Corridor appalachien notre partenaire dans la conservation.

La Fiducie de conservation Massawippi (FCM) a été considérablement active au cours des dernières années pour la protection des milieux naturels de son territoire, et plus particulièrement au sein du noyau de conservation identifié sur la rive ouest du lac Massawippi. Sur un noyau d’habitat naturel d’une superficie de 1 200 hectares, 36,7 % des milieux naturels sont protégés à perpétuité grâce au travail de la FCM. C’est remarquable!

Pour réaliser ces importants gains écologiques, FCM œuvre depuis plus de dix années en concert avec Corridor appalachien. De ses bureaux à Eastman, l’équipe multidisciplinaire de professionnels offre à ses 17 membres affiliés un éventail de services pour la mise en œuvre d’actions de conservation sur son territoire d’action qui s’étend de Granby jusqu’à Sherbrooke et au sud jusqu’à la frontière Canado-américaine. Depuis les 18 dernières années, Corridor appalachien et ses partenaires ont protégé 14 619 hectares sur notre riche et précieux territoire régional!

Entre autres, lorsque la FCM souhaite faire l’acquisition d’un terrain pour des fins de conservation à perpétuité, l’équipe de Corridor appalachien s’active pour appuyer la réalisation du projet en réalisant une évaluation de la valeur écologique du milieu.

Durant ses visites, l’équipe d’acquisition des connaissances de Corridor appalachien cherche à avoir un portrait complet de la biodiversité et des milieux sensibles de la propriété. C’est pourquoi elle parcourt tout le territoire à la recherche d’espèces en situation précaire en passant par les oiseaux, les amphibiens, les reptiles, les mammifères et la flore. Les milieux humides, les secteurs de fortes pentes, les cours d’eau et les peuplements matures sont des secteurs sensibles où on retrouve souvent la plus grande biodiversité et des espèces sensibles. Les biologistes gardent toujours l’œil et les oreilles ouverts afin de ne rien manquer.

Les vieilles érablières font partie des cibles importantes à évaluer sur les terrains, particulièrement celles qui sont moins accessibles car elles ont habituellement subi moins de perturbations et sont plus intègres. Ces érablières sont souvent riches et abritent une belle diversité d’espèces, particulièrement des espèces floristiques dont certaines sont en situation précaire comme l’ail des bois qui se retrouve uniquement dans ce type d’habitat. Les chênaies rouges présentes au sein de ce noyau d’habitat constituent un autre élément écologique d’intérêt dans ce secteur puisque ce type de peuplement forestier est assez rare dans notre région. Ces peuplements se retrouvent maintenant uniquement sur quelques sommets ou versants de montagne.

Les ruisseaux sont également une des cibles préférées des biologistes, particulièrement au sein du noyau d’habitat de la FCM car il s’agit de ruisseaux de montagne où une eau claire, froide et bien oxygéné coule vers le lac Massawippi. Ces ruisseaux abritent plusieurs espèces fauniques dont des amphibiens très sensibles à la qualité de l’eau et de leur environnement la salamandre sombre du Nord et la salamandre pourpre. La salamandre sombre du Nord est susceptible d’être désignée menacée ou vulnérable au Québec, tandis que la salamandre pourpre est désignée vulnérable.
La protection des ruisseaux et des bandes riveraines est très importante pour ces espèces, en plus d’être essentielle au maintien de la qualité de l’eau du lac Massawippi. C’est probablement grâce à la présence de ces ruisseaux au sein du noyau d’habitat qu’une population de touladis, aussi appelé la truite grise, se maintient dans le lac Massawippi puisque ce poisson requiert un habitat qui compte de l’eau froide, claire, bien oxygénée et où le pH est supérieur à 5,4.

Clément Robidoux, Directeur de la conservation et Victor Grivegnée-Dumoulin, Biologiste, Coordonnateur à l’acquisition des connaissances

Margot Heyerhoff et Tom Wilcox, membres fondateurs de la Fondation Massawippi et de la Fiducie de conservation Massawippi.

La famille Wilcox, 1955 sur le lac Massawippi. Brandy (le chien), Bart, Gordon et Tom. Le Dr Bud Wilcox sur des skis nautiques. Qui a pris la photo ? Libby Wilson Wilcox assise sur la proue. Le camp Wilcox en arrière-plan.

Tom Wilcox, est un membre fondateur de la Fondation Massawippi (FMF) et de la Fiducie de conservation de Massawippi (FCM).

Tom est loin d’être étranger au lac Massawippi. En effet, il s’inscrit dans une longue tradition d’Américains, la cinquième génération, qui se sauvait de la chaleur urbaine et qui venait profiter du lac. Il y a 120 ans, son grand-père a acquis un terrain et c’est son père qui a bâti leur chalet après la fin de la Deuxième Guerre mondiale.

Lorsqu’on lui demanda quel était son meilleur souvenir en tant que membre du conseil, Tom, débordant d’enthousiasme et d’amour pour la région, avait de la difficulté à s’en tenir à un seul exemple.
Parmi ses meilleurs souvenirs, l’on retrouve :

La reconnaissance de la FMF et de la FCM comme des entités juridiques
Aux alentours de 2010, Tom et un petit groupe de résidents sont passés à l’action lorsqu’ils ont appris qu’une grande parcelle de la montagne avait été achetée à des fins de développement. Ces néophytes ont pris la décision de créer une entité juridique afin de protéger la forêt vierge et le bassin versant, écologiquement vulnérable.
L’acquisition de la propriété de Louise Ransom
Tom était le voisin de Louise Ransom. Pendant plusieurs années, il lui parlait de l’importance de la conservation et tentait, par le fait même, de l’inciter à sauvegarder son terrain. Au départ, il a tenté sa chance avec la Conservation de la nature Canada, mais le lot n’était pas suffisamment grand selon leurs critères pour être protégé. Un petit lot, mais une parcelle de terre que Tom appelait un pilier crucial de la conservation du bassin versant du lac.
Le « Challenge Grant » qui a amassé un fonds de roulement de 100 000 $
Pour chaque 2 $ récolté, un petit groupe de donateurs était prêt à verser 1 $ dans le but d’atteindre l’objectif. Ces fonds étaient nécessaires pour le roulement des opérations, l’achat de terrains, le paiement des taxes et des frais juridiques, etc. Tom, en tant que président de la Fondation communautaire de Baltimore, a soutenu le groupe grâce à sa grande expertise. Le succès notable de la campagne s’explique par la passion des gens qui l’ont mis en place, mais également par la reconnaissance du besoin de protéger et de préserver les terrains pour la communauté et les générations futures de la part des donateurs.
Inauguration de l’ouverture du sentier Massawippi sur la Côte du Piémont
L’évènement, un joyau de la couronne, a commémoré les croyances les plus fondamentales des membres fondateurs et des donateurs. Premières Nations, anglophones, francophones, locaux, politiciens, des personnes de divers horizons se sont rassemblées pour célébrer l’ouverture des sentiers. Cette célébration a également marqué le changement de statut de ces terrains : ils sont passés d’un accès privé à un accès public, une reconnaissance des valeurs de la conservation que portait la famille Wardman et Louise Ransom. Paul Carignan, métis, et Sylvia Bertolini, son épouse, ont chanté une chanson au soleil en Anichinabé. Ce couple rappelait la présence du peuple abénaquis et dont le terrain faisait partie de leur territoire. Ce moment a permis de reconnaitre la grande valeur de cette terre, puis ce lieu a été remis au public en tant qu’espace sacré.

Tom s’est mis à parler de l’idée originale, soit celle de créer un héritage servant à préserver ce que les gens apprécient le plus : les espaces verts et un lac Massawippi avec une eau de qualité. La mise en place d’une entité dont le but serait d’assurer un espace propre, tranquille et sécuritaire. Le groupe avait également le souhait de travailler avec Bleu Massawippi, une association qui milite pour la protection du lac, et avec les communautés locales. Le tout, dans l’objectif de protéger et préserver cet environnement et d’assurer la santé et la prospérité de la région.

Le citoyen de Baltimore, qui s’est établi à la baie de Baltimore (du côté ouest du lac), a un message venant du fond du cœur destiné à la communauté : les sentiers représentent la démocratisation des acquisitions de la conservation. Ces efforts n’ont pas été pour créer un terrain de jeux vert qui profiteraient seulement aux riches, mais plutôt pour que toutes et tous en profitent. L’idée est que ces terrains privés soient ouverts au public, un concept plus répandu aux États-Unis.

Selon Tom, toutes les personnes qui ont vécu aux abords du lac ont grandi avec la peur qu’apparaissent des routes sur la montagne. Lorsqu’il était petit, il n’y avait aucune route qui se rendait à pointe Blueberry ou encore plus au nord. L’eau était et est encore la seule façon d’accéder à leur chalet. Les propriétés auraient valu dix fois plus si un accès routier existait. L’entièreté du paysage serait différente et cela aurait été à l’encontre de la volonté de son grand-père qui a acheté ce terrain il y a plus de 120 ans.

Tom et sa femme espèrent que le camp Wilcox restera dans leur famille et ainsi perpétuer la tradition familiale, maintenant rendue à la 6e génération. Ils ont mis leur terrain environs sous une servitude de conservation en 2015. Avec le grand respect de la longue tradition familiale vient l’idée qu’au travers de la Fiducie de conservation cette région sera protégée pour les générations futures et pour que le public puisse avoir un accès responsable à cette terre. Dorénavant, il est impossible de construire davantage de chalets sur cette propriété, toutefois des activités qui sont en accord avec le développement durable peuvent avoir lieu.
À la fin de l’entrevue, Tom déclare : « General Motors sera carboneutre d’ici 2035 et entièrement électrique d’ici 2045 alors j’aimerais croire que les bateaux sur le lac Massawippi puissent tous être électriques et silencieux. Que cela devienne un modèle, un centre écotouristique qui permet d’être un avec la nature comme les Abénaquis qui vivaient autrefois ici avant que l’on vienne envahir ce territoire. Ils ne faisaient qu’un avec la nature. »

Pourrions-nous l’être ?

Lettre à nos visiteurs du sentier

Le 17 février, 2021

FMF/MCT _ Letter to our Trail Visitors –

Chers visiteurs de notre sentier à Sainte-Catherine de Hatley,

Comme beaucoup d’entre vous le savent, le dimanche 14 février, une plainte a été déposée
auprès de la police de Magog concernant des voitures garées sur la Côte du Piémont et des
contraventions ont été délivrées à au moins 19 visiteurs de notre sentier. Nous sommes
désolés pour ceux qui ont reçu des contraventions et nous voulons que vous sachiez que la
Fondation Massawippi, la Fiducie de conservation Massawippi, la municipalité de Sainte-
Catherine de Hatley travaillent à la fois sur une solution à court terme et à long terme pour
résoudre cette situation de circulation à la satisfaction de tous.
Il semble que pendant la pandémie, nous soyons devenus les victimes de notre propre succès !
En attendant des réponses, nous devons vous avertir que jusqu’à la fin du mois de mars, vous
risquez toujours de recevoir une contravention de stationnement sur la Côte du Piémont,
surtout les fin de semaines.Nous savons que vous et vos familles avez besoin de ces sentiers en
ces temps difficiles et nous voulons que vous soyez sur nos sentiers. Nous travaillons donc le
plus rapidement possible pour vous faciliter l’accès au sentier sans crainte de recevoir une
contravention.

Nous vous tiendrons informés de nos progrès.

Sincères salutations,
Margot Heyerhoff
Présidente,
Fondation Massawippi

Remontons dans le temps pour retracer les pistes Skiwippi !

Suite à notre article sur la piste de ski de fond des Quatre-Vallons le mois dernier, entretenu par Mr. Gilbert Beaupré, nous vous partageons maintenant un morceau d’histoire dont plusieurs se souviendront avec affection : l’ancienne piste de ski de fond Skiwippi.

Le Skiwippi, sentier d’une longueur de 33 km (20 miles), partait de l’Auberge Hatley (Robert and Lilian Gagnon), traversait le Manoir Hovey (Stephen and Kathryn Stafford) puis rejoignait l’hôtel Ripplecove (Jeffrey and Debra Stafford). C’était lors des années 1980, alors que la pratique du ski de fond gagnait en popularité. Herman Smith-Johannsen (1875-1987), connu aussi sous le surnom de « Jackrabbit », est responsable de l’arrivé de ce sport au Canada. Originaire de Norvège, ce pionnier nord-américain a passé sa vie à promouvoir le ski de fond. C’est fort probablement ce qui explique sa grande longévité : il est mort à l’âge vénérable de 111 ans.

En 1985, trois des grands hôtels estriens se sont rassemblés afin d’offrir une luxueuse expérience hors du commun combinant ski, repas et hébergement. Le gouvernement provincial reconnaissait ce forfait comme une première dans le monde coopératif. Ce concept, récipiendaire de prix, a été un franc succès autant auprès des touristes que des résident.es.

Les clients avaient la chance de skier d’un bout à l’autre du lac. Le forfait incluait six nuitées dans les luxueux hôtels, ainsi que six déjeuners et les soupers copieux.

Lors d’une entrevue, M. Stephen Stafford a déclaré que les gens adoraient le concept et que plusieurs clients ont fréquenté son établissement grâce à l’énorme publicité engendrée par le forfait Skiwippi.

Des articles ont été publiés dans :

Le sentier gratuit était accessible à tous et non seulement aux invités des hôtels. En plus d’assurer conjointement les frais d’entretien, les trois établissements s’occupaient du droit de passage avec les propriétaires des terres.

Le Refuge Les Sommets, une base de plein air située au bout du chemin des Sommets à Sainte-Catherine-de-Hatley, s’ajoutait parmi les haltes. La vue était spectaculaire, tout comme le dîner et l’hospitalité de madame Juliette Deland. Parmi les repas chauds servis, l’on retrouvait des spécialités québécoises comme les ragoûts, les tourtières, ainsi que « la meilleure soupe aux pois » aux dires de Stephen Stafford.

Michael Greyson, un natif de North Hatley, se souvient très bien de Mme Juliette : une vieille dame aux cheveux gris, de petite stature et qui, tout en s’occupant de la cuisine, gérait une salle à manger régulièrement remplie de scouts, de louveteaux et de Guides (« girls guide »).

Michael garde un précieux souvenir de ses sorties sur la piste. Il skiait le long du champ de vaches Highland (vaches d’origine écossaise à la fourrure épaisse), puis s’arrêtait au Manoir Hovey pour une boisson chaude, pour finalement terminer son périple en descendant vers le lac Massawippi. Le sentier représentait tout un défi. Parsemé de collines, il fallait avoir confiance en ses habiletés de skieur.

« Après la bonne montée de North Hatley vers Katevale, on faisait souvent un court détour par les sentiers de M. Beaupré. Puis, on avait beaucoup de plaisir à dévaler la pente. Notre récompense était un bon grog au rhum qu’on buvait auprès du foyer au bar du Manoir Hovey. Cela serait vraiment formidable si le Skiwippi pouvait renaître. Plusieurs skieurs l’adoraient. »

—Michael Grayson

L’extrémité sud du sentier se situait au village d’Ayer’s Cliff. Pour y accéder, il fallait skier sur le lac gelé. La vue était de toute beauté. L’hospitalité était un mélange des cultures et traditions anglophone et francophone des Cantons-de-l’Est.

L’Auberge Hatley et le Refuge des Sommets sont tous deux disparus. Toutefois, quelques sections du sentier sont encore accessibles au public. Il suffit d’emprunter le sentier des Quatre Vallons, qui lui-même croise le sentier Massawippi.

Aujourd’hui, le ski de fond connait un nouvel essor. Les gens redécouvrent les joies et les bénéfices du plein air. Quelle chance nous avons d’avoir accès à des pistes directement dans notre cours : il suffit d’en profiter!

Juliette Martin Deland
propriétarie de la base de plein air
 » Camp les Sommets « 

.

An old sign, left over from the Skiwippi Trail, still visible today on the Massawippi trail.

LINKS
sun-sentinel
LA Times Dec. 1990
NY Times

La famille Scowen et le parc

Autrefois lieu habité par les Abénakis, la forêt qui comprend le parc Scowen a partiellement été défrichée au début du 19e siècle à des fins de colonisation. Au fil des années, le paysage s’est transformé. Au sommet, une cabane à sucre a été érigée parmi l’érablière et les mûres abondaient. Plus bas, l’on retrouvait une maison et une grange tout près d’un pâturage où broutaient des vaches.

En 1980, la terre a été achetée par deux résidents de North Hatley, Philip Scowen, homme d’affaires réputé et historien des Cantons-de-l’Est, et sa femme Eulah, descendante de la famille Reed. Les Reed étaient parmi les premiers colons à construire des maisons et des moulins dans la région jadis connue comme Reedsville. Peu de temps après l’acquisition du terrain, Philip et Eulah en ont fait don au village de North Hatley, ainsi qu’au Canton de Hatley. L’objectif étant de préserver cet espace vert situé au cœur du village en expansion et en faire profiter les citoyens et citoyennes.

Cela prit 30 ans avant que le souhait des Scowen se réalise, et ce, grâce à l’implication la Fiducie de conservation de Massawippi (FCM).

C’est en 2015 que Margot Heyerhoff, présidente de la Fondation Massawippi (FMF), a rencontré la petite-fille du regretté Philip Scowen, Annis Karpenko. Une entente a été conclue soit de transférer le terrain à la Fiducie de conservation de Massawippi afin que cet espace puisse être utilisé comme  le prévoyaient les Scowen. Le projet a tardé et les personnes impliquées au départ, dont les maires et les citoyen.nes, n’étaient plus impliqués. Suite aux négociations, il a été décidé en 2016 que 34 acres seraient transférés à la Fiducie de conservation de Massawippi et qu’une acre serait retenue par le Canton de Hatley pour la construction d’une possible caserne de pompiers.

Nous aimerions remercier les membres de la famille, particulièrement Martha Maksym et Annis Karpenko, ainsi que les membres du conseil qui ont pris part aux négociations. L’ouverture officielle du parc a eu lieu la fin de semaine de l’Action de grâces 2016 avec plusieurs membres de la famille Scowen qui étaient présents. Une partie des sentiers, les tout premiers construits par la Fondation sur des terres protégées, étaient accessibles. Maintenant d’une longueur totalisant 4,5 km, ils sont utilisés à pied ou en raquettes à longueur d’année.

L’entretien du parc est effectué par la Fiducie de conservation de Massawippi. En 2019, plus d’une centaine d’arbres et d’arbustes ont été plantés sur la rue de Capleton par les élèves de l’école du village. Un chemin ombragé mènera dorénavant vers la forêt. Un événement, ouvert à toutes et à tous, est prévu en juillet 2021 pour célébrer le dixième anniversaire de notre Fondation. L’invitation officielle sera diffusée sur notre site internet, notre page Facebook et via notre infolettre.

Le parc est un inestimable héritage de la famille Scowen . Tous peuvent en profiter et tous doivent travailler ensemble afin de le protéger. Enfin, nous tenons à remercier chaleureusement Philip et Eulah pour leur généreux don, ainsi que les membres de leur famille pour leur implication dans cette aventure qui a permis de créer le parc tel que nous le connaissons aujourd’hui.

*P.S. Les sentiers ont constamment besoin d’être entretenus et vos dons permettent d’effectuer ce travail. Les recettes engendrées serviront à créer un fond pour maintenir à perpétuité la Fiducie de conservation de Massawippi.

Contactez-nous à [email protected] pour plus d’informations.

L. to R. Martha Maksym, Martin Primeau, maire du Canton de Hatley, Margot Heyerhoff à l’ouverture du parc Scowen octobre, 2016..

Martha Maksym chez le notaire signant, au nom de la famille Scowen, l’acte de donation, printemps 2016.

L. to R. Peter Scowen, Margot Heyerhoff (Chair of the MASSAWIPPI Foundation) and Martha Maksym, two grand children of Philip and Eulah Scowen.

Decendants of Philip and Eulah at Scowen park during the 2016 Thanksgiving opening.

 

Camp Massawippi

Depuis sa création en 2011, la Fondation Massawippi a donné plus de 450 000 dollars à la communauté autour du lac. Bien que la Fondation recueille des fonds principalement pour la Fiducie Massawippi aux fins d’acheter des terrains et de construire et d’entretenir des sentiers, elle redonne également à la communauté.

L’un des premiers bénéficiaires des dons communautaires a été le Camp Massawippi 

Le camp, situé à Ayer’s Cliff, accueille des enfants et des adultes souffrant de handicaps physiques. Qu’il s’agisse d’un camp d’été, d’un camp de jour et de répit ou d’un camp virtuel, le camp offre un service essentiel de loisirs, d’apprentissage et de croissance dans un environnement magnifique. C’est une communauté dynamique qui dispose d’un personnel dévoué qui revient souvent, année après année, pour y travailler. Le directeur par intérim, M. Jed Richman, a lui-même été conseiller du camp pendant trois ans dans les années 70.

En 2013, la Fondation Massawippi a accordé une subvention au camp pour qu’il puisse construire un sentier sécuritaire et vert, adapté aux fauteuils roulants, et ainsi faciliter l’accès à la plage.

Pensant toujours à l’avenir, le conseil d’administration du camp cherche à améliorer les installations de la cuisine afin de les rendre accessibles pour les programmes éducatifs. Ils prévoient aussi construire un potager et auront besoin de jardiniers bénévoles pour son entretien. Ils cherchent aussi des bénévoles pour enseigner le jardinage aux campeurs.  Souhaitez-vous PARTICIPER à ce projet ?

2021 est le 70e anniversaire du Camp et coïncide avec le 10e anniversaire de la Fondation Massawippi. Nous en profitons pour souligner ensembles nos alliances stratégiques. Elles sont la clé pour bâtir une communauté. Des gens qui aident des gens c’est INVESTIR dans notre communauté ! 

Pour en savoir plus sur la campagne de financement de la salle à manger du Camp Massawippi, simplement cliquez ici.

Les Quatre Vallons

Alors que nous célébrons le 10e anniversaire de la Fiducie de conservation et la Fondation Massawippi, notre voisin M. Gilbert Beaupré entretient ses pistes de ski de fond depuis plus de 40 ans. M. Beaupré a décidé d’aménager ces pistes en 1977 et depuis il entretient plus de 12 kilomètres de pistes chaque hiver. C’est un travail qu’il fait par passion.

Le circuit traverse plusieurs propriétés privées. Afin de pouvoir ouvrir  les sentiers, M. Beaupré doit donc obtenir un droit de passage saisonnier de chacun des propriétaires.  Dès l’automne, il renouvelle ces autorisations. Puis il coupe les broussailles qui pourraient gêner les skieurs. Avec l’aide de sa famille et de son épouse Yvette Beaupré, qui agit comme secrétaire, il gère les pistes. Vous le trouverez toutes les fins de semaines au kiosque situé derrière le centre communautaire de Sainte-Catherine de Hatley. C’est le point d’entrée. Une adhésion annuelle coûte 35 $ ou 70 $ pour une famille. Vous pouvez aussi payer le tarif journalier de 4 $.

Le circuit offre tous les charmes de la campagne : des boisés, des sentiers surélevés et des paysages panoramiques. Le circuit est exigeant pour les skieurs car le terrain est très vallonné. Le sentier commence par une montée dans un champ d’où le skieur a une superbe vue du Mont Orford, puis il ne cesse de monter et de descendre sur le parcours. Là où il y a des vallées, il y a des collines ! À un moment donné, la piste de ski de fond traverse le sentier de la Fiducie Massawippi et à d’autres endroits, la piste de ski et le sentier de raquettes sont parallèles.

Le numéro de téléphone de contact est celui de son domicile. Mme Beaupré répond aux appels. Gilbert a ri en me disant que parfois les gens appellent tard le soir, s’attendant à laisser un message dans une boîte vocale d’un numéro d’affaires. Après 22 heures, il ne répond plus.

M. et Mme Beaupré ne se voient pas beaucoup en hiver car Gilbert est occupé 7 jours sur 7 à préparer et à gérer la billetterie.
Avant il faisait aussi du ski, avec sa famille. Mais il ne fait plus de ski et ses enfants ont déménagé. Lorsqu’ils viennent en visite, ses enfants aiment toujours aller sur les pistes.

Un site internet, une page Facebook, d’autres comptes de médias sociaux ? Non, il n’a pas besoin de marketing. Les gens découvrent les sentiers grâce à leurs amis et par le bouche à oreille.

Un peu comme le sentier Massawippi, les pistes de ski Les Quatre Vallons sont une perle rare pour les amateurs de plein air des Cantons de l’Est.

 » Grâce aux droits de passage offerts par les nombreux propriétaires, dont la Fiducie Massawippi, nous pouvons offrir de très beaux sentiers « , dit Gilbert Beaupré, qui attend avec impatience l’arrivée de la saison hivernale chaque année.

Les Quatre Vallons continueront d’exister tant que M. Beaupré restera passionné. Il a l’intention de maintenir le circuit pittoresque aussi longtemps que possible.

Adresse:
76 Rue la Grande, Sainte-Catherine-de-Hatley, (Québec)
Téléphone : 819 843-7324

2021 est notre 10e anniversaire

J’imagine que beaucoup d’entre nous sont heureux que 2020 soit terminé et ont hâte de repartir à zéro en 2021.

La Fiducie Massawippi détient 1 200 acres de forêt vierge et de terres sous conservation sur les rives du lac Massawippi. Nous avons également construit près de 14 kilomètres de sentiers. Nous avons gardé ces sentiers ouverts pendant la pandémie. Nos efforts ont permis aux gens de sortir pour s’aérer et profiter de la nature et par cela, à maintenir un équilibre entre santé mentale et physique. Les gens nous ont vraiment découverts en 2020, et cela après 10 ans d’existence !

Parfois seuls, ou accompagnés d’un chien, d’un ami ou d’un membre de la famille, des gens sont venus marcher sur le sentier Massawippi, que ce soit à Scowen Park (North Hatley) ou à St. Catherine de Hatley, SIMPLEMENT pour SORTIR et humer la nature dans un cadre enchanteur…

SORTIR de leurs 4 murs pour respirer dans un espace vert !

2021 est notre 10e anniversaire. 

Notre devise est : Découvrez Participer Contribuer

DÉCOUVREZ : …notre mission de conservation des terres et de création d’une communauté saine, englobant les 5 municipalités autour du lac Massawippi ;

…à travers les sentiers sillonnant un paysage naturel votre passion pour l’environnement et les bienfaits pour la santé des jeunes et des moins jeunes, dont nos amis à quatre pattes.

Les quatre éléments de la conservation comprennent : la protection, la recherche, les loisirs et l’éducation. Lequel découvrirez-vous en premier ?

PARTICIPER : …à la discussion sur la conservation et les modes de vie saine ; à la marche sur sentier comme loisir et comme opportunité d’apprendre ; en développant votre sentiment d’appartenance à la communauté. La mission de conservation nécessite un engagement.  Voulez-vous participer ?

CONTRIBUER : …à un mode de vie saine impliquant des choix respectueux pour l’environnement ; en investissant votre passion pour une qualité de vie ; au travail de la Fondation et de la Fiducie Massawippi, financièrement, en tant que donateur de terres, ou en tant que bénévole.  À partir de zéro, la Fondation a recueilli depuis sa création plus de 4 millions de dollars. Afin de poursuivre et d’assurer la pérennité de notre travail, nous devons créer un fonds de dotation. Les contributions revêtent de nombreuses formes. Vous pouvez vous engager dans la mission en contribuant par votre temps, vos idées, ou en apportant une contribution financière.