Camp Massawippi

Depuis sa création en 2011, la Fondation Massawippi a donné plus de 450 000 dollars à la communauté autour du lac. Bien que la Fondation recueille des fonds principalement pour la Fiducie Massawippi aux fins d’acheter des terrains et de construire et d’entretenir des sentiers, elle redonne également à la communauté.

L’un des premiers bénéficiaires des dons communautaires a été le Camp Massawippi 

Le camp, situé à Ayer’s Cliff, accueille des enfants et des adultes souffrant de handicaps physiques. Qu’il s’agisse d’un camp d’été, d’un camp de jour et de répit ou d’un camp virtuel, le camp offre un service essentiel de loisirs, d’apprentissage et de croissance dans un environnement magnifique. C’est une communauté dynamique qui dispose d’un personnel dévoué qui revient souvent, année après année, pour y travailler. Le directeur par intérim, M. Jed Richman, a lui-même été conseiller du camp pendant trois ans dans les années 70.

En 2013, la Fondation Massawippi a accordé une subvention au camp pour qu’il puisse construire un sentier sécuritaire et vert, adapté aux fauteuils roulants, et ainsi faciliter l’accès à la plage.

Pensant toujours à l’avenir, le conseil d’administration du camp cherche à améliorer les installations de la cuisine afin de les rendre accessibles pour les programmes éducatifs. Ils prévoient aussi construire un potager et auront besoin de jardiniers bénévoles pour son entretien. Ils cherchent aussi des bénévoles pour enseigner le jardinage aux campeurs.  Souhaitez-vous PARTICIPER à ce projet ?

2021 est le 70e anniversaire du Camp et coïncide avec le 10e anniversaire de la Fondation Massawippi. Nous en profitons pour souligner ensembles nos alliances stratégiques. Elles sont la clé pour bâtir une communauté. Des gens qui aident des gens c’est INVESTIR dans notre communauté ! 

Pour en savoir plus sur la campagne de financement de la salle à manger du Camp Massawippi, simplement cliquez ici.

Les Quatre Vallons

Alors que nous célébrons le 10e anniversaire de la Fiducie de conservation et la Fondation Massawippi, notre voisin M. Gilbert Beaupré entretient ses pistes de ski de fond depuis plus de 40 ans. M. Beaupré a décidé d’aménager ces pistes en 1977 et depuis il entretient plus de 12 kilomètres de pistes chaque hiver. C’est un travail qu’il fait par passion.

Le circuit traverse plusieurs propriétés privées. Afin de pouvoir ouvrir  les sentiers, M. Beaupré doit donc obtenir un droit de passage saisonnier de chacun des propriétaires.  Dès l’automne, il renouvelle ces autorisations. Puis il coupe les broussailles qui pourraient gêner les skieurs. Avec l’aide de sa famille et de son épouse Yvette Beaupré, qui agit comme secrétaire, il gère les pistes. Vous le trouverez toutes les fins de semaines au kiosque situé derrière le centre communautaire de Sainte-Catherine de Hatley. C’est le point d’entrée. Une adhésion annuelle coûte 35 $ ou 70 $ pour une famille. Vous pouvez aussi payer le tarif journalier de 4 $.

Le circuit offre tous les charmes de la campagne : des boisés, des sentiers surélevés et des paysages panoramiques. Le circuit est exigeant pour les skieurs car le terrain est très vallonné. Le sentier commence par une montée dans un champ d’où le skieur a une superbe vue du Mont Orford, puis il ne cesse de monter et de descendre sur le parcours. Là où il y a des vallées, il y a des collines ! À un moment donné, la piste de ski de fond traverse le sentier de la Fiducie Massawippi et à d’autres endroits, la piste de ski et le sentier de raquettes sont parallèles.

Le numéro de téléphone de contact est celui de son domicile. Mme Beaupré répond aux appels. Gilbert a ri en me disant que parfois les gens appellent tard le soir, s’attendant à laisser un message dans une boîte vocale d’un numéro d’affaires. Après 22 heures, il ne répond plus.

M. et Mme Beaupré ne se voient pas beaucoup en hiver car Gilbert est occupé 7 jours sur 7 à préparer et à gérer la billetterie.
Avant il faisait aussi du ski, avec sa famille. Mais il ne fait plus de ski et ses enfants ont déménagé. Lorsqu’ils viennent en visite, ses enfants aiment toujours aller sur les pistes.

Un site internet, une page Facebook, d’autres comptes de médias sociaux ? Non, il n’a pas besoin de marketing. Les gens découvrent les sentiers grâce à leurs amis et par le bouche à oreille.

Un peu comme le sentier Massawippi, les pistes de ski Les Quatre Vallons sont une perle rare pour les amateurs de plein air des Cantons de l’Est.

 » Grâce aux droits de passage offerts par les nombreux propriétaires, dont la Fiducie Massawippi, nous pouvons offrir de très beaux sentiers « , dit Gilbert Beaupré, qui attend avec impatience l’arrivée de la saison hivernale chaque année.

Les Quatre Vallons continueront d’exister tant que M. Beaupré restera passionné. Il a l’intention de maintenir le circuit pittoresque aussi longtemps que possible.

Adresse:
76 Rue la Grande, Sainte-Catherine-de-Hatley, (Québec)
Téléphone : 819 843-7324

Échange : Mahicans Diamond, directeur de l’équipe de construction des sentiers avec Hélène Hamel, coordonnatrice communautaire.

Exchange: Mahicans Diamond, director of the trail construction team with Hélène Hamel, community coordinator.

Lorsque j’ai interviewé Mahicans Diamond plus tôt cette année, j’ai été frappée par son amour profond de la forêt ainsi que par sa personnalité sereine. Vous pouvez sentir qu’il tire un immense plaisir à travailler dans la nature et à construire des sentiers de qualité qui invitent ceux qui les empruntent à découvrir la forêt. Il croit fermement aux bienfaits que procure la forêt pour la santé.

Son travail commence au printemps avec la planification des nouveaux sentiers. Il sillonne littéralement la forêt afin de couvrir autant de nouveaux terrains que possible. Il assimile le terrain à partir de la base. Puis, à l’aide de cartes et du contremaître des sentiers, Matthew Cleary, il planifie le tracé en tenant compte de la pente, du débit de l’eau (au ruissellement du printemps,) des arbres et de la végétation. Il évite les zones écologiquement sensibles et fait en sorte de les protéger en gardant les sentiers bien en dehors de ces environnements.

La longueur maximum de voie pédestre par secteur est limitée à la longueur de son périmètre. Mahicans a fait de ce projet le projet de sa vie. Il continuera tant que la Fiducie pourra se permettre de supporter ses services, pour porter la distance des sentiers jusqu’à leur maximum. Comme dit Mahicans : « Cela dépend aussi de la collecte de fonds ! »

Très peu d’équipements mécaniques sont utilisés pour la construction des sentiers. Mahicans et Matthew ont été tous deux formés auprès d’autres entreprises qui utilisent toutes les techniques, de la mécanique à la main. Ces connaissances leur permettent de choisir les meilleures méthodes pour leur mission et ce avec un minimum d’intrusions mécaniques.

L’arsenal d’équipements indispensables comprend le McLeod, le Pulaski et le Mattock. Cela peut paraître drôle ou étrange, mais ce sont les vrais noms des outils essentiels à l’équipe.

McLeod

Pulaski

Mattock

 

 

La philosophie de Mahicans est d’utiliser les matériaux dont il dispose. Il y a évidemment une économie de coûts, mais il y a aussi un facteur écologique. Le seul matériau étranger est le bois utilisé pour la construction des ponts et parfois des escaliers. Quand les matériaux ne sont pas disponibles dans la nature, ils cherchent à recycler. Un bel exemple : ils ont choisi de réutiliser de vieux poteaux de téléphone pour fabriquer les escaliers près de la plage Ethan. Comme il l’a dit : « Nous sommes des maçons, des bûcherons, des charpentiers, mais surtout des paysagistes » qui choisissent les bons matériaux pour rendre chaque marche agréable. Les sentiers sont construits pour durer. Mahicans aimerait que ses petits-enfants profitent du résultat de son travail.

Pendant l’été, il engage des étudiants pour compléter l’équipe professionnelle. Les étudiants sont formés à l’art de la construction de sentiers. Certains survivent aux moustiques et reviennent même pour un deuxième été, d’autres passent à autre chose. Quoi qu’il en soit, ils apprécient tous le temps qu’ils passent dans la forêt, à voir la faune et à acquérir de nouvelles compétences.

Mahicans termine la saison de construction en novembre. Lorsqu’on lui a demandé ce qu’il allait faire pendant l’hiver, il a répondu avec un grand sourire : « Travailler sur ma propre maison et tous les projets que je n’ai pas pu faire pendant l’été. »
Une courte interview vidéo de Mahicans est disponible sur le site web.

Profil : Louise Ransom

Le mois dernier, notre profil a présenté David Rittenhouse, un des premiers membres du conseil de la Fondation et Fiducie Massawippi.

Ce mois-ci, nous aimerions vous parler de Louise Ransom, la toute première personne à faire don de son terrain afin qu’il soit préservé et conservé à perpétuité. Elle a mené la charge avec son don et a également donné de l’argent pour créer une dotation afin de couvrir les dépenses futures. Elle était notre PREMIÈRE HÉROÏNE !

Louise Ransom est une New-Yorkaise.  Sa famille, comme beaucoup d’autres américains de la région, venait au lac depuis des générations. Jeune fille, elle est venue avec sa famille rendre visite à sa grand-mère qui avait une propriété sur le lac. Son père adorait faire de la voile sur son voilier, Sadie.

Son arrière-grand-mère avait acheté le chalet en 1919 de Frank McNulty. Son père a hérité du chalet en 1943 et Louise en est devenue propriétaire en 1952. En plus d’être un fervent marin, son père était également secrétaire du North Hatley Club. Louise travaillait à Manhattan en publicité. Elle venait chaque été au mois d’août. En 1981, elle a vendu le chalet à son neveu, Warren Ransom.
Cependant, elle a conservé une petite parcelle de terre qu’elle a donnée à la fondation en 2012. La propriété de cinq acres et demie est une forêt qui contient une flore importante dont des espèces menacées. La fiducie réfère à cette propriété comme la « Louisiana » car c’est le nom affectueux que lui ont donné les membres de sa famille lorsque Louise l’a achetée pour elle-même.

Louise a donné la propriété à la fiducie parce qu’elle voulait en assurer la protection. Après une conversation avec Tom Wilcox elle a compris que la montagne était menacée par le développement.

Aujourd’hui elle vit à Manhattan, toujours dans le même appartement où elle a emménagé en 1961. Elle se souvient des étés passés au lac et espère que les changements depuis ne sont pas trop importants. Elle n’y est pas revenue depuis le début des années 2000.

Nous nous sommes promis de nous échanger quelques photos. Elle est curieuse de voir à quoi ressemblent le lac et le village aujourd’hui. Nous sommes curieux de voir à quoi ressemblait le village lorsque Louise y passait ses vacances.  Nous partagerons ses photos avec vous.

L’histoire de Louise s’inscrit dans une riche tradition de séjours passés au Canada par des Américains qui voulaient échapper à la chaleur du sud et aux grandes villes. Son don fait maintenant partie de la tradition de conservation des propriétaires terriens qui reconnaissent le besoin urgent de protéger les forêts et le bassin versant. En conservant la terre, la fiducie Massawippi est un acteur dans la préservation de la beauté naturelle du lac et des terres environnantes pour les générations à venir.

Si vous souhaitez en savoir plus sur le don de terres à la fiducie Massawippi, veuillez nous envoyer un courriel à [email protected]

Profil : des gens qui font la différence.

David Rittenhouse a été l’un des membres fondateurs et des premiers administrateurs de la Fondation et Fiducie Massawippi. Ses amis et collègues fondateurs se souviennent avec affection de David, qui a tiré la sonnette d’alarme après avoir remarqué que le développement sur le versant ouest du lac Massawippi pouvait représenter une menace sérieuse pour l’environnement. Un groupe de 20 citoyens concernés s’est réuni pour discuter de la question, à la suite dequel David a pris sur lui de ramasser la balle pour rechercher des solutions potentielles. Ses efforts ont abouti à la création de la Fondation et la Fiducie en 2011. Malheureusement, David est décédé le 16 août 2011 avant de voir une seule propriété protégée. Aujourd’hui, la Fondation et la Fiducie protègent 1200 acres de forêt vierge dans la vallée du Massawippi et ont construit plus de 12 kilomètres de sentiers publics.

DAVID RITTENHOUSE (1943-2011) Directeur fondateur du Centre d’entrepreneuriat Dobson-Lagassé de l’Université Bishop’s, à Lennoxville, au Québec. Professeur, directeur fondateur du département d’art dramatique de l’Université Bishop’s, de 1966 à 1981. Une force créatrice au sein de la Fondation Massawippi Foundation et de la Fiducie de Conservation Massawippi Trust qui s’occupe à la fois de la communauté et de la conservation des terres dans la vallée du Massawippi, au Québec.

Champignons sauvages de la forêt

Mahicans Diamond nous a aidés à identifier ce spécimen vu juste à côté de la piste.
Le nom commun est Hemlock Varnish Shelf (nom latin : GANODERMA, tsugae). Il ressemble beaucoup au Lucid Bracket, nom commun, (nom latin : GANODERMA, resinaceum).  Ils se distinguent par les troncs morts sur lesquels ils poussent (l’un sur les arbres à feuilles caduques, l’autre sur la pruche) ainsi que par la longueur de leur pied/tige. Le plateau de vernis Hemlock (Hemlock Varnish Shelf) a une tige plus longue, le ganoderme résineux (Lucid Bracket) n’a pratiquement pas de tige.

Je crois que le Lucid Bracket est communément appelé Reishi et qu’il est connu pour ses propriétés médicinales (antitumorales, immunitaires, réductrices de cholestérol, longévité, etc.) ). Il est consommé sous forme de thé, car il est très coriace.

Je pense que le champignon de plateau de vernis est communément confondu avec le Reishi, et nous en avons beaucoup dans les forêts de pruche des Cantons de l’Est.

Lorsque vous profitez de nos sentiers et de la nature, vous devez le faire avec vos yeux; les souvenirs que vous pouvez emporter seront dans votre appareil photo. Nous vous rappelons que vous devez rester sur les sentiers et que vous ne pouvez pas ramasser de champignons ni cueillir de fleurs ou autres plantes sur la propriété de la fiducie de conservation. C’est une aire protégée et nous comptons sur vous pour la respecter.

Attention/Danger :
Ne consommez jamais un champignon si vous n’êtes pas certain de son identité et de sa comestibilité et si vous n’êtes pas conscient des réactions qu’il peut provoquer.  En raison de la similitude entre les variétés de champignons, il faut être très prudent lorsqu’on ramasse des champignons sauvages.

MARQUAGE DE NOUVELLES PROPRIÉTÉS

Qu’est-ce que le marquage ?

Afin d’aider à identifier les limites des terrains sous la tutelle de la Fiducie de conservation Massawippi, des étiquettes jaunes sont clouées (d’un pouce de profondeur seulement) dans les arbres. Chaque étiquette est placée juste au-dessus du niveau des yeux, visible d’un arbre à l’autre le long de la limite de la propriété.
Elles indiquent aux passants qu’il s’agit d’une terre conservée, une écorégion qui contient des forêts vierges et fait partie du bassin versant du lac Massawippi. De nombreuses espèces de faune et de flore dépendent du couvert forestier.
Les forêts fournissent d’autres avantages indirects. Elles jouent un rôle clé dans le maintien de la qualité de l’eau et dans la limitation du dioxyde de carbone, un véritable problème en période de changement climatique.
En octobre, deux bénévoles du conseil d’administration de la Fondation Massawippi se sont joints à David Brisson, biologiste de l’association Corridor appalachien, pour marquer deux nouvelles propriétés.