infolettre de novembre 2021
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À ce jour, l’année 2021 a été une année remarquable.
Nous avons célébré notre 10e anniversaire avec la collectivité, nous avons annoncé l’acquisition de terrains, nous avons procédé à l’ouverture officielle de la plage Ethan et nous avons lancé nos premiers prix du leadership agroenvironnement à la ferme.
Comme le veut l’adage, une photo vaut mille mots… alors on vous en jette ici plein la vue!
Conférence de presse : Annonce de l’acquisition du terrain no 9
COMMUNIQUÉ DE PRESSE Pour diffusion immédiate
LA FIDUCIE DE CONSERVATION MASSAWIPPI
AJOUTE 154 HECTARES À L’AIRE PROTÉGÉE DE LA VALLÉE MASSAWIPPI
Canton de Hatley, le 9 juin 2021 – La Fiducie de conservation Massawippi a le plaisir d’annoncer l’achat d’un terrain qui sera protégé à perpétuité dans la vallée Massawippi. Cette acquisition est l’aboutissement de trois ans de collaboration avec trois frères et sœur, qui ont réalisé le rêve de leurs parents en vendant à la Fiducie, en août 2019, 154 hectares (390 acres) de terrain boisé d’une grande richesse écologique.
La Fondation Massawippi et la Fiducie de conservation Massawippi sont deux organismes caritatifs qui sont chargés respectivement du financement et de la gestion de vastes zones protégées dans le bassin versant de la vallée du lac Massawippi.
« Au terme de plusieurs années de négociation avec la famille Eberts, la Fiducie a pu acheter la deuxième plus grande parcelle de terre dont elle assure la conservation, d’expliquer Margot Heyerhoff, présidente de la Fondation Massawippi. L’ajout de ce terrain nous permettra de préserver des forêts encore intactes et des zones marécageuses de première importance sur le plan écologique. La Fondation et la Fiducie se chargeront en outre d’aménager un nouveau réseau de sentiers pour le plus grand bonheur des randonneurs. Nous tenons à remercier la famille Eberts pour leur collaboration visionnaire. »
« La plage d’Ethan fait partie d’une propriété qui a été acquise en 2014 », a déclaré Hélène Hamel, responsable de l’engagement communautaire de la fondation, précisant que l’espace a été nommé en l’honneur du petit-fils de l’un des membres du conseil d’administration de la fondation. Mme Hamel a précisé que les travaux sur les sentiers qui traversent la réserve foncière de 1 200 acres ont commencé en 2017 et qu’il s’agit d’un travail d’amour graduel depuis ce temps. L’accès à la plage par voie terrestre était en fait prêt l’été dernier, mais une ouverture officielle n’a pas été possible en raison de la pandémie de COVID-19.
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Par l’attribution de deux prix à une ferme conventionnelle ainsi qu’à une ferme biologique, la Fondation veut reconnaître le leadership des producteurs qui investissent dans les pratiques de gestion de leurs terres depuis des années et qui influencent grandement leurs confrères agriculteurs à innover et à adopter les meilleures pratiques agroenvironnementales dans la gestion des matières fertilisantes et résiduelles, pour maintenir la biodiversité sur leurs terres, et pour améliorer la santé et la conservation de leurs sols.
Les deux gagnants sont la Ferme Vimo (2010) inc., une ferme conventionnelle dont les propriétaires sont Gilles Viens, Marguerite Morin et leurs trois enfants Marilyn, Pascal et Christian Viens. Et aussi la Ferme Fellgarth SENC, une ferme biologique certifiée dont les propriétaires sont Alexander Brand et Lindsay-Jane Gowman. Chacune des deux fermes reçoit un prix de 10 000$ !
Nos sentiers sont construits manuellement par un groupe de professionnels, qui s’occupent aussi d’initier des étudiants durant l’été à la construction de sentiers.
Photo de droite : L’outil qu’utilise ici Mahicans se nomme le McLeod, comme nous l’avons mentionné dans notre bulletin de décembre 2020
C’est grâce à des gens comme Margot que la population de merlebleu de l’Est s’est accrue peu à peu pour s’établir de nouveau à un nombre viable, les aires de nidification naturelles ayant été remplacées par des nichoirs.
Aimeriez-vous construire un nichoir pour oiseau bleu? Voici les plans de la Société de loisir ornithologique de l’Estrie (SLOE).
Cette année, la Fondation Massawippi et la Fiducie de conservation Massawippi célèbrent leurs dix ans. Pour l’occasion elles rejoignent le mouvement mondial destiné à améliorer la résilience de l’agroécosystème pour une production durable, en lançant un concours récompensant deux producteurs agricoles par des prix de 10 000$ chacun.
En établissant sa vision décennale pour une vallée de Massawippi verte et prospère, le conseil compte élargir ses domaines de conservation pour inclure divers autres types de terres à haute valeur écologique.
« Nous sommes convaincus…
que la conservation doit inclure la façon dont nous utilisons nos terres – nous allons militer en faveur de pratiques agricoles agro-environnementales afin de garder nos sols en santé, de préserver la biodiversité, incluant insectes, oiseaux et plantes, et de protéger les cours d’eau, et par ce fait assurer la santé de notre lac, de nos fermes et de leurs produits; en fin de compte, améliorer la qualité de vie de tous ceux qui vivent ici, » a déclaré Margot Heyerhoff, présidente de la Fondation.
Le concours lancé par la Fondation (maintenant fermé) récompensera un agriculteur biologique par un prix de 10 000 $; un autre prix du même montant récompensera un agriculteur conventionnel. Dans les deux cas, les prix seront décernés à des agriculteurs pour leurs bonnes pratiques visant à assurer la résilience de notre écosystème agricole.
15 candidatures ont été proposées à nos experts qui les examinent actuellement.
Le comité du « Prix du Leadership en agro-environnement à la ferme » est composé de 3 membres :
Le Dr Eric van Bochove, membre du conseil d’administration de la Fondation Massawippi et résident d’Ayer’s Cliff. Il est titulaire d’un B.Sc. en agronomie, d’une M.Sc. en écologie végétale et d’un doctorat en sciences de l’eau. Il a acquis une vaste expérience en recherche dans le domaine de l’agroenvironnement, avant de devenir un cadre responsable de la direction scientifique des centres de recherche et de développement d’Agriculture et Agroalimentaire Canada. Récemment à la retraite, il s’est joint à notre conseil d’administration pour continuer à s’impliquer dans la communauté. LinkedIn
Le Dr Darren Bardati est professeur et directeur du département d’environnement et de géographie de l’Université Bishop’s, à Sherbrooke. Il participe actuellement à la création du programme « Sustainable Agriculture and Food Systems (SAFS) » et au développement de la ferme à Bishop’s. Il enseigne depuis 1996 le cours de gestion des ressources et le cours d’environnement au département d’environnement et de géographie. Ses recherches portent sur l’agroécologie et les systèmes alimentaires durables, l’adaptation aux changements climatiques et la gestion de l’eau. https://resilientfoodsystems.weebly.com/d-bardati.html
Stéphanie Durand, agr. est le troisième membre du comité. Elle travaille actuellement pour Agriculture et Agroalimentaire Canada comme gestionnaire d’exploitation agricole de recherche. Elle est, entre autres, responsable des ressources humaines, de la gestion de la production d’aliments pour le troupeau laitier : rotation, achat d’intrants, gestion des récoltes. Elle est également coordinatrice des phases animales de projets de recherche chez la vache laitière et le porc. Elle a travaillé précédemment au Club Agroenvironnemental de l’Estrie dans le service-conseil auprès de producteurs de la région. LinkedIn
La Fondation Massawippi et la Fiducie de conservation Massawippi ont été créées en 2011. Elles sont nées de la volonté d’un très petit groupe de citoyens inquiets de l’éventualité d’un développement sur le versant ouest du lac Massawippi qui causerait des dommages irréversibles à ce précieux environnement comprenant le bassin versant du lac. L’impact négatif serait ressenti tant par la communauté que la faune. Aujourd’hui, le conseil d’administration est composé de trois membres issus de ce noyau initial et de nouveaux membres venant de milieux divers. Tous ont un intérêt marqué pour l’environnement et en particulier pour les 5 municipalités entourant le lac Massawippi.
Ils se réjouissent de remettre les prix aux lauréats le 1er septembre prochain.
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Hamnett Hill est un tout nouveau membre du conseil d’administration de la Fondation Massawippi puisqu’il y siège depuis 2020 seulement. Il nous a confié que c’est la beauté de la région, sans oublier son souci de l’environnement et son amour de la bonne chère, qui l’a attiré dans notre coin de pays.
Hamnett et sa famille sont installés depuis peu dans la vallée, car ils ont acquis leur maison il y a à peine dix ans (contrairement à notre membre fondateur Tom Wilcox dont la famille fait partie du décor depuis six générations). Hamnett allait souvent passer le week-end chez ses cousins à Katevale (Sainte-Catherine-de-Hatley), d’où il pouvait profiter d’une magnifique vue sur le lac. Quand son père et lui ont commencé à chercher une maison pour leur famille élargie, ils ont naturellement orienté leurs recherches vers les Cantons de l’Est et, plus particulièrement, le lac Massawippi. Au bout de deux ans, Hamnett a finalement opté pour un endroit qui donnait directement sur les montagnes vertes du côté ouest du lac et, par pure coïncidence, sur les terrains protégés par la Fondation. Il avait entendu parler de la Fondation par son oncle, Jake Eberts, et par des amis communs, mais c’est après avoir répondu à une demande de collaboration en communications stratégiques diffusée par Tom qu’il s’est joint au conseil d’administration afin d’y apporter son expertise en stratégie, en marketing et en technologie numérique.
On pourrait décrire Hamnett comme un entrepreneur, un gestionnaire et un investisseur d’expérience qui, pendant des décennies, a démarré et fait progresser des entreprises émergentes dans le secteur des technologies. Il siège à plusieurs conseils d’administration, dont celui de Goodfood Market, le plus grand épicier en ligne du Canada, et a mis sur pied la fondation edō et edō Capital, une organisation qui s’emploie à mieux faire connaître et comprendre les questions d’alimentation durable et qui apporte son soutien et sa contribution financière aux entreprises se consacrant à ces questions.
D’après Hamnett, c’est un heureux hasard si la vision et la mission de la Fondation pour les dix prochaines années, qui entend étendre sa sphère d’activité à l’agriculture et à la production alimentaire, s’harmonisent si bien avec sa passion et ses intérêts personnels.
Coïncidence ou synchronie ?
On sent qu’un vent de changement souffle sur nos modes de production alimentaire, compte tenu notamment du nombre grandissant de discussions et d’initiatives sur les façons de mieux utiliser nos ressources naturelles.
Alors que l’ampleur des répercussions de notre mode d’alimentation sur la planète n’inquiétait auparavant qu’un groupe restreint d’universitaires passionnés, d’agriculteurs et d’activistes, force est de constater que depuis cinq ans le sujet mobilise de plus en plus le grand public. Partout, les gens se rendent compte, comme le souligne Michael Pollan, que « manger est un geste à la fois agricole, politique et environnemental ». « Nous atteignons rapidement un point de non-retour dans de nombreuses régions du monde, explique Hamnett. Les entreprises, les gens d’affaires et les collectivités commencent à comprendre qu’il faut orienter la demande vers des choix alimentaires durables et adopter un mode de production et de distribution durable — dans le but de créer une nouvelle économie du système alimentaire qui leur permettra de prospérer — tout en protégeant et en préservant l’environnement pour les générations futures.
« Pour la vallée Massawippi, de l’eau pure et des espaces verts sont certes des éléments de solution, mais il faut chercher aussi à devenir un moteur économique qui puisse permettre à la région de s’établir en tant que centre agroalimentaire vert et durable. »
Nous exposerons dans de prochains bulletins d’information la vision de la Fondation Massawippi pour les dix prochaines années.
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