Programme d’éducation – C’est lancé !

Quels sont nos cinq sens ?
Jessica Adams pose la question aux élèves au parc Scowen.

Dans quelle saison sommes-nous actuellement ? Quand a-t-elle officiellement commencé ? Et si nous n’avions pas de calendrier, quels sont les signes qui indiquent que l’automne est à nos portes ? Sommes-nous les seuls êtres vivants à remarquer ces changements ? Que se passe-t-il dans la nature lorsque l’automne arrive ?

Ce ne sont là que quelques-unes des questions que nous avons posées à chaque groupe d’élèves qui ont foulé les sentiers du parc Scowen dans le cadre du programme d’éducation à la nature de la Fondation Massawippi. Coordonné et animé avec l’aide de Nature Nerding, l’objectif du programme est de relier les jeunes de la région à leur patrimoine naturel en leur offrant la possibilité d’explorer, de découvrir et d’apprécier la nature au fil des saisons. La vision à long terme est d’aider à cultiver une connexion si forte, si innée, que les jeunes développent un sentiment d’appartenance et une préoccupation personnelle pour le monde naturel. Comme beaucoup le savent peut-être, l’un des dictons préférés de la Fondation est devenu :
« Nous protégeons ce que nous aimons. Nous aimons ce que nous connaissons ».
Chaque sortie du programme crée un espace pour que les jeunes puissent vraiment connaître

  Chaque sortie du programme crée un espace pour que les jeunes puissent vraiment connaître le monde naturel dans leur propre milieu. Il ne s’agit pas nécessairement de retenir des faits et de répéter les informations apprises, mais plutôt d’embrasser sa curiosité, de s’engager avec son environnement et d’acquérir progressivement un sentiment de familiarité et de conscience de la nature avec chaque expérience.

De mi-septembre à mi-octobre, nous avons eu le plaisir d’accueillir neuf groupes scolaires pour un total d’environ 150 élèves ! Les élèves nous ont rejoints en provenance d’écoles françaises et anglaises des villes de North Hatley, Ayer’s Cliff, Waterville et Stanstead. Le programme, qui s’adressait aux élèves de troisième et quatrième année, avait pour thème « Les merveilles de l’automne » et comportait une chasse au trésor invitant les élèves à utiliser tous leurs sens pour observer et interagir avec la nature tout en posant des questions sur la façon dont chaque élément ou « merveille » était lié à la saison automnale. En plus d’attiser la curiosité des élèves pour le monde naturel, le programme de l’automne visait à faire découvrir le parc Scowen aux élèves et, en même temps, à leur faire réfléchir à ce que signifie une sortie dans la nature sûre et respectueuse.

Parmi les points forts du programme de cette saison, citons l’observation de couleuvres rayonnantes dans la couverture de feuilles mortes, l’apprentissage de phénomènes peu connus mais intéressants tels que les galles de chardon, les gouttes de hêtre et les sores de fougère, et bien sûr, l’observation de la grande variété de champignons fascinants qui poussent dans toutes sortes d’endroits intéressants le long des sentiers ! Loupes à la main et jumelles à la disposition, les élèves ont laissé leur émerveillement et leur curiosité les guider. Ils ont vu des choses intéressantes et ont appris de nouveaux termes, mais surtout, ils ont posé de bonnes questions et ont partagé leurs découvertes et leur enthousiasme avec les autres.

Le programme d’automne s’étant achevé, nous réfléchissons à la saison que nous venons de vivre et à l’année à venir tout en débordant de gratitude et de joie. Nous sommes reconnaissants envers chaque personne participant au programme, que ce soit en tant qu’éducateur ou en tant qu’élève. Chaque groupe a sa propre personnalité et son énergie, les étudiants apportant avec eux une nouvelle perspective sur le parc et les merveilles à contempler. Aucune sortie n’a été identique cette saison, et il en sera de même en hiver et au printemps. C’est un cadeau ! Nous sommes aussi incroyablement reconnaissants à la Fondation Massawippi d’avoir rendu ce programme possible. Au cours de l’année dernière, la Fondation a très délibérément porté son attention sur l’éducation, qui fait partie intégrante de son mandat général de conservation. Non seulement cela a impliqué le recrutement d’une personne pour concevoir et diriger le programme, mais le programme s’efforce d’offrir aux écoles une expérience clé en main, allant de la fourniture d’une collation et d’une boisson à chaque sortie au paiement du transport en autobus de chaque groupe. Tout cela dans le but d’encourager et de faciliter la participation des écoles, en aidant à connecter autant de jeunes que possible avec la nature.

Enfin, nous avons du mal à contenir notre enthousiasme ! En pensant à l’avenir du programme éducatif, nous voyons un monde de possibilités. Après avoir reçu les commentaires de plusieurs enseignants, nous sommes heureux d’apprendre que les élèves attendent déjà avec impatience la visite d’hiver… et nous aussi ! Le programme en est à sa première année inaugurale et si la saison d’automne est une indication, nous sommes prêts pour une année incroyable remplie d’émerveillement et de plaisir !
Jessica Adams, Nature Nerding


   

Protégeons ce qui nous est le plus cher MAINTENANT Mardi je donne

Protégeons ce qui nous est le plus cher MAINTENANT 

Mardi je donne

Vous cherchez un cadeau unique à offrir à quelqu’un pour Noël ?
Pourquoi ne pas faire un don à leur cause préférée et avoir un impact positif sur l’environnement.

 

En donnant à la Fiducie de conservation Massawippi, vous nous aidez à :

  • poursuivre notre mission d’intendance et de protection des terres écologiquement sensibles de la vallée Massawippi ;

  • construire des sentiers afin de fournir à la communauté un accès gratuit à la nature pour la santé et le bien-être ;

  • financer notre programme éducatif (NOUVEAU EN 2022 !) destiné aux élèves des écoles primaires locales.

    Nous protégeons ce que nous aimons et nous aimons ce que nous connaissons.

Le défi, la relève, le futur

Une fondation sans but lucratif a besoin d’une bonne gouvernance et d’un plan de relève pour les membres de son conseil d’administration. Grâce au travail assidu de nos membres fondateurs, nous avons les deux.

Ils ont défini les critères pour devenir membre du conseil.
Les voici :
1. Être membre de la Fondation Massawippi Foundation
2. Avoir 18 ans ou plus
3. Priorité accordée aux résidents et résidentes à temps plein et à temps partiel de la vallée Massawippi
4. Capacité à communiquer en français et en anglais
5. Avoir des liens avec la vallée Massawippi
6. Posséder au moins deux des quatre critères suivants : richesse, travail, sagesse, jugement
7. Intérêt marqué pour les activités de la Fondation
8. Intérêt et capacité à assister à toutes les rencontres du conseil d’administration, en personne ou par vidéoconférence
9. Implication antérieure ou actuelle au sein d’organismes de conservation de la nature

Nous vous présentons le profil de quatre nouveaux membres qui se sont joints à l’équipe en 2021-2022. Deux seront présentés ce mois ci et deux en janvier. Notre conseil, composé de 11 membres, est maintenant complet. Vous en apprendrez plus sur eux à mesure que leur rôle au sein de la Fondation évolue. D’ici là, aidez-nous à leur souhaiter la bienvenue dans l’équipe !

Nous vous présentons…

Claude Séguin

Titulaire d’un baccalauréat en administration des affaires de HEC Montréal ainsi que d’une maîtrise et d’un doctorat en administration publique de l’Université de Syracuse, dans l’État de New York, Il a commencé sa carrière dans le secteur public dans les années 1980 et a terminé comme sous-ministre des Finances du Québec en 1987. Il a ensuite occupé divers postes dans le domaine des finances et de la haute direction chez Téléglobe, CDP Capital et placements privés à la Caisse de dépôt et placement du Québec (CDPQ). Il s’est joint par la suite au Groupe CGI. Il est actuellement président du conseil d’administration du Fonds de solidarité FTQ depuis 2018.
Au cours des années, il a été impliqué dans plusieurs levées de fonds dont Centraide du Grand Montréal et la Fondation des 24 heures de Tremblant.

Pourquoi Claude tenait-il à s’impliquer dans la Fondation Massawippi?
 

« Étant résident sur les rives du lac Massawippi depuis plus de 30 ans, j’ai été impressionné par l’ampleur des réalisations de la Fondation Massawippi non seulement par ses acquisitions considérables de territoires dans le bassin versant du lac, mais aussi par la qualité des aménagements qui y ont été réalisés pour le bénéfice de tous. Et tout cela par un petit groupe de gens vraiment dédiés à la qualité de l’environnement de notre région et à la qualité de vie des gens qui y habitent ou qui y trouvent repos et paix. Mon épouse et moi avons convenu de non seulement soutenir financièrement la Fondation, mais aussi de nous y impliquer personnellement pour contribuer à son développement et l’aider à réaliser ses projets si prometteurs. »


Martin Primeau

Membre du Service de protection contre les incendies de la ville de Sherbrooke depuis près de 25 ans, Martin est actuellement chef aux opérations. Il a déjà été capitaine du service des incendies de North Hatley entre 2002 et 2005. Impliqué en politique de 2005 à 2021, Martin a d’abord été conseiller municipal pour finalement devenir maire du Canton de Hatley. Pendant son mandat, il a contribué à créer la Régie incendie Memphrémagog Est; appuyé la construction de l’hôtel de ville avec des salles polyvalentes; créé un comité participatif pour le développement de la vallée Massawippi (acquisition de la plage d’Ayer’s Cliff) et appuyé la participation financière pour le mont Orford. Martin est titulaire d’un baccalauréat de l’Université de Sherbrooke et d’une multitude de certificats dans le domaine de la prévention des incendies et de la sécurité.

Pourquoi Martin tenait-il à s’impliquer dans la Fondation Massawippi?
« À mon arrivée dans la région de l’Estrie, ma première implication au niveau municipal fut de m’impliquer dans le comité consultatif en environnement de ma municipalité. Ce fut pour moi une façon de protéger mon milieu de vie et de conscientiser la population à sa conservation. Peu de temps après, j’ai eu la chance de me joindre au conseil municipal de cette même municipalité. J’ai rapidement remarqué l’implication de plusieurs citoyens et organismes afin de promouvoir la protection de l’environnement. Bien que l’aspect protection soit majeur dans la vision de ces organismes, pour moi il était important que l’aspect éducation soit présent dans les objectifs et surtout sur le terrain.

La Fondation Massawippi répond très bien à cette vocation d’éducation. Ce fut pour moi un élément important quand on m’a demandé de me joindre à leur équipe. Étant un utilisateur depuis le tout début des nombreux sentiers qu’ils offrent à la communauté, j’ai pu constater la rigueur et le souci de bien faire les choses qui se reflète au quotidien dans cette organisation. La Fondation est un partenaire complémentaire à la mission des municipalités et demeure à l’écoute des gens qui les composent. Notre région a eu la chance d’avoir des personnes visionnaires qui voulaient s’impliquer à protéger leur patrimoine environnemental tout en s’impliquant activement dans leur communauté. C’est un réel plaisir pour moi aujourd’hui de pouvoir à mon tour contribuer à l’accessibilité de nos terres et nos lacs maintenant et pour les générations futures. »
(Martin est membre du conseil d’administration de la Fondation et fiduciaire de la Fiducie de conservation Massawippi.)

Une fois que c’est parti, c’est parti pour toujours! COP15

COP15 Montréal, 15 déc. 2022

 

L’un des objectifs clés de la COP15 est l’objectif 30 x 30, qui vise à protéger 30 % des environnements naturels terrestres et marins de la planète d’ici 2030.

Margot Heyerhoff, qui est une fiduciaire de la Fiducie de conservation Massawippi (FCM), a fait une présentation lors de la COP15 le 15 décembre, visant à inspirer les participants en racontant l’histoire de la FCM, encadrée par les 4 principes de la conservation (préservation, recherche, récréation et éducation). Margot les a guidés à travers les humbles débuts de la fiducie, les défis, les succès, la croissance en taille et en portée, le pouvoir des bénévoles passionnés et les nombreuses leçons apprises en cours de route. Il s’agit d’une histoire passionnante, racontée avec brio, qui a été accueillie avec enthousiasme et le plus souvent décrite par les participants comme « inspirante ».

L’énergie dans la salle était palpable et positive.

Les présentations de la journée étaient axées sur la biodiversité et l’accélération de la conservation dans le sud du Québec. Parmi les participants figuraient le ministre de l’Environnement et des Changements climatiques du Québec, des organismes de conservation et des partenaires, ainsi que les maires de Montréal, de la Montérégie et des Cantons.

Les messages clés étaient les suivants
– Le renforcement de l’écosystème des partenariats de conservation dans le sud du Québec et l’investissement du gouvernement dans cet écosystème.
– L’urgence face à la pression économique croissante sur l’aménagement du territoire, le changement climatique et l’augmentation spectaculaire de la flore et de la faune qui migrent des États-Unis vers le sud du Québec.
– Nous n’avons qu’une seule chance en matière de conservation ; une fois que c’est parti, c’est parti pour toujours.

L’Association du Corridor appalachien et Nature Action Québec (NAQ) ont fait un excellent travail en coordonnant l’événement et en nous soutenant. Nous avons beaucoup appris au cours de la journée, nous avons rencontré de nouveaux partenaires de conservation, nous nous sommes fait de nouveaux amis et nous avons clairement fait connaître la Fiducie de conservation Massawippi.

Ce qui s’est passé lors de la COP 15 :
  • Adoption d’un cadre équitable et complet assorti de les ressources nécessaires à la mise en œuvre.
  • Des objectifs clairs pour lutter contre la surexploitation, la pollution, la fragmentation et les pratiques agricoles non durables.
  • Un plan qui préserve les droits des populations autochtones et qui
    autochtones et reconnaît leurs contributions en tant que gardiens de la nature.
  • Le financement de la biodiversité et l’alignement des flux financiers sur la nature afin d’orienter les finances vers des investissements durables et les éloigner des investissements durables et des investissements nuisibles à l’environnement.
Q : C’est quoi la COP 15 ?
R : Pour ceux pour qui c’est encore obscur c’est quoi la COP 15, nous vous invitons à visionner
cette section très éclairante du site de Nature-Québec (NAQ) et il y a aussi un petit vidéo résumé : https://naturequebec.org/la-cop15

Q : Comment Corridor appalachien était directement impliqué ?
R : Le 15 décembre : en co-organisateur avec NAQ et la Coalition des Montérégiennes ils
organisent une journée consacrée à promouvoir l’importance de poser des actions pour le Sud du Québec et ce, avec les municipalités (et villes) pour accélérer la conservation dans le Sud du Québec.

Q : Qu’est-ce qui a été annoncé lors de la COP15 ?
R : Protection de la biodiversité – Québec annonce 650 M$ en vue d'un ambitieux Plan Nature pour 2030
Le gouvernement du Québec a annoncé plusieurs mesures, lors de la COP15, dont la mise en place du Plan nature 2030, qui prévoit des investissements de 650 millions de dollars sur sept ans. Ce plan vise l'atteinte de la prochaine cible mondiale de conservation de 30 % du territoire planétaire d'ici 2030.

Ici Radio Canada, Stéphane Bordeleau
Publié le 15 décembre 2022
Invité à prendre la parole jeudi matin à la COP15 de Montréal, le premier ministre du
Québec, François Legault, s’est engagé à déposer dès la prochaine session
parlementaire un projet de loi sur la protection de l’eau qui prévoit, entre autres, une
hausse des redevances sur l’eau puisée dans la province.
« Dans les prochaines années, les réserves d’eau douce vont devenir de plus en plus précieuses. On doit les protéger. »
— Une citation de  François Legault, premier ministre du Québec

Devrais-je partir ou bien rester? Les oiseaux et les hivers québécois

Écrit par Jessica Adams (Nature Nerding)

Les hivers québécois peuvent être difficiles pour nous, les humains. Que nous ayons choisi de vivre ici ou que nous nous soyons retrouvés ici pour des raisons indépendantes de notre volonté, les jours plus courts, la neige et le froid nous affectent tous et toutes à un certain moment. Heureusement, ces facteurs nous empêchent rarement de combler nos besoins de base. Lorsque nécessaire, nous pouvons nous réfugier dans notre maison ou refaire nos provisions en faisant un simple saut à l’épicerie. Bien qu’il ne soit pas toujours facile de s’épanouir l’hiver, survivre ne pose que rarement problème grâce au confort dont beaucoup d’entre nous bénéficient.

Bien entendu, les espèces sauvages ne bénéficient pas du même confort que les humains. C’est pourquoi les plantes, les animaux et les champignons ont recours à des stratégies (qu’on appelle aussi adaptations) pour assurer leur survie jusqu’à la prochaine saison de reproduction. Le groupe des oiseaux emploie toutes sortes de stratégies fascinantes pour survivre à nos hivers rigoureux. Certains migrent sur de longues distances; d’autres vont juste assez loin pour être un peu plus confortables l’hiver; un bon nombre restent sur place et endurent l’hiver; et certains migrent délibérément vers notre région pour l’hiver.

Étonnamment, de nombreux oiseaux peuvent supporter des températures assez froides, même le supposément fragile colibri! Pourquoi alors opter pour une stratégie plutôt qu’une autre? En fait, il ne s’agit pas tant de braver la température que de garder suffisamment d’énergie pour rester au chaud malgré le froid. Dans la nature, l’énergie est la plus grande des ressources. En consommant de la nourriture, on gagne de l’énergie, mais en vaquant à ses occupations quotidiennes, comme trouver de la nourriture et voler, on en dépense. Tout comme nous budgétons notre argent, les animaux sauvages budgètent leur énergie pour ne pas se « retrouver dans le rouge » et augmenter leurs chances de survie.

En hiver, le besoin constant de rester au chaud a un impact considérable sur le budget d’énergie des animaux sauvages. Ainsi, les espèces d’oiseaux dont les sources de nourriture ne sont pas aussi facilement disponibles en hiver, voire pas du tout, auront du mal à survivre si elles ne trouvent pas de manières de compenser ce manque de ressources, par exemple en changeant de régime alimentaire ou en migrant vers des territoires plus généreux. Voilà ce qui explique pourquoi la diversité des espèces d’oiseaux que nous observons dans la forêt ou à la mangeoire change d’une saison à l’autre.

Alors qui va où, et pourquoi? Voici quatre espèces que vous connaissez peut-être et qui illustrent à quel point le monde des oiseaux est merveilleusement diversifié sur le plan de l’adaptation à l’environnement:

Colibri à gorge rubis
(Ruby-Throated Hummingbird)
Archilochus colubris

Malgré sa taille minuscule, le colibri à gorge rubis entreprend chaque année une migration spectaculaire pour aller passer l’hiver en Amérique centrale, ce qui fait de lui un grand migrateur. Dépendant du nectar des fleurs et complétant occasionnellement son alimentation par de petits insectes, il se retrouve avec de moins en moins d’options à mesure que l’automne s’installe. Ainsi, si le colibri peut effectivement survivre à des températures froides (dans la limite du raisonnable), il est limité dans sa capacité à consommer suffisamment de ressources pour compenser la perte d’énergie nécessaire pour se garder au chaud.

 

Merle d’Amérique
(American Robin)
Turdus migratorius

Le merle d’Amérique, que l’on associe souvent à l’arrivée du printemps, est considéré comme un oiseau résident ou un petit migrateur. Certains pensent qu’il prend le large et migre vers le sud comme de nombreux autres passereaux, mais en réalité, ses mouvements saisonniers dépendent en fait de la disponibilité de la nourriture et de toute condition environnementale pouvant affecter sa capacité à chercher de la nourriture.
En été, le merle se nourrit d’insectes et autres invertébrés ainsi que d’une variété de fruits tels la cerise de Virginie, le fruit du cornouiller et les baies de genévrier. Pendant les mois les plus froids, lorsque les invertébrés se font rares, le merle migre sur une courte distance à la recherche de plus de ressources ou bien il reste dans les environs s’il y a suffisamment de baies disponibles sur son territoire d’hiver. Contrairement aux espèces qui migrent sur de plus grandes distances, le merle se déplace juste assez loin pour trouver plus de ressources et ne suit pas nécessairement un itinéraire direct, mais vagabonde plutôt d’un endroit à l’autre à la recherche de fruits. Il peut également être incité à se déplacer en raison de conditions météorologiques qui rendent la recherche de fruits trop difficile, comme une tempête de neige.

 

Mésange à tête noire
(Black-Capped Chickadee)
Pœcile atricapillus

La mésange à tête noire nous fait l’honneur de son agréable présence toute l’année et est donc considérée comme un résident. Les espèces résidentes sont généralement bien équipées pour passer l’hiver et la modeste mésange possède certaines des techniques d’adaptation les plus intéressantes pour l’aider à survivre.

Afin de s’assurer un apport énergétique suffisant, la mésange va modifier son régime alimentaire et son mode de recherche de nourriture. En été, son régime se compose de 80 à 90 % d’insectes, et ce pourcentage tombe à environ 50 % en hiver, lorsque les baies et les graines sont plus facilement disponibles. De plus, en cherchant de la nourriture avec d’autres oiseaux, les mésanges augmentent leurs chances de trouver des ressources, car elles couvrent plus de terrain et communiquent avec le reste du groupe lorsqu’elles tombent sur une source de nourriture. Elles se constitueront également des réserves sur lesquelles elles pourront compter lorsque les autres sources de nourriture viendront à manquer. À l’automne, la mésange travaille d’arrache-pied pour stocker de la nourriture partout sur son territoire. Elle cache des centaines de graines dans des trous d’arbres, sous des morceaux d’écorce et dans toutes sortes d’autres petits endroits avec l’intention d’y revenir en cas de besoin. Elle se rappelle toutes ses cachettes grâce à une adaptation physiologique fascinante. Chaque automne, la partie du cerveau de la mésange responsable de la mémoire spatiale croît d’environ 30 % pour l’aider à se rappeler où elle a caché sa nourriture. C’est le merveilleux monde de la nature!

Dans la stratégie de survie de la mésange, limiter l’énergie dépensée pour se réchauffer est tout aussi important que de se procurer suffisamment de nourriture. Pour gérer le froid, la mésange gonfle régulièrement ses plumes, ce qui augmente la couche d’isolation autour de son corps et l’aide à maintenir sa température interne (ce qui lui donne un air dodu particulièrement adorable). Lors des nuits très froides, elle trouve un abri où se percher et entre dans un état d’hypothermie contrôlée, abaissant sa température corporelle de manière drastique (d’environ 9 °C) afin de réduire le taux de perte de chaleur (et sa consommation d’énergie) pendant la nuit. La mésange se sert aussi des frissons pour se réchauffer, mais ceux-ci peuvent être si intenses qu’ils épuiseront la plupart de ses réserves de graisse, l’obligeant à les renouveler le jour suivant.

 

Sizerin flammé
(Common Redpoll)
Acanthis flammea

Le sizerin flammé se retrouvera dans notre coin de pays en hiver (ou plus au sud) en fonction de la croissance de sa population et de sa capacité à se nourrir, et c’est pour cette raison qu’on le considère comme un migrateur éruptif. Un peu comme le merle, il adapte ses mouvements hivernaux d’une année à l’autre en fonction de la disponibilité de la nourriture. Le sizerin flammé habite la toundra arctique et la forêt boréale, mais s’il connaît une augmentation de population une saison suivie d’une pénurie de nourriture la saison suivante, il migrera plus au sud. Cela semble se produire tous les deux ans environ. Lorsqu’il passe l’hiver dans notre région, le sizerin cherche des graines de bouleau et d’aulne. On sait également qu’il visite les mangeoires à oiseaux qui contiennent des graines de millet, de chardon et de nyjer.

Originaire d’un environnement beaucoup plus hostile, le sizerin connaît bien le froid et a développé des mécanismes d’adaptation pour l’aider à affronter les conditions extrêmes. Pour réduire le temps passé à s’exposer aux éléments lorsqu’il cherche de la nourriture, le sizerin se sert d’une poche dans sa gorge (diverticule) pour emmagasiner des graines jusqu’à ce qu’il trouve un endroit plus abrité pour les manger. Cette particularité maximise sa capacité à amasser des graines dans des conditions pénibles (et énergivores). Lors des nuits particulièrement glaciales, le sizerin se sert des propriétés isolantes de la neige pour, croyez-le ou non, percer la neige avec sa tête puis creuser un tunnel d’environ un pied pour s’y reposer pendant la nuit. Cette stratégie efficace est aussi utilisée par d’autres oiseaux, comme la gélinotte huppée.

Le mois de janvier ne représente pas la même chose pour tout le monde. Que vous aimiez l’hiver, que vous le détestiez ou que vous arriviez simplement à le tolérer, le fait de vous intéresser à la nature peut vous offrir une nouvelle perspective appréciable (et parfois bien nécessaire). Les espèces dont nous venons de parler ne sont que quelques exemples de toute la magie qui opère. Prendre le temps de laisser aller votre curiosité et de prêter attention à ce qui vous entoure vous inspirera presque toujours de la joie et de l’émerveillement. Sur ce, quelle que soit votre humeur hivernale, je vous laisse avec quelques invitations :

Lorsque vous vous blottissez dans votre lit chaud le soir, ayez une pensée pour le sizerin flammé, qui dort très probablement sous la neige, ou pour la mésange à tête noire, qui se glisse lentement dans un état d’hypothermie contrôlée, les plumes ébouriffées.

Lorsque vous ne trouvez pas ce que vous cherchez à l’épicerie et devez aller ailleurs, pensez au merle d’Amérique qui doit parcourir des centaines de kilomètres s’il n’y a soudainement plus assez de fruits disponibles.

Lorsque vous avez l’impression que l’hiver n’en finit plus, rappelez-vous le colibri à gorge rubis qui sera de retour sans faute au printemps prochain, en même temps que les fleurs et les chauds rayons du soleil.

Et laissez-vous emporter par l’émerveillement.

 

 

Enrichissez votre vocabulaire de la nature

À partir du texte, faites des recherches sur le Web pour enrichir votre vocabulaire et essayez d’utiliser ces termes la prochaine fois que vous serez en nature et que vous ferez des observations par vous-même ou avec des amis!

  • Espèces
  • Adaptations
  • Grands migrateurs
  • Petits migrateurs
  • Résidents
  • Passereaux
  • Migrateurs éruptifs

Références

Jonathan (Joff) Elkas

Jonathan (Joff) Elkas

Joff travaille actuellement comme conseiller juridique principal chez BCE. Avocat bilingue spécialisé en droit des affaires, il possède plus de 25 années d’expérience en droit commercial général, en droit des technologies de l’information, des franchises, de la protection des consommateurs, de la vie privée et des télécommunications.
Il est diplômé de l’Université de Sherbrooke (baccalauréat en droit [L.L.B.]) et de McGill (baccalauréat en histoire, avec mention).
Joff est marié à Nancy Wells et est père de trois enfants. Il est le fils de Marlene et Sam Elkas de Sherbrooke.

Membre actif de sa communauté, il a occupé des postes dans divers conseils d’administration au cours des dernières années, notamment celui de président du North Hatley Club Inc. et de vice-président et président des communications du Pillars Trust Fund Inc. de 2015 à 2019.

Pendant son implication de plus de six ans auprès de Friends of McGill Football, il a été à la tête d’initiatives de collecte de fonds pour l’équipe d’entraîneurs. Il a été corécipiendaire du prix E.P. Taylor de McGill (2015), en reconnaissance de la création du prix Michael Soles pour le football, un fonds d’appui aux étudiants athlètes exceptionnels qui jouent au football à McGill.

Pourquoi Joff tenait-il à s’impliquer dans la Fondation Massawippi?

« L’occasion de me joindre au conseil d’administration de la Fondation Massawippi était trop belle. Mon père, Sam, a longtemps été membre du conseil. Pendant des années, il m’a parlé des grandes choses que cette petite équipe de bénévoles dévoués réussissait à accomplir pour la vallée Massawippi (et du plaisir qu’ils avaient à le faire). J’admire non seulement les réalisations de la Fondation en un peu plus de 10 ans – collecte de millions de dollars, préservation de plus de 1 200 acres de forêt – mais aussi le fait que tout le monde gagne à faire ces efforts. Ce qui importe, c’est autant la façon dont nous Ie faisons que ce que nous accomplissons.

Par exemple, l’aménagement de sentiers de randonnée écologiques sur des terres protégées a vraiment touché une corde sensible chez moi. En encourageant les résidents et les visiteurs à explorer et à s’informer sur notre milieu de façon saine et responsable, nous nous assurons qu’il continue d’être apprécié et entretenu à long terme. C’est le type d’initiatives que je cherche à appuyer et à promouvoir. Mon objectif est de veiller à ce que la Fondation continue à prospérer et à accomplir son important travail de premier protecteur de la vallée Massawippi. Je suis convaincu que nous y parviendrons en innovant sans cesse et en collaborant de manière réfléchie avec les partenaires de notre communauté.»

Bonne gouvernance

Alan Capes

Alan est ingénieur civil (Université Concordia) et titulaire d’un MBA (Université McGill). Il a consacré 35 ans de sa carrière à l’élaboration d’analyses de rentabilité et à la mise en œuvre de projets de transformation des activités de plusieurs millions de dollars, ainsi qu’à la direction de la stratégie technologique du Canadien National. Alan a fondé et dirigé la plus grande communauté d’utilisateurs de technologie ferroviaire au monde partout en Amérique du Nord, en Europe et en Asie. Il a également été invité à titre de conférencier sur les stratégies d’affaires dans plusieurs universités québécoises. À retraite, Alan a cofondé la Fondation Ruisseau Bouchard à Dorval, dont il est administrateur. Il est également administrateur de l’Exposition d’Ayer’s Cliff.

Pourquoi Alan tenait-il à s’impliquer dans la Fondation Massawippi?

« Mes parents aimaient les Cantons de l’Est et ont acheté en 1947 une petite propriété au bord de l’eau sur le lac Massawippi, qui est immédiatement devenue l’épicentre de la famille Capes depuis maintenant des générations. Nous y avons de profondes attaches. À la retraite, ma femme Lynn et moi y avons emménagé de façon permanente et la maison accueille régulièrement nos deux fils de Montréal et notre famille de l’Ontario et de la Colombie-Britannique.  Nous aimons ce territoire : le lac, les montagnes, les arbres et les rivières de la vallée Massawippi, ainsi que les voisins et les différentes communautés extraordinaires qui y cohabitent.

Je ne peux imaginer rien de plus gratifiant et de plus important que de participer à la protection et au partage de ce superbe écosystème avec les prochaines générations de membres de la famille, d’amis et d’étrangers. Forte de plus de 10 ans de remarquables succès, la Fondation Massawippi a devant elle de nombreux projets stimulants : protection de rivières, de milieux humides et de forêts, développement et amélioration de l’accès du public aux sentiers, offre d’expériences de sensibilisation et de découverte de la nature aux jeunes et collaboration avec les communautés agricoles afin d’améliorer la qualité des terres. Je suis ravi et reconnaissant de travailler sur ces projets et sur les autres à venir, avec cette équipe et ces communautés, afin d’améliorer la qualité de toute vie dans notre petit coin de planète. »

Alan Capes

COP15

Une fois que c’est parti, c’est parti pour toujours.
COP15

COP15 Montréal, 15 déc. 2022

L’un des objectifs clés de la COP15 est l’objectif 30 x 30, qui vise à protéger 30 % des environnements naturels terrestres et marins de la planète d’ici 2030.

Margot Heyerhoff, qui est une fiduciaire de la Fiducie de conservation Massawippi (FCM), a fait une présentation lors de la COP15 le 15 décembre, visant à inspirer les participants en racontant l’histoire de la FCM, encadrée par les 4 principes de la conservation (préservation, recherche, récréation et éducation). Margot les a guidés à travers les humbles débuts de la fiducie, les défis, les succès, la croissance en taille et en portée, le pouvoir des bénévoles passionnés et les nombreuses leçons apprises en cours de route. Il s’agit d’une histoire passionnante, racontée avec brio, qui a été accueillie avec enthousiasme et le plus souvent décrite par les participants comme « inspirante ».

L’énergie dans la salle était palpable et positive.

Les présentations de la journée étaient axées sur la biodiversité et l’accélération de la conservation dans le sud du Québec. Parmi les participants figuraient le ministre de l’Environnement et des Changements climatiques du Québec, des organismes de conservation et des partenaires, ainsi que les maires de Montréal, de la Montérégie et des Cantons.

Les messages clés étaient les suivants
– Le renforcement de l’écosystème des partenariats de conservation dans le sud du Québec et l’investissement du gouvernement dans cet écosystème.
– L’urgence face à la pression économique croissante sur l’aménagement du territoire, le changement climatique et l’augmentation spectaculaire de la flore et de la faune qui migrent des États-Unis vers le sud du Québec.
– Nous n’avons qu’une seule chance en matière de conservation ; une fois que c’est parti, c’est parti pour toujours.

L’Association du Corridor appalachien et Nature Action Québec (NAQ) ont fait un excellent travail en coordonnant l’événement et en nous soutenant. Nous avons beaucoup appris au cours de la journée, nous avons rencontré de nouveaux partenaires de conservation, nous nous sommes faits de nouveaux amis et nous avons clairement fait connaître la Fiducie de conservation Massawippi.

Infolettre de la FMF publié en décembre 2022

L’année en photos

À ce jour, l’année 2021 a été une année remarquable.

Nous avons célébré notre 10e anniversaire avec la collectivité, nous avons annoncé l’acquisition de terrains, nous avons procédé à l’ouverture officielle de la plage Ethan et nous avons lancé nos premiers prix du leadership agroenvironnement à la ferme.
Comme le veut l’adage, une photo vaut mille mots… alors on vous en jette ici plein la vue!

Le fiduciaire et bénévole Normand Brière ainsi que la présidente Margot Heyerhoff représentent la Fondation Massawippi et la Fiducie de conservation de Massawippi. Ils marchent sur le populaire Sentier Massawippi. (Photo : Le Reflet du Lac – Dany Jacques)


Conférence de presse : Annonce de l’acquisition du terrain no 9

 

COMMUNIQUÉ DE PRESSE Pour diffusion immédiate

LA FIDUCIE DE CONSERVATION MASSAWIPPI
AJOUTE 154 HECTARES À L’AIRE PROTÉGÉE DE LA VALLÉE MASSAWIPPI
Canton de Hatley, le 9 juin 2021 – La Fiducie de conservation Massawippi a le plaisir d’annoncer l’achat d’un terrain qui sera protégé à perpétuité dans la vallée Massawippi. Cette acquisition est l’aboutissement de trois ans de collaboration avec trois frères et sœur, qui ont réalisé le rêve de leurs parents en vendant à la Fiducie, en août 2019, 154 hectares (390 acres) de terrain boisé d’une grande richesse écologique.

La Fondation Massawippi et la Fiducie de conservation Massawippi sont deux organismes caritatifs qui sont chargés respectivement du financement et de la gestion de vastes zones protégées dans le bassin versant de la vallée du lac Massawippi.

« Au terme de plusieurs années de négociation avec la famille Eberts, la Fiducie a pu acheter la deuxième plus grande parcelle de terre dont elle assure la conservation, d’expliquer Margot Heyerhoff, présidente de la Fondation Massawippi. L’ajout de ce terrain nous permettra de préserver des forêts encore intactes et des zones marécageuses de première importance sur le plan écologique. La Fondation et la Fiducie se chargeront en outre d’aménager un nouveau réseau de sentiers pour le plus grand bonheur des randonneurs. Nous tenons à remercier la famille Eberts pour leur collaboration visionnaire. »


Activité communautaire au parc Scowen
CÉLÉBRONS NOS SENTIERS

 


L’ouverture officielle de la plage d’Ethan a eu lieu le 21 août au Quebec Lodge à Hatley. Les gens se sont vus offrir des tours de ponton gratuits de la plage du Lodge, du côté est du lac, à la plage Ethan, du côté ouest du lac.

23 août 2021
La Fondation Massawippi inaugure une nouvelle plage publique
sherbrookerecord.com
Par Gordon Lambie
Au cours du week-end, la Fondation Massawippi a organisé une cérémonie pour inaugurer officiellement la plage Ethan, un espace riverain isolé relié au sentier Massawippi sur la rive ouest du lac Massawippi. Étant donné que l’accès terrestre à la plage nécessite une randonnée de trois kilomètres pour descendre une montagne et la remonter, la cérémonie a eu lieu au centre de plein air Quebec Lodge, de l’autre côté du lac, et les personnes intéressées ont été transportées en ponton pour voir la plage.

« La plage d’Ethan fait partie d’une propriété qui a été acquise en 2014 », a déclaré Hélène Hamel, responsable de l’engagement communautaire de la fondation, précisant que l’espace a été nommé en l’honneur du petit-fils de l’un des membres du conseil d’administration de la fondation. Mme Hamel a précisé que les travaux sur les sentiers qui traversent la réserve foncière de 1 200 acres ont commencé en 2017 et qu’il s’agit d’un travail d’amour graduel depuis ce temps. L’accès à la plage par voie terrestre était en fait prêt l’été dernier, mais une ouverture officielle n’a pas été possible en raison de la pandémie de COVID-19.

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Nous avons offert deux prix aux agriculteurs qui étaient des leaders dans le domaine !

La vision de la Fondation Massawippi et de la Fiducie de conservation Massawippi d’une vallée verte et prospère s’est développée au cours des 10 dernières années autour de la conservation de nos riches forêts et de leur biodiversité, mais nous savons que d’autres terres écologiquement vitales doivent être incluses pour atteindre l’équilibre, et principalement les terres qui produisent notre nourriture. Notre santé dépend de la santé de l’écosystème dans lequel nous vivons, et lorsque nous utilisons ses ressources naturelles de manière durable, nous disposons d’un écosystème résilient à très long terme.
Nous savons à quel point l’agriculture est importante pour notre économie et nous apprécions tous les produits de qualité mais en même temps un écosystème agricole est très complexe et aussi fragile. Il faut y investir beaucoup d’effort pour aboutir à un écosystème résilient.

Par l’attribution de deux prix à une ferme conventionnelle ainsi qu’à une ferme biologique, la Fondation veut reconnaître le leadership des producteurs qui investissent dans les pratiques de gestion de leurs terres depuis des années et qui influencent grandement leurs confrères agriculteurs à innover et à adopter les meilleures pratiques agroenvironnementales dans la gestion des matières fertilisantes et résiduelles, pour maintenir la biodiversité sur leurs terres, et pour améliorer la santé et la conservation de leurs sols.
M. Eric van Bochove., Ph. D., membre du conseil d’administration de la Fondation Massawippi et président du comité du prix agricole. 

Les deux gagnants sont la Ferme Vimo (2010) inc., une ferme conventionnelle dont les propriétaires sont Gilles Viens, Marguerite Morin et leurs trois enfants Marilyn, Pascal et Christian Viens. Et aussi la Ferme Fellgarth SENC, une ferme biologique certifiée dont les propriétaires sont Alexander Brand et Lindsay-Jane Gowman. Chacune des deux fermes reçoit un prix de 10 000$ !


Behind the scenes…

Des séances vidéo et photo ont eu lieu.

Le comité responsable s’est réuni pour discuter du balisage des nouveaux sentiers.

Nous avons fait le tour de la propriété n9 et l’avons photographiée des airs et du sol.
Remarquez la pierre en forme de tête de tortue!?

Nous avons souligné la contribution de ceux et celles qui nous ont aidés à planter des arbres au parc Scowen.

 

Mahicans Diamond a procédé à l’ouverture du sentier Pic de Wippi en juillet 2021. La carte des sentiers a été mise à jour en conséquence.

Nous avons terminé l’aménagement du sentier Pic de Wippi dans le secteur Wardman du Sentier Massawippi. Nous voyons ici Jane Meaghar, membre du conseil d’administration, et son mari Jean Vanaise.


Nos sentiers sont construits manuellement par un groupe de professionnels, qui s’occupent aussi d’initier des étudiants durant l’été à la construction de sentiers.
Photo de droite : L’outil qu’utilise ici Mahicans se nomme le McLeod, comme nous l’avons mentionné dans notre bulletin de décembre 2020


Les oiseaux bleus (du bonheur) existent vraiment …

et ils rendent certaines personnes vraiment heureuses lorsqu’ils reviennent chaque année pour faire leur nid dans leur nichoir.
Margot H. nous raconte en rigolant qu’étant jeune femme en visite chez des amis dans les Cantons de l’Est, elle a découvert que les oiseaux bleus étaient en fait de vrais oiseaux et non seulement des personnages de dessins animés ou d’un conte de fées. Elle a appris qu’ils se faisaient de plus en plus rares en raison de la perte imminente de leur habitat; autrement dit, ils étaient en grave péril. Ce joli petit oiseau était malheureux.

Quelque temps plus tard, Margot et son mari se sont mis à construire des nichoirs pour les oiseaux bleus. Depuis 20 ans maintenant, ils suspendent leurs nichoirs au printemps et les rentrent à l’automne pour les nettoyer et les ranger.
Chaque nichoir porte un numéro et a son endroit désigné pour que Margot puisse faire son propre suivi des oiseaux bleus. À la fin de chaque saison, elle nettoie les nichoirs et prend soin de noter qui en étaient les visiteurs.

C’est grâce à des gens comme Margot que la population de merlebleu de l’Est s’est accrue peu à peu pour s’établir de nouveau à un nombre viable, les aires de nidification naturelles ayant été remplacées par des nichoirs.

Aimeriez-vous construire un nichoir pour oiseau bleu? Voici les plans de la Société de loisir ornithologique de l’Estrie (SLOE).

https://www.sloe.net/