Connaissez-vous les quatre éléments structurants de la conservation ?

 

Les voici : conservation, loisirs, recherche et éducation.

  • Conservation
  • Loisirs
  • Recherche

Et maintenant que la Fondation en est à sa 11e année depuis sa création, nous nous attaquons à l’élément « éducation ».

Nos objectifs pour les cinq prochaines années :

  • Promouvoir l’éducation par la nature, l’exercice physique et le renforcement de l’esprit d’équipe à l’intention des enfants de l’école primaire.
  • « Enseigner aux enseignants » :  Donner aux enseignants novices une expérience pratique de l’éducation en plein air dans le but de former l’équipe de demain, mettre les terres protégées à la disposition des universités de la région à des fins de recherche.
  • Favoriser le bien-être physique par l’éducation en plein air, la participation de la collectivité et le sentiment d’appartenance au moyen de programmes d’éducation pour adultes et familles.
  • Soutenir une vie de famille active en créant des moments privilégiés en harmonie avec la nature.

Nos constats à la suite du projet pilote mené au printemps 2022 :

  • Il n’y a pas de programme d’enseignement en plein air dans la région.
  • Le coût du transport par autobus représente l’obstacle principal aux excursions scolaires.
  • L’enseignement en plein air peut rebuter les enseignants qui n’ont pas d’expérience dans ce genre d’enseignement.
  • Le succès d’une classe en plein air repose notamment sur la présence d’un facilitateur.
  • Les enfants partagent leurs expériences de plein air avec leurs familles.
  • Les enfants se sentent concernés par la conservation et la protection de l’environnement et peuvent même devenir des citoyens scientifiques dès le bas âge.

Nous nous proposons de progresser par étapes. Pour commencer, nous avons invité huit écoles de la région à se joindre à nous au parc Scowen en compagnie de l’éducatrice Jessica Adams de Nature Nerding.

  • Le programme de classes en plein air a été élaboré à l’intention des enfants des écoles primaires.
  • La Fondation Massawippi et la Fiducie de conservation Massawippi assumeront les frais de chaque sortie et fourniront le matériel pédagogique, le transport, les services d’un facilitateur ou d’une facilitatrice ainsi qu’une collation santé. Chaque école pourra participer aux trois séances, soit à l’automne, en hiver et au printemps, pour ainsi assister aux changements propres à chacune de ces saisons.

Pourquoi les salamandres sont-elles si importantes?

Deux études sur les salamandres sont menées actuellement sur les terres protégées de la Fiducie Massawippi.

Pourquoi ces petites bêtes font-elles l’objet de tant d’intérêt?
C’est qu’elles nous renseignent sur la santé de l’environnement.

Les amphibiens se divisent en trois ordres : le premier comporte les salamandres; le deuxième, les grenouilles et les crapauds; le troisième, les cécilies (amphibiens sans pattes que l’on retrouve seulement dans les régions tropicales). Il existe environ 400 espèces de salamandres dans le monde. Leur taille varie de 4 cm à 1,5 m! Un tiers des espèces d’amphibiens sur terre sont menacées d’extinction.
Le Québec abrite 10 espèces de salamandre, dont deux espèces qui ne se trouvent qu’au Québec : la salamandre pourpre et la salamandre sombre des montages. La salamandre pourpre vit sur nos terres protégées dans le bassin versant du lac Massawippi.
Ce sont pour la plupart des organismes au corps court et à la queue longue, qui ont quatre pattes et une peau humide. La salamandre pourpre, une variété de la salamandre des ruisseaux, n’a pas de poumons! Comment survit-elle? Elle « respire » par sa peau humide. Elle ne peut survivre que près des tout petits cours d’eau de montagne à débit moyen. Elle a besoin de roches plates et d’eau claire et pure. Un débit d’eau important indique probablement la présence de poissons, ses prédateurs. Elle vit au haut du cours d’eau, à l’ombre, dans la forêt, là où l’eau est fraîche. Elle dépose ses œufs sur la face inférieure des roches. Comme son cycle de vie se caractérise par une longue période larvaire (de trois à six ans), l’environnement et les conditions climatiques doivent être stables pour assurer sa survie.

  La salamandre est nocturne. Elle passe ses journées sous terre ou sous le couvert de feuilles humides, si bien qu’on ne peut la voir à moins de pratiquer la randonnée de nuit. Elle est sensible à tout changement dans la qualité de l’eau, la température de l’air et l’humidité. Elle est à la fois proie et prédatrice et, pour cette raison, est une indicatrice de la santé de l’écosystème. Cet organisme à sang froid occupe des niches écologiques tellement spécialisées, lesquelles sont menacées par le changement climatique et la hausse des températures, qu’il est considéré comme un bioindicateur (utilisé pour évaluer la qualité de l’environnement et les changements qui interviennent au fil du temps) du changement climatique.
La salamandre limite la prolifération des organismes nuisibles, car elle mange des insectes comme les moustiques. Elle se nourrit également de têtards, d’invertébrés aquatiques et de plus gros animaux comme les oiseaux, les mammifères, les serpents et autres invertébrés. C’est pourquoi elle occupe une place importante dans la chaîne alimentaire. Tout ce qui a une incidence sur ses proies ou ses prédateurs se répercute sur sa population. D’autres organismes en dépendent.
Sa peau humide et perméable la rend vulnérable à la sécheresse et aux substances toxiques. Elle est considérée comme le « canari dans la mine de charbon » parce qu’elle est sensible à tout petit changement dans son habitat et, par conséquent, se révèle une excellente indicatrice de la santé de l’écosystème.
« Au Québec, les effluents agricoles et sylvicoles, causant l’apport de sédiments et l’altération de la qualité de l’eau, constituent la menace ayant le plus de répercussions négatives sur l’espèce selon les experts. Ceux-ci lui attribuent une cote d’impact élevée. Parmi les autres menaces, trois catégories ont également un impact jugé modéré sur les populations soit : la gestion et l’utilisation de l’eau, les corridors de transport et de service, ainsi que l’exploitation forestière».

La salamandre favorise la résilience dans sa niche écologique, car elle :

  • régule la population d’organismes nuisibles en se nourrissant de ces derniers;
  • contribue à la santé du sol en sécrétant de précieux micronutriments par sa peau lorsqu’elle se déplace;
  • conserve les réserves de carbone en endiguant la propagation d’insectes qui se nourrissent du tapis de feuilles de la forêt; contribue également à stocker le carbone en préservant la couverture de feuilles.
  • contribue à la santé des cours d’eau d’amont.

« Le rôle qu’elle joue dans la préservation des cours d’eau d’amont est l’un des plus beaux cadeaux qu’elle puisse offrir (sans le savoir) à l’être humain. La santé de nos principaux cours d’eau — rivières, lacs et ruisseaux — dépend directement de la santé des cours d’eau d’amont, et ces cours d’eau alimentent les aquifères souterrains qui fournissent de l’eau potable aux humains ». [Traduction libre — extrait d’un article qui repose sur les conclusions des scientifiques M. L. Best et H. H. Welsh Jr3]

Recherches et découvertes intéressantes!
Voici les propos de chercheurs de l’Université du Missouri à Columbia publiés sur le site Science Daily :
« Les salamandres vivent sous terre. Elles vivent là où la plupart des gens ne peuvent les voir, dans les petits cours d’eau d’amont où il n’y a pas d’autres vertébrés d’eau douce. Les poissons ne peuvent subsister dans ces petits affluents. C’est là où l’eau suinte de la roche, là où tous les cours d’eau prennent naissance… les salamandres constituent un énorme volume de biomasse protéique pour ces écosystèmes de cours d’eau d’amont, d’expliquer Ray Semlitsch. C’est important parce que cette biomasse peut ensuite être consommée, par des prédateurs notamment, ou encore être décomposée. Les salamandres consomment également des insectes aquatiques. Nous pensons qu’elles constituent un maillon essentiel des systèmes de cours d’eau d’amont, qui n’avait pas encore été détecté ou découvert.
« La quantité de biomasse que nous avons signalée est nettement supérieure à ce qui avait été signalé auparavant, ce qui laisse penser que ces cours d’eau d’amont sont des écosystèmes très importants et qu’ils doivent être protégés. À mon avis, ils méritent plus de protection que les cours d’eau situés en aval. Il me semble logique de protéger l’eau là où elle sort du sol pour ainsi retenir et conserver une eau propre et fournir des services écosystémiques en aval4. » [Traduction libre]

La santé de ces importants écosystèmes, dont les forêts et les milieux humides où se trouvent la plupart des amphibiens, a une valeur inestimable. Ces environnements apportent des milliards de dollars à l’économie en soutenant les loisirs ainsi que les industries de la pêche et du bois.

En veillant à la conservation de la forêt et du bassin versant du lac Massawippi, la Fiducie de conservation Massawippi protège les terres mêmes dont la salamandre a besoin pour survivre. La protection de la salamandre et sa présence sur nos terres contribuent à notre survie.

À titre d’information

Les deux espèces de salamandre étudiées sur les terres de la FCM sont les suivantes :
SALAMANDRE CENDRÉE (Trevor Scott, Université de Sherbrooke)
Plethodon cinereus
Description : Corps mince, tête étroite et pattes courtes; bande rougeâtre ou brunâtre sur le dos ou sans bande; ventre avec motifs rappelant la cendre; queue cylindrique; taille allant jusqu’à 13 cm.
Habitat : forêts de feuillus, forêts mixtes, forêts de conifères et zones rocheuses humides
État : espèce commune et répandue au Québec

SALAMANDRE DES RUISSEAUX (COGESAF et Consevation de la nature Canada)
Gyrinophilus porphyriticus
Description : de couleur rose ou orangée avec taches plus foncées; queue comprimée latéralement de manière à former une nageoire; ligne pâle reliant l’œil à la nature; ventre pâle; taille pouvant atteindre 20 cm.
Habitat : Présente en altitude, elle fréquente principalement les résurgences et les cours d’eau à fond rocheux ou graveleux.
État : au Québec, désignée en 2010 comme « espèce vulnérable »; au Canada, désignée comme « espèce préoccupante »; présente dans les Adirondacks, les Appalaches et sur certaines collines montérégiennes.

_______________________________
1. Plan de rétablissement de la salamandre pourpre (Gyrinophilus porphyriticus) au Québec — 2021-20312. Sarah Jay, Salamanders Can Do What?          https://www.discovermagazine.com/planet-earth/salamanders-can-do-what

3. Best, M. L.; Welsh, H. H., Jr., The trophic role of a forest salamander: impacts on invertebrates, leaf litter retention, and the humification process, 2014.https://www.fs.usda.gov/treesearch/pubs/45487)

4. Salamanders Are ‘Keystone’ Species: Headwater Streams Critical In Food Chain, Science Daily

https://www.sciencedaily.com/releases/2008/02/080222095730.htm

Séquence salamandre

Courriel de Félix Plante, Université de Sherbrooke

« L’inventaire des salamandres de ruisseau a été complété avec succès jeudi dernier par les membres du COGESAF et moi-même.
Nous avons pu trouver et compter les trois espèces de salamandres des ruisseaux, la salamandre pourpre, la salamandre à deux lignes et la salamandre sombre du Nord.
Comme mentionné précédemment, s’agissant d’une étude à long terme, les résultats complets et vulgarisés ne seront transmis qu’après les 10 années d’inventaire prévues pour le projet.
Les inventaires se poursuivront donc chaque année, et seront réalisés par l’équipe du COGESAF.
Je vous remercie encore pour votre précieuse collaboration, elle est très appréciée. »

La « forêt nourricière »… en quoi diffère-t-elle de la forêt?

La « forêt nourricière »… en quoi diffère-t-elle de la forêt?

Une forêt est un endroit sauvage où poussent des arbres et des plantes. C’est aussi un endroit où l’on trouve de la nourriture. Il y a les champignons bien sûr, mais pas seulement! Nous traiterons des aliments de la nature lors des prochains ateliers d’apprentissage destinés aux adultes que nous sommes à élaborer.
Pour vous en parler, nous nous sommes renseignés notamment auprès de Gérald Le Gal et de sa fille Ariane Paré-Le Gal, des spécialistes de la nourriture sauvage1. Leur ami de longue date, Patrick Garcia, est devenu notre ami. Il s’y connaît lui aussi en matière de cueillette de plantes comestibles sauvages.
Depuis toujours, l’homme a besoin de son environnement naturel pour se nourrir. Qu’on songe aux communautés autochtones pour qui la recherche de nourriture dans la nature n’a rien de secret.
Une forêt nourricière (aussi appelée un « jardin-forêt ») est un milieu aménagé selon le modèle de la forêt naturelle et qui a la particularité d’être composée d’espèces comestibles. Les forêts sont traversées de ruisseaux et rivières; les forêts nourricières doivent être arrosées et nécessitent l’intervention de l’homme.
Dans bon nombre de pays, la forêt nourricière, ou le jardin-forêt, n’a rien de nouveau. En fait, le long des berges des rivières et dans les contreforts des villages touchés par la mousson, il s’agit probablement de la forme d’exploitation de la terre la plus ancienne. Des jardins de Kandy, au Sri Lanka, aux vergers familiaux mexicains en passant par les pekarangans à Java, en Indonésie, les aménagements du genre ont tous en commun de nécessiter peu d’entretien, de présenter une végétation dense et de reproduire les diverses strates de la forêt naturelle. Ils demandent moins d’eau que les jardins habituels, la terre est de meilleure qualité et les mauvaises herbes sont moins nombreuses.
L’un des pionniers de la foresterie nourricière en climat tempéré occidental se nomme Robert Hart2. Ses débuts remontent à 1960, lorsqu’il a constaté que son exploitation agricole ne donnait pas les résultats escomptés et que les végétaux y poussaient moins bien que dans la forêt naturelle. Au fil du temps, il a donc élaboré ses propres méthodes et théories, qui ont par la suite été mises à profit par Martin Crawford2 et l’organisme Agroforestry Research Trust. Les jardins-forêts gagnent en popularité dans le cadre de la permaculture; on les trouve maintenant un peu partout dans les pays au climat tempéré.
L’aménagement d’une forêt nourricière repose sur le concept des strates; on en compte généralement sept ou huit.

Les sept strates du jardin-forêt
1. Canopée (gros arbres fruitiers et à noix)
2. Petits arbres (arbres fruitiers nains)
3. Arbustes (groseilles et autres petits fruits)
4. Herbacées
5. Sol de surface (couverture végétale)
6. Rhizosphère (racines)
7. Grimpantes et lianes

Une forêt nourricière bien gérée produit des fruits, des noix, des herbes et des légumes près de chez soi, ce qui contribue à réduire les émissions de CO2. Une fois établie, elle ne nécessite que très peu d’énergie artificielle, aucun engrais ou pesticide chimique et un minimum de travail. Robert Hart suggère toutefois d’exercer une surveillance quotidienne et de couper les plantes qui tentent d’empiéter les unes sur les autres. Il faut aussi veiller à couvrir le sol de paillis pour assurer la santé du sol et des organismes qu’il contient. Comme dans une forêt naturelle, les arbres d’une forêt nourricière contribuent à stocker le CO2. À mesure que les arbres poussent, la quantité de carbone retenue dans la terre augmente pourvu que le sol ne soit pas perturbé.

Grâce au modèle de dame Nature, nous apprenons à produire des aliments dans de meilleures conditions de culture. Ces jardins peuvent être aménagés n’importe où, que ce soit à la campagne, dans une cour arrière ou en milieu urbain. Ils permettent de cultiver des arbres et des arbustes comestibles et utiles. Le concept peut même être adapté à de petits espaces tels que les balcons!

1 Gérald Le Gal et Ariane Paré-Le Gal, Forêt : identifier, cueillir, cuisiner, Les Éditions Cardinal inc., Montréal, 2019. Ce livre contient des récits, des photos et des recettes sur les aliments de la nature.
Balado pour en savoir plus sur le fondateur de l’entreprise Gourmet Sauvage : https://acpfnl.ca/podcast-012/
2 Robert Hart décrit les forêts nourricières dans cette vidéo (en anglais). Son livre : Forest Gardening: Rediscovering Nature and Community in a Post-Industrial Age
3 Martin Crawford a écrit plusieurs livres dont celui-ci : La Forêt-jardin : créer une forêt comestible en permaculture pour retrouver autonomie et abondance. Vidéo : A Walk in Martin Crawford’s Forest Garden.
4 Site Web créé par Graham Burnett et proposant des conseils pratiques et des explications de même que des produits à acheter : https://spiralseed.co.uk/making-forest-garden/
5 Dessin du Jardin forêt https://www.laforetnourriciere.org/les-7-strates-du-jardin-foret/
6 Une autre ressource Québécoise : https://notrevraienature.com/2019/03/01/la-foret-nourriciere-modele-de-permaculture-par-excellence/

PROGRAMME CONSERVATION CHAUVE-SOURIS DES CANTONS-DE L’EST

Reproduit du site web de la Fédération de la faune du Canada.

Les chauves-souris sont parmi les espèces les plus mal comprises de la planète et pourtant, on les retrouve sur chaque continent habité par des humains. Tellement de mythes ont ruiné leur réputation. On les a souvent dépeintes comme des créatures dangereuses mais elles sont en réalité extrêmement utiles aux humains, surtout dans la lutte contre les insectes agaçants. En fait, ce qui est le plus effrayant à propos des chauves-souris, c’est qu’elles sont en train de disparaître à cause d’une maladie, le syndrome du museau blanc.

En tant qu’humains, nous avons bien vite appris comment les maladies peuvent se répandre dans des populations étroitement rassemblées exposées à une infection. C’est ce qui se passe chez les chauves-souris. Les populations de chauves-souris de l’Est du Canada ont diminué de presque 95 % en raison du syndrome du museau blanc, ce qui fait que certaines espèces sont maintenant désignées comme espèces en voie de disparition. Cet été, le syndrome du museau blanc a été repéré sur des chauves-souris en Saskatchewan. Aussi essentielle qu’elle soit, la distanciation physique est impossible pour les populations de chauves-souris qui retournent vers leurs sites d’hibernation. Comme les colonies se rassemblent instinctivement, leur risque est plus élevé de contracter le syndrome. C’est ça qui fait peur.

Corridor appalachien
LA MISSION DU PROGRAMME CONSERVATION CHAUVE-SOURIS DES CANTONS-DE L’EST EST DE POSER DES GESTES CONCRETS VISANT LA CONSERVATION DES CHAUVES-SOURIS DE LA RÉGION. CE PROGRAMME BÉNÉFICIE DE L’EXPERTISE DES BIOLOGISTES QUI SONT DÉJÀ EN POSTE AU SEIN DE L’ÉQUIPE DE CORRIDOR APPALACHIEN ET PROFITE AUSSI DES RESSOURCES ET PARTENARIATS STRATÉGIQUES QUI FONT RAYONNER SES ACTIVITÉS.
Pour en savoir plus, cliquer sur le lien Corridor appalachien.

Protégeons ce qui nous est le plus cher MAINTENANT Mardi je donne

Protégeons ce qui nous est le plus cher MAINTENANT 

Mardi je donne

Vous cherchez un cadeau unique à offrir à quelqu’un pour Noël ?
Pourquoi ne pas faire un don à leur cause préférée et avoir un impact positif sur l’environnement.

 

En donnant à la Fiducie de conservation Massawippi, vous nous aidez à :

  • poursuivre notre mission d’intendance et de protection des terres écologiquement sensibles de la vallée Massawippi ;

  • construire des sentiers afin de fournir à la communauté un accès gratuit à la nature pour la santé et le bien-être ;

  • financer notre programme éducatif (NOUVEAU EN 2022 !) destiné aux élèves des écoles primaires locales.

    Nous protégeons ce que nous aimons et nous aimons ce que nous connaissons.

Une fois que c’est parti, c’est parti pour toujours! COP15

COP15 Montréal, 15 déc. 2022

 

L’un des objectifs clés de la COP15 est l’objectif 30 x 30, qui vise à protéger 30 % des environnements naturels terrestres et marins de la planète d’ici 2030.

Margot Heyerhoff, qui est une fiduciaire de la Fiducie de conservation Massawippi (FCM), a fait une présentation lors de la COP15 le 15 décembre, visant à inspirer les participants en racontant l’histoire de la FCM, encadrée par les 4 principes de la conservation (préservation, recherche, récréation et éducation). Margot les a guidés à travers les humbles débuts de la fiducie, les défis, les succès, la croissance en taille et en portée, le pouvoir des bénévoles passionnés et les nombreuses leçons apprises en cours de route. Il s’agit d’une histoire passionnante, racontée avec brio, qui a été accueillie avec enthousiasme et le plus souvent décrite par les participants comme « inspirante ».

L’énergie dans la salle était palpable et positive.

Les présentations de la journée étaient axées sur la biodiversité et l’accélération de la conservation dans le sud du Québec. Parmi les participants figuraient le ministre de l’Environnement et des Changements climatiques du Québec, des organismes de conservation et des partenaires, ainsi que les maires de Montréal, de la Montérégie et des Cantons.

Les messages clés étaient les suivants
– Le renforcement de l’écosystème des partenariats de conservation dans le sud du Québec et l’investissement du gouvernement dans cet écosystème.
– L’urgence face à la pression économique croissante sur l’aménagement du territoire, le changement climatique et l’augmentation spectaculaire de la flore et de la faune qui migrent des États-Unis vers le sud du Québec.
– Nous n’avons qu’une seule chance en matière de conservation ; une fois que c’est parti, c’est parti pour toujours.

L’Association du Corridor appalachien et Nature Action Québec (NAQ) ont fait un excellent travail en coordonnant l’événement et en nous soutenant. Nous avons beaucoup appris au cours de la journée, nous avons rencontré de nouveaux partenaires de conservation, nous nous sommes fait de nouveaux amis et nous avons clairement fait connaître la Fiducie de conservation Massawippi.

Ce qui s’est passé lors de la COP 15 :
  • Adoption d’un cadre équitable et complet assorti de les ressources nécessaires à la mise en œuvre.
  • Des objectifs clairs pour lutter contre la surexploitation, la pollution, la fragmentation et les pratiques agricoles non durables.
  • Un plan qui préserve les droits des populations autochtones et qui
    autochtones et reconnaît leurs contributions en tant que gardiens de la nature.
  • Le financement de la biodiversité et l’alignement des flux financiers sur la nature afin d’orienter les finances vers des investissements durables et les éloigner des investissements durables et des investissements nuisibles à l’environnement.
Q : C’est quoi la COP 15 ?
R : Pour ceux pour qui c’est encore obscur c’est quoi la COP 15, nous vous invitons à visionner
cette section très éclairante du site de Nature-Québec (NAQ) et il y a aussi un petit vidéo résumé : https://naturequebec.org/la-cop15

Q : Comment Corridor appalachien était directement impliqué ?
R : Le 15 décembre : en co-organisateur avec NAQ et la Coalition des Montérégiennes ils
organisent une journée consacrée à promouvoir l’importance de poser des actions pour le Sud du Québec et ce, avec les municipalités (et villes) pour accélérer la conservation dans le Sud du Québec.

Q : Qu’est-ce qui a été annoncé lors de la COP15 ?
R : Protection de la biodiversité – Québec annonce 650 M$ en vue d'un ambitieux Plan Nature pour 2030
Le gouvernement du Québec a annoncé plusieurs mesures, lors de la COP15, dont la mise en place du Plan nature 2030, qui prévoit des investissements de 650 millions de dollars sur sept ans. Ce plan vise l'atteinte de la prochaine cible mondiale de conservation de 30 % du territoire planétaire d'ici 2030.

Ici Radio Canada, Stéphane Bordeleau
Publié le 15 décembre 2022
Invité à prendre la parole jeudi matin à la COP15 de Montréal, le premier ministre du
Québec, François Legault, s’est engagé à déposer dès la prochaine session
parlementaire un projet de loi sur la protection de l’eau qui prévoit, entre autres, une
hausse des redevances sur l’eau puisée dans la province.
« Dans les prochaines années, les réserves d’eau douce vont devenir de plus en plus précieuses. On doit les protéger. »
— Une citation de  François Legault, premier ministre du Québec

Devrais-je partir ou bien rester? Les oiseaux et les hivers québécois

Écrit par Jessica Adams (Nature Nerding)

Les hivers québécois peuvent être difficiles pour nous, les humains. Que nous ayons choisi de vivre ici ou que nous nous soyons retrouvés ici pour des raisons indépendantes de notre volonté, les jours plus courts, la neige et le froid nous affectent tous et toutes à un certain moment. Heureusement, ces facteurs nous empêchent rarement de combler nos besoins de base. Lorsque nécessaire, nous pouvons nous réfugier dans notre maison ou refaire nos provisions en faisant un simple saut à l’épicerie. Bien qu’il ne soit pas toujours facile de s’épanouir l’hiver, survivre ne pose que rarement problème grâce au confort dont beaucoup d’entre nous bénéficient.

Bien entendu, les espèces sauvages ne bénéficient pas du même confort que les humains. C’est pourquoi les plantes, les animaux et les champignons ont recours à des stratégies (qu’on appelle aussi adaptations) pour assurer leur survie jusqu’à la prochaine saison de reproduction. Le groupe des oiseaux emploie toutes sortes de stratégies fascinantes pour survivre à nos hivers rigoureux. Certains migrent sur de longues distances; d’autres vont juste assez loin pour être un peu plus confortables l’hiver; un bon nombre restent sur place et endurent l’hiver; et certains migrent délibérément vers notre région pour l’hiver.

Étonnamment, de nombreux oiseaux peuvent supporter des températures assez froides, même le supposément fragile colibri! Pourquoi alors opter pour une stratégie plutôt qu’une autre? En fait, il ne s’agit pas tant de braver la température que de garder suffisamment d’énergie pour rester au chaud malgré le froid. Dans la nature, l’énergie est la plus grande des ressources. En consommant de la nourriture, on gagne de l’énergie, mais en vaquant à ses occupations quotidiennes, comme trouver de la nourriture et voler, on en dépense. Tout comme nous budgétons notre argent, les animaux sauvages budgètent leur énergie pour ne pas se « retrouver dans le rouge » et augmenter leurs chances de survie.

En hiver, le besoin constant de rester au chaud a un impact considérable sur le budget d’énergie des animaux sauvages. Ainsi, les espèces d’oiseaux dont les sources de nourriture ne sont pas aussi facilement disponibles en hiver, voire pas du tout, auront du mal à survivre si elles ne trouvent pas de manières de compenser ce manque de ressources, par exemple en changeant de régime alimentaire ou en migrant vers des territoires plus généreux. Voilà ce qui explique pourquoi la diversité des espèces d’oiseaux que nous observons dans la forêt ou à la mangeoire change d’une saison à l’autre.

Alors qui va où, et pourquoi? Voici quatre espèces que vous connaissez peut-être et qui illustrent à quel point le monde des oiseaux est merveilleusement diversifié sur le plan de l’adaptation à l’environnement:

Colibri à gorge rubis
(Ruby-Throated Hummingbird)
Archilochus colubris

Malgré sa taille minuscule, le colibri à gorge rubis entreprend chaque année une migration spectaculaire pour aller passer l’hiver en Amérique centrale, ce qui fait de lui un grand migrateur. Dépendant du nectar des fleurs et complétant occasionnellement son alimentation par de petits insectes, il se retrouve avec de moins en moins d’options à mesure que l’automne s’installe. Ainsi, si le colibri peut effectivement survivre à des températures froides (dans la limite du raisonnable), il est limité dans sa capacité à consommer suffisamment de ressources pour compenser la perte d’énergie nécessaire pour se garder au chaud.

 

Merle d’Amérique
(American Robin)
Turdus migratorius

Le merle d’Amérique, que l’on associe souvent à l’arrivée du printemps, est considéré comme un oiseau résident ou un petit migrateur. Certains pensent qu’il prend le large et migre vers le sud comme de nombreux autres passereaux, mais en réalité, ses mouvements saisonniers dépendent en fait de la disponibilité de la nourriture et de toute condition environnementale pouvant affecter sa capacité à chercher de la nourriture.
En été, le merle se nourrit d’insectes et autres invertébrés ainsi que d’une variété de fruits tels la cerise de Virginie, le fruit du cornouiller et les baies de genévrier. Pendant les mois les plus froids, lorsque les invertébrés se font rares, le merle migre sur une courte distance à la recherche de plus de ressources ou bien il reste dans les environs s’il y a suffisamment de baies disponibles sur son territoire d’hiver. Contrairement aux espèces qui migrent sur de plus grandes distances, le merle se déplace juste assez loin pour trouver plus de ressources et ne suit pas nécessairement un itinéraire direct, mais vagabonde plutôt d’un endroit à l’autre à la recherche de fruits. Il peut également être incité à se déplacer en raison de conditions météorologiques qui rendent la recherche de fruits trop difficile, comme une tempête de neige.

 

Mésange à tête noire
(Black-Capped Chickadee)
Pœcile atricapillus

La mésange à tête noire nous fait l’honneur de son agréable présence toute l’année et est donc considérée comme un résident. Les espèces résidentes sont généralement bien équipées pour passer l’hiver et la modeste mésange possède certaines des techniques d’adaptation les plus intéressantes pour l’aider à survivre.

Afin de s’assurer un apport énergétique suffisant, la mésange va modifier son régime alimentaire et son mode de recherche de nourriture. En été, son régime se compose de 80 à 90 % d’insectes, et ce pourcentage tombe à environ 50 % en hiver, lorsque les baies et les graines sont plus facilement disponibles. De plus, en cherchant de la nourriture avec d’autres oiseaux, les mésanges augmentent leurs chances de trouver des ressources, car elles couvrent plus de terrain et communiquent avec le reste du groupe lorsqu’elles tombent sur une source de nourriture. Elles se constitueront également des réserves sur lesquelles elles pourront compter lorsque les autres sources de nourriture viendront à manquer. À l’automne, la mésange travaille d’arrache-pied pour stocker de la nourriture partout sur son territoire. Elle cache des centaines de graines dans des trous d’arbres, sous des morceaux d’écorce et dans toutes sortes d’autres petits endroits avec l’intention d’y revenir en cas de besoin. Elle se rappelle toutes ses cachettes grâce à une adaptation physiologique fascinante. Chaque automne, la partie du cerveau de la mésange responsable de la mémoire spatiale croît d’environ 30 % pour l’aider à se rappeler où elle a caché sa nourriture. C’est le merveilleux monde de la nature!

Dans la stratégie de survie de la mésange, limiter l’énergie dépensée pour se réchauffer est tout aussi important que de se procurer suffisamment de nourriture. Pour gérer le froid, la mésange gonfle régulièrement ses plumes, ce qui augmente la couche d’isolation autour de son corps et l’aide à maintenir sa température interne (ce qui lui donne un air dodu particulièrement adorable). Lors des nuits très froides, elle trouve un abri où se percher et entre dans un état d’hypothermie contrôlée, abaissant sa température corporelle de manière drastique (d’environ 9 °C) afin de réduire le taux de perte de chaleur (et sa consommation d’énergie) pendant la nuit. La mésange se sert aussi des frissons pour se réchauffer, mais ceux-ci peuvent être si intenses qu’ils épuiseront la plupart de ses réserves de graisse, l’obligeant à les renouveler le jour suivant.

 

Sizerin flammé
(Common Redpoll)
Acanthis flammea

Le sizerin flammé se retrouvera dans notre coin de pays en hiver (ou plus au sud) en fonction de la croissance de sa population et de sa capacité à se nourrir, et c’est pour cette raison qu’on le considère comme un migrateur éruptif. Un peu comme le merle, il adapte ses mouvements hivernaux d’une année à l’autre en fonction de la disponibilité de la nourriture. Le sizerin flammé habite la toundra arctique et la forêt boréale, mais s’il connaît une augmentation de population une saison suivie d’une pénurie de nourriture la saison suivante, il migrera plus au sud. Cela semble se produire tous les deux ans environ. Lorsqu’il passe l’hiver dans notre région, le sizerin cherche des graines de bouleau et d’aulne. On sait également qu’il visite les mangeoires à oiseaux qui contiennent des graines de millet, de chardon et de nyjer.

Originaire d’un environnement beaucoup plus hostile, le sizerin connaît bien le froid et a développé des mécanismes d’adaptation pour l’aider à affronter les conditions extrêmes. Pour réduire le temps passé à s’exposer aux éléments lorsqu’il cherche de la nourriture, le sizerin se sert d’une poche dans sa gorge (diverticule) pour emmagasiner des graines jusqu’à ce qu’il trouve un endroit plus abrité pour les manger. Cette particularité maximise sa capacité à amasser des graines dans des conditions pénibles (et énergivores). Lors des nuits particulièrement glaciales, le sizerin se sert des propriétés isolantes de la neige pour, croyez-le ou non, percer la neige avec sa tête puis creuser un tunnel d’environ un pied pour s’y reposer pendant la nuit. Cette stratégie efficace est aussi utilisée par d’autres oiseaux, comme la gélinotte huppée.

Le mois de janvier ne représente pas la même chose pour tout le monde. Que vous aimiez l’hiver, que vous le détestiez ou que vous arriviez simplement à le tolérer, le fait de vous intéresser à la nature peut vous offrir une nouvelle perspective appréciable (et parfois bien nécessaire). Les espèces dont nous venons de parler ne sont que quelques exemples de toute la magie qui opère. Prendre le temps de laisser aller votre curiosité et de prêter attention à ce qui vous entoure vous inspirera presque toujours de la joie et de l’émerveillement. Sur ce, quelle que soit votre humeur hivernale, je vous laisse avec quelques invitations :

Lorsque vous vous blottissez dans votre lit chaud le soir, ayez une pensée pour le sizerin flammé, qui dort très probablement sous la neige, ou pour la mésange à tête noire, qui se glisse lentement dans un état d’hypothermie contrôlée, les plumes ébouriffées.

Lorsque vous ne trouvez pas ce que vous cherchez à l’épicerie et devez aller ailleurs, pensez au merle d’Amérique qui doit parcourir des centaines de kilomètres s’il n’y a soudainement plus assez de fruits disponibles.

Lorsque vous avez l’impression que l’hiver n’en finit plus, rappelez-vous le colibri à gorge rubis qui sera de retour sans faute au printemps prochain, en même temps que les fleurs et les chauds rayons du soleil.

Et laissez-vous emporter par l’émerveillement.

 

 

Enrichissez votre vocabulaire de la nature

À partir du texte, faites des recherches sur le Web pour enrichir votre vocabulaire et essayez d’utiliser ces termes la prochaine fois que vous serez en nature et que vous ferez des observations par vous-même ou avec des amis!

  • Espèces
  • Adaptations
  • Grands migrateurs
  • Petits migrateurs
  • Résidents
  • Passereaux
  • Migrateurs éruptifs

Références

Jonathan (Joff) Elkas

Jonathan (Joff) Elkas

Joff travaille actuellement comme conseiller juridique principal chez BCE. Avocat bilingue spécialisé en droit des affaires, il possède plus de 25 années d’expérience en droit commercial général, en droit des technologies de l’information, des franchises, de la protection des consommateurs, de la vie privée et des télécommunications.
Il est diplômé de l’Université de Sherbrooke (baccalauréat en droit [L.L.B.]) et de McGill (baccalauréat en histoire, avec mention).
Joff est marié à Nancy Wells et est père de trois enfants. Il est le fils de Marlene et Sam Elkas de Sherbrooke.

Membre actif de sa communauté, il a occupé des postes dans divers conseils d’administration au cours des dernières années, notamment celui de président du North Hatley Club Inc. et de vice-président et président des communications du Pillars Trust Fund Inc. de 2015 à 2019.

Pendant son implication de plus de six ans auprès de Friends of McGill Football, il a été à la tête d’initiatives de collecte de fonds pour l’équipe d’entraîneurs. Il a été corécipiendaire du prix E.P. Taylor de McGill (2015), en reconnaissance de la création du prix Michael Soles pour le football, un fonds d’appui aux étudiants athlètes exceptionnels qui jouent au football à McGill.

Pourquoi Joff tenait-il à s’impliquer dans la Fondation Massawippi?

« L’occasion de me joindre au conseil d’administration de la Fondation Massawippi était trop belle. Mon père, Sam, a longtemps été membre du conseil. Pendant des années, il m’a parlé des grandes choses que cette petite équipe de bénévoles dévoués réussissait à accomplir pour la vallée Massawippi (et du plaisir qu’ils avaient à le faire). J’admire non seulement les réalisations de la Fondation en un peu plus de 10 ans – collecte de millions de dollars, préservation de plus de 1 200 acres de forêt – mais aussi le fait que tout le monde gagne à faire ces efforts. Ce qui importe, c’est autant la façon dont nous Ie faisons que ce que nous accomplissons.

Par exemple, l’aménagement de sentiers de randonnée écologiques sur des terres protégées a vraiment touché une corde sensible chez moi. En encourageant les résidents et les visiteurs à explorer et à s’informer sur notre milieu de façon saine et responsable, nous nous assurons qu’il continue d’être apprécié et entretenu à long terme. C’est le type d’initiatives que je cherche à appuyer et à promouvoir. Mon objectif est de veiller à ce que la Fondation continue à prospérer et à accomplir son important travail de premier protecteur de la vallée Massawippi. Je suis convaincu que nous y parviendrons en innovant sans cesse et en collaborant de manière réfléchie avec les partenaires de notre communauté.»

Bonne gouvernance

Alan Capes

Alan est ingénieur civil (Université Concordia) et titulaire d’un MBA (Université McGill). Il a consacré 35 ans de sa carrière à l’élaboration d’analyses de rentabilité et à la mise en œuvre de projets de transformation des activités de plusieurs millions de dollars, ainsi qu’à la direction de la stratégie technologique du Canadien National. Alan a fondé et dirigé la plus grande communauté d’utilisateurs de technologie ferroviaire au monde partout en Amérique du Nord, en Europe et en Asie. Il a également été invité à titre de conférencier sur les stratégies d’affaires dans plusieurs universités québécoises. À retraite, Alan a cofondé la Fondation Ruisseau Bouchard à Dorval, dont il est administrateur. Il est également administrateur de l’Exposition d’Ayer’s Cliff.

Pourquoi Alan tenait-il à s’impliquer dans la Fondation Massawippi?

« Mes parents aimaient les Cantons de l’Est et ont acheté en 1947 une petite propriété au bord de l’eau sur le lac Massawippi, qui est immédiatement devenue l’épicentre de la famille Capes depuis maintenant des générations. Nous y avons de profondes attaches. À la retraite, ma femme Lynn et moi y avons emménagé de façon permanente et la maison accueille régulièrement nos deux fils de Montréal et notre famille de l’Ontario et de la Colombie-Britannique.  Nous aimons ce territoire : le lac, les montagnes, les arbres et les rivières de la vallée Massawippi, ainsi que les voisins et les différentes communautés extraordinaires qui y cohabitent.

Je ne peux imaginer rien de plus gratifiant et de plus important que de participer à la protection et au partage de ce superbe écosystème avec les prochaines générations de membres de la famille, d’amis et d’étrangers. Forte de plus de 10 ans de remarquables succès, la Fondation Massawippi a devant elle de nombreux projets stimulants : protection de rivières, de milieux humides et de forêts, développement et amélioration de l’accès du public aux sentiers, offre d’expériences de sensibilisation et de découverte de la nature aux jeunes et collaboration avec les communautés agricoles afin d’améliorer la qualité des terres. Je suis ravi et reconnaissant de travailler sur ces projets et sur les autres à venir, avec cette équipe et ces communautés, afin d’améliorer la qualité de toute vie dans notre petit coin de planète. »

Alan Capes