bel et bien son plein. Ce mois-ci, nous vous invitons à ralentir le rythme pour remarquer, et peut-être même découvrir, certains classiques du printemps.
Lorsque j’étais enfant, je me souviens d’une certaine période de l’année où la forêt se remplissait soudainement de « mares ». C’était un moment extraordinaire, car les possibilités de jeu et d’exploration se multipliaient! Ce que je ne savais pas, en revanche, c’était l’importance de ces habitats éphémères pour l’écosystème.
Les mares printanières, ou éphémères, sont de petits plans d’eau douce qui se forment naturellement dans les dépressions de la forêt grâce à la pluie et à la fonte des neiges. Bien qu’ils soient temporaires, ces habitats humides saisonniers sont essentiels à une grande variété d’espèces. Ces mares ont notamment la particularité de ne pas abriter certains prédateurs, tels que les poissons, car elles sont isolées des autres plans d’eau. Ainsi, les grenouilles, les salamandres et les crevettes éphémères comptent sur ces havres de paix pour compléter leur cycle de vie avec un risque nettement moins élevé de se faire dévorer leurs œufs ou de se faire dévorer à d’autres stades de vie.
Invitation – L’une des plus belles choses de la nature, c’est le fait que chaque élément d’un système, aussi insignifiant qu’il puisse paraître pour un œil non averti, possède sa fonction. Les mares printanières ne font pas exception. Ce printemps, alors que la neige cède sa place à la litière de feuilles humides et à la boue, essayez de remarquer la formation de mares éphémères dans les forêts que vous fréquentez. Arrêtez-vous et tentez de repérer les petites bestioles qui les habitent normalement. Songez au fait que vous êtes en train d’observer un monde temporaire et qu’il disparaîtra dans quelques semaines, non sans avoir d’abord joué un rôle essentiel dans l’écosystème environnant.
LE CHOU PUANT – UN VÉRITABLE PIONNIER BOTANIQUE
La plupart des plantes à fleurs attendent que la menace de la neige soit plus ou moins passée avant de fleurir, mais l’une de nos plantes locales a autre chose en tête. Désireuse de revendiquer sa place dans les zones les plus humides du sol forestier, cette plante émerge tranquillement du sol encore gelé…
L’une des rares plantes capables de thermogenèse, le chou puant peut pousser et se développer dans des conditions très enneigées. La fleur absorbe l’oxygène et le transforme en chaleur, ce qui fait fondre la neige autour de la plante, protège les cellules de la plante du gel et fournit un micro-environnement favorable au développement de ses fleurs.
Tout ça, c’est vraiment cool. Mais pourquoi la plante fait-elle cela? Quel est l’avantage de se pointer le bout du nez si tôt, surtout lorsqu’il reste encore de la neige à affronter? Tout simplement parce que le chou puant exploite un créneau qu’il est le seul à occuper. Il ne ressemble peut-être pas à une plante à fleurs classique, mais ses fleurs sont l’une des premières sources de nourriture disponibles pour les pollinisateurs. Son nom lui vient de l’odeur âcre qu’il émet, censée ressembler à celle de la chair en décomposition. Le chou puant attire principalement les mouches et les moucherons. D’autres insectes, tels que les coléoptères et les abeilles, peuvent toutefois aussi visiter la plante, soit parce qu’elle constitue une source de nourriture rare à ce temps de l’année, soit, selon certaines hypothèses, parce qu’elle est chaude.
Invitation – À un moment de l’année où de nombreuses autres espèces se font discrètes, attendant des conditions plus favorables, le chou puant remet en question ce que nous pensons savoir sur la saison de croissance dans notre climat. Je vous encourage à vous fixer pour objectif de repérer le chou puant dans une zone boisée humide près de chez vous. Hormis sa capacité à servir de chaufferette, la plante possède vraiment une fleur étonnante. Apportez une loupe avec vous – que pouvez-vous apprendre en l’observant attentivement, en faisant appel à tous vous sens?
LES SONS DU PRINTEMPS – UNE SYMPHONIE MULTI-ESPÈCES
Bien sûr, les sons que nous associons au printemps dépendent des habitats qui nous entourent, de ceux qui les occupent et du moment précis du printemps auquel nous choisissons de nous intéresser. Et même dans ce cas, la composition exacte peut varier en fonction du jour, de l’heure, de la météo et de bien d’autres choses.
Le printemps est une période d’éveil, de retour au bercail et de préparation. La nature est en pleine effervescence. Les disputes de territoires, la recherche de nourriture, la séduction des partenaires – chaque activité a un son qui lui est propre. À quoi ressemble la bande sonore du printemps autour de chez vous?
Invitation – Les oiseaux et les amphibiens sont deux taxons qui occupent une place centrale dans la bande sonore du printemps. Qui remarquez-vous dans votre environnement? Vous trouverez ci-dessous une liste d’espèces que vous entendrez peut-être ce printemps. Cliquez sur chaque lien, écoutez attentivement l’enregistrement et voyez si vous pouvez détecter leurs sons dans le chœur en constante évolution tout au long des mois d’avril et de mai.
2. Merle d’Amérique
3. Gélinotte huppée (perdrix)
4. Bécasse d’Amérique
5. Bécassine de Wilson
6. Grenouille des bois
7. Rainette crucifère
8. Crapaud d’Amérique
Nous sommes parfois tellement obnubilés par l’arrivée de l’été que nous oublions de profiter du printemps. Considérez ceci comme une invitation à ralentir plus qu’à l’habitude ce printemps et à vous imprégner de tous les signes du réveil de la nature.
Enrichissez votre vocabulaire de la nature
À partir du texte, faites des recherches sur le Web pour enrichir votre vocabulaire et essayez d’utiliser ces termes la prochaine fois que vous serez en nature et que vous ferez des observations par vous-même ou avec des amis!
Références
– Naturally Curious: A Photographic Field Guide and Month-by-Month Journey through the Fields, Woods, and Marshes of New England par Mary Holland
– Maine Department of Environmental Protection – Fact Sheet Vernal Pools: A Significant Wildlife Habitat
– Nature Conservancy of Canada – Vernal pools (Part One)
– National Wildlife Federation – Skunk Cabbage
– University of Wisconsin-Madison, Wisconsin Horticulture – Skunk cabbage, Symplocarpus foetidus
Comment favoriser les oiseaux des champs en milieu agricole
Plusieurs de nos lecteurs et lectrices sont des propriétaires fonciers qui pourraient souhaiter en apprendre davantage sur les oiseaux des champs.
L’objectif mondial de conserver et de protéger 30 % de l’eau et des terres d’ici 2030 est considérable. Décortiquons-le pour voir ce que nous pouvons faire, ici même, sur nos propres terrains. Chacun peut changer les choses et jouer un rôle dans la conservation et la protection. Pour ne pas nous sentir dépassés, concentrons-nous sur le présent.
Cliquez ici pour lire l’article publié par le CERFO.
« Comment favoriser les oiseaux champêtres en milieu agricole »
Les auteurs :
Bérubé Girouard, V. et E. Boulfroy. 2023. Comment favoriser les oiseaux champêtres en milieu agricole. Fiche d’accompagnement pour l’implantation d’aménagements favorisant la biodiversité en milieu agricole no 4. Centre d’enseignement et de recherche en foresterie de Sainte-Foy (CERFO). 6 p.
« Ce projet est une initiative du ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation du Québec (MAPAQ), financé par l’entremise du Programme services-conseils et mis en œuvre en vertu du Partenariat canadien pour l’agriculture. »
Nous vous partageons également une capsule vidéo qui a été réalisée sur cette même thématique. Elle présente le témoignage de deux producteurs agricoles qui ont réalisé ce type d’aménagement et en vantent les mérites!
Voici le lien : https://youtu.be/24CoA4R0PyU
Éducation par la nature : Partie 2/3 complété
Le point sur notre programme d’éducation
Une des activités
– Mésange à tête noire
L’essentiel : Certains animaux poursuivent leurs activités quotidiennes et disposent de certaines adaptations pour gérer leur énergie (trouver de la nourriture, se réchauffer, etc.).
Activité : Avez-vous un souvenir de mésange ?
Répartissez les élèves en 4-5 groupes
Chaque groupe reçoit un ensemble spécifique de 5 symboles
Ils doivent se souvenir des symboles et de la séquence à la fin de la randonnée.
Un parent a dit :
En résumé, Ugo est curieux comme plusieurs enfants de son âge et ce genre d’activité lui plaisent beaucoup. Il a hâte d’y retourner au printemps.
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