journeés portes ouvertes - Glen Villa

Journées Portes Ouvertes au profit de la Fondation Massawippi

Les samedis 17 juin, 15 juillet et 12 août

à 9 h 00 et 13 h 00

Les billets d’entrée générale coûtent 25 $                                                                     
Opter pour le matin ou l’après-midi.
Les enfants de 10 ans et moins sont admis gratuitement et n’ont pas besoin de billet.

Nouveau en 2023 – Balades découvertes

Explorez un sujet particulier en petits groupes avec un expert pendant 75 à 90 minutes.
Frais supplémentaires 40 $

Visite ornithologique des jardins de Glen Villa, Jean-Paul Morin et Camille Dufresne (bilingue)
Promenade d’identification des plantes sauvages et comestibles, Patrick Garcia (français)
La photographie de paysage et l’art de voir, Karl Forrest Ehrlich (bilingue)
L’art dans le paysage : Quoi, où et pourquoi ? Myke Hodgins ou Tracey Hesse (bilingue)
Découverte des arbres indigènes et de leur rôle dans l’écologie du site, Alain Carignan (français)
Les arbres au jardin : leur identification, adaptations et leurs rôles écologiques, Justin Manasc (bilingue)
Promenade découverte des plantes médicinales dans la nature, Marie-Josée Vivier (bilingue)

BILLETS OU RENSEIGNEMENTS
glenvillaartgarden.org

Le jardin d’art Glen Villa (Sainte-Catherine-de-Hatley) est ouvert au grand public uniquement lors des journées portes ouvertes.

Bat flying

Comment pouvons-nous aider les chauves-souris?

Temps de lecture : 2 minutes

© CERFO

Il y a huit espèces de chauves-souris présentes au Québec. Trois sont migratrices et cinq sont résidentes. Les résidentes cherchent des endroits où hiberner chaque hiver. Il leur faut un endroit sec, mais avec un accès à l’eau pour boire de temps en temps. La température doit rester au-dessus de zéro pendant l’hiver dans l’espace choisi.

Trois espèces sont classées en voie de disparition au Canada : la petite chauve-souris brune, la chauve-souris nordique ainsi que la pipistrelle de l’Est.

Bats (CERFO)

Notre partenaire de la conservation, Corridor appalachien, fait partie d’un programme avec Conservation Chauve-souris des Cantons-de-l’Est (CCSCE) depuis décembre 2020. Communiqué de presse

Ce mois-ci, nous avons reproduit l’article du CERFO au sujet des chauves-souris. Les scientifiques du CERFO publient des articles vulgarisés pour que nous, le grand public, puissions mieux les comprendre.

Qui est le CERFO?

Le CERFO (Centre d’enseignement et de recherche en foresterie) est le Centre collégial de transfert de technologie (CCTT) en foresterie affilié au Collège d’enseignement général et professionnel (CÉGEP) de Sainte-Foy (Québec, Canada), fondé à Québec en 1984. Plus récemment, il a étendu ses activités à une foresterie plus large, touchant aussi les milieux agricole et urbain. 

Cliquez sur le lien pour lire l’article : « Comment favoriser les chauves-souris en milieu agricole »


Les auteurs :

YT ScreenshotBérubé Girouard, V. et E. Boulfroy. 2023. Comment favoriser les chauves-souris en milieu agricole. Fiche d’accompagnement pour l’implantation d’aménagements favorisant la biodiversité en milieu agricole no 3. Centre d’enseignement et de recherche en foresterie de Sainte-Foy (CERFO). 6 p.

 « Ce projet est une initiative du ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation du Québec (MAPAQ), financé par l’entremise du Programme services-conseils et mis en œuvre en vertu du Partenariat canadien pour l’agriculture. »

Il y a aussi une capsule vidéo sur le sujet. 

Notre partenaire Corridor appalachien, en partenariat avec Conservation de la nature Canada (CNC) et le Zoo de Granby, ont préparé trois capsules vidéo sur le thème.

Mythes et réalité : les chauves-souris (vidéos)

Chauve-souris chez moi est un bon article de Corridor appalachien sur ce qu’il faut faire et ne pas faire si vous trouvez une chauve-souris dans votre maison.

Ladies birdwatching

Repenser l’observation des oiseaux

Écrit par Jessica Adams (Nature Nerding)
Temps de lecture : 5-6 minutes

Ladies birdwatching

Lorsque vous pensez à l’observation des oiseaux, vous imaginez très probablement un groupe de personnes d’un certain âge affublées d’un chapeau d’explorateur et d’une veste sans manches, marchant lentement dans un sentier, s’arrêtant de temps à autre pour fixer la cime des arbres et lever dans les airs leurs fidèles jumelles, et chuchotant avec enthousiasme leurs observations à leurs camarades ornithologues amateurs.

Et c’est un stéréotype assez commun! L’observation des oiseaux traîne cette réputation de hobby par excellence des personnes retraitées, un passe-temps réservé pour « plus tard dans la vie ». En tant que trentenaire qui a toujours été fascinée par les oiseaux et qui s’y est mise plus sérieusement au cours des dix dernières années, je vous invite à changer de perspective et à dépoussiérer ces jumelles que vous avez presque mises dans la pile d’objets pour la prochaine vente de garage…

 

Les oiseaux, une porte d’entrée vers la nature

Kids Birdwatching

Les oiseaux « nous connectent à l’ici et à l’ailleurs, au passé et au présent, lorsqu’ils gazouillent à nos fenêtres ou jaillissent dans nos vies » (trad. libre d’un extrait de Slow Birding, de Joan E. Strassmann). À une époque où notre rapport à la nature peut sembler ténu, les oiseaux nous offrent une façon de redécouvrir l’existence de la faune sauvage dans notre quotidien d’humains.

Qu’ils virevoltent entre les buissons et la mangeoire dans votre jardin, qu’ils chantent depuis les profondeurs de la forêt lorsque vous vous promenez en sentier ou qu’ils pataugent tranquillement dans l’étang d’un parc urbain, les oiseaux sont très présents dans nos vies et nous offrent un moyen accessible de découvrir, d’apprécier et de se connecter avec le monde naturel.

 

Tentez l’observation d’oiseaux ce printemps

L’observation des oiseaux peut parfois sembler un peu difficile (ou carrément décourageante) parce que nous avons tendance à entendre les oiseaux beaucoup plus souvent qu’à les voir. Et bien que l’identification des oiseaux à partir de leur chant soit une activité très gratifiante, elle peut être frustrante et n’est pas nécessairement le meilleur point de départ pour les débutants.

Cela dit, il y a des moments plus propices pour observer les oiseaux.

En avril et mai, alors que beaucoup attendent avec impatience l’arrivée de l’été, d’autres se satisfont pleinement des possibilités qu’offre le printemps. Non seulement les différentes espèces migratrices reviennent de leurs aires d’hivernage, ce qui assure une grande diversité, mais les arbres et le ciel sont aussi en pleine effervescence. Nos amis à plumes cherchent de la nourriture, revendiquent des territoires, courtisent des partenaires et commencent à construire leur nid. Le printemps est un moment propice et les possibilités d’observation sont infinies!

Autre avantage au début du printemps : les cimes des arbres sont encore relativement dénudées, ce qui facilite GRANDEMENT l’observation des oiseaux dans leurs activités.

À la lumière de tout ceci, s’il y a une période où il faut essayer l’observation des oiseaux, c’est bien à ce moment-ci de l’année!

 

Par où commencer?

Si votre curiosité a été piquée, voici quelques conseils pour plonger dans le merveilleux monde de l’observation des oiseaux ce printemps.

  • Lieu : choisissez un endroit que vous fréquentez déjà. Il peut s’agit d’un parc ou d’une plage près de chez vous ou même de la mangeoire dans votre cour. Il est plaisant de visiter de nouveaux endroits et de découvrir la faune qui s’y trouve, mais en commençant par un endroit à proximité que vous fréquentez souvent, vous aurez régulièrement l’occasion de côtoyer les espèces qui l’habitent et de mettre en pratique vos connaissances.
  • Méthode :
    • Révisez votre vocabulaire ornithologique. Il est beaucoup plus facile de décrire quelque chose lorsqu’on connaît le bon terme pour le désigner. Commencez par les principales parties de l’oiseau définies par le laboratoire d’ornithologie de l’Université Cornell :
      • Bec
      • Tête
      • Dos
      • Gorge
      • Poitrine
      • Ailes
      • Queue
      • Pattes
    • Commencez par les espèces que vous « connaissez » déjà. Prenez un instant pour vous imaginer que vous les voyez pour la première fois. Vous êtes peut-être capable de reconnaître immédiatement un geai bleu… mais vous êtes-vous déjà arrêté pour réfléchir à ce qui fait d’un geai bleu… un geai bleu?
    • Observez attentivement avant de vous lancer dans l’identification. Nous, les humains, avons tendance à vouloir tout nommer le plus rapidement possible. Résistez à l’envie de tirer des conclusions trop vite lorsque vous observez les oiseaux qui croisent votre chemin. Le laboratoire de Cornell suggère quelques repères pour guider vos observations attentives :
      • Taille : Quelle est la taille de l’oiseau par rapport aux espèces que vous connaissez? Supposons que vous voyiez un geai bleu pour la première fois. Il est plus grand qu’un moineau, mais plus petit qu’une corneille. Il est à peu près de la même taille qu’un merle d’Amérique.
      • Forme : Et la forme de son corps? Un geai bleu a peut-être la taille d’un merle, mais quelles sont les caractéristiques de son corps qui le différencient? L’une des caractéristiques remarquables pourrait être sa crête. Il a également un ventre moins prononcé que le merle.
      • Couleurs : Qu’est-ce qui ressort en premier? Le bleu vif du geai bleu n’est certainement pas une couleur que l’on rencontre chez tous les oiseaux. Mais au-delà de cette caractéristique, où remarque-t-on un contraste? Sa face, sa poitrine et son ventre sont blancs, à l’exception d’une particularité très nette : une ligne noire autour du cou.
      • Couleurs : Qu’est-ce qui ressort en premier? Le bleu vif du geai bleu n’est certainement pas une couleur que l’on rencontre chez tous les oiseaux. Mais au-delà de cette caractéristique, où remarque-t-on un contraste? Sa face, sa poitrine et son ventre sont blancs, à l’exception d’une particularité très nette : une ligne noire autour du cou.
  • Équipement : commencez avec ce que vous avez déjà. Si vous avez des jumelles ou que vous pouvez en emprunter, tant mieux! Sinon, entraînez-vous à observer les oiseaux à l’œil nu. Surtout si vous avez accès à une mangeoire, cela peut être plus efficace que vous ne le pensez. Je vous recommande également de tenir un journal dans lequel vous noterez vos observations, que ce soit par écrit, à l’aide de croquis, ou les deux! Ce qui est intéressant avec l’observation d’oiseaux, c’est que l’activité nécessite relativement peu d’investissement – surtout du temps et de l’attention. Le chapeau d’explorateur et la veste viendront plus tard. 😉

woman birdwatching

Mais surtout, en ralentissant et en peaufinant votre méthode d’observation des oiseaux, vous la rendrez de plus en plus intuitive. La découverte de nouvelles espèces se révèle d’autant plus gratifiante et agréable à mesure que l’on devient habile à identifier et à admirer la grande diversité d’espèces dans sa propre cour.

Comme pour beaucoup de choses dans la vie, le fait que les oiseaux soient si présents et nombreux nous porte parfois à ne pas y prêter attention. Nos vies sont bien remplies, le temps passe vite, et prendre le temps de s’arrêter pour vraiment remarquer ce qui se passe autour de nous est une habitude qui nécessite de la pratique. Chaque occasion d’entrer en contact avec les oiseaux nous invite à ralentir, à faire appel à nos sens et à notre curiosité et à observer attentivement.

Que vous soyez de simples curieux ou des ornithologues chevronnés, considérez ceci comme un encouragement à saisir ces occasions, ne serait-ce que de temps en temps, car elles sont porteuses d’une paix, d’un émerveillement et d’une joie sans limites et nous rappellent notre interconnexion et notre dépendance collective à l’égard de cette belle planète.


Enrichissez votre vocabulaire de la nature

À partir du texte, faites des recherches sur le Web pour enrichir votre vocabulaire et essayez d’utiliser ces termes la prochaine fois que vous serez en nature et que vous ferez des observations par vous-même ou avec des amis!

  • Migrateur/migratrice
  • Hivernage
  • Courtiser
  • Crête

Références

Building Skills: The 4 Keys to Bird Identification by the Cornell Lab of Ornithology du laboratoire d’ornithologie de l’Université Cornell.

 

Avis de convocation de l’assemblée générale annuelle des membres

Avis est par la présente donné que l’assemblée générale annuelle des membres de la Fondation Massawippi Foundation se tiendra le samedi 6 mai, 2023 à 10 h 00 en présentielle dans la salle communautaire de l’Église Sainte Élisabeth 3115, ch. Capelton, North Hatley Québec.

  1. Pour recevoir les états financiers de la corporation et le rapport de la présidente pour l’exercice terminé le 31 décembre 2022 ;
  2. Pour élire les administrateurs pour 2023.
  3. Pour traiter de toute autre question relative à la corporation qui pourra être dûment soumise à l’assemblée.

Fait à North Hatley ce 17e jour d’avril 2023

Jane Meagher

Secrétaire

Fondation Massawippi Foundation

 

ORDRE DU JOUR

Assemblée générale annuelle

Le samedi 6 mai à 10 h 00

Salle communautaire de l’Église Sainte Élisabeth, North Hatley

  1. Ouverture de l’assemblée par la présidente du Conseil – Jane Meagher
  2. Constitution de l’assemblée – quorum
  3. Approbation du procès-verbal de l’assemblée annuelle du 18 juin, 2022
  4. Rapport de la présidente – Margot Heyerhoff
  5. Présentation et approbation des états financiers 2022 – Claude Séguin
  6. Élection du conseil d’administration pour 2023
  7. Levée de l’assemblée
Wood Frog

Les signes annonciateurs du printemps

Écrit par Jessica Adams (Nature Nerding)
Temps de lecture : 5-6 minutes

Chaque transition de saison a ses propres particularités, mais la plus attendue est sans doute celle qui nous transporte de l’hiver au printemps. Après des mois de froid, de neige et de soleil éphémère, il n’y a rien de tel que l’exaltation que l’on ressent à l’arrivée du printemps.
Des signes subtils commencent à apparaître au milieu de l’hiver… mais quels sont les indices qui annoncent que le changement est réellement en marche? Les jours rallongent, les températures augmentent… et la nature réplique en déployant une multitude de signes et de transformations qui nous confirment que le printemps bat bel et bien son plein. Ce mois-ci, nous vous invitons à ralentir le rythme pour remarquer, et peut-être même découvrir, certains classiques du printemps.

 

 

LES MARES PRINTANIÈRES – BIEN PLUS QUE DE SIMPLES FLAQUES D’EAU DANS LA FORÊT

Photo de https://appalachiantrail.org/official-blog/vernal-pools-temporary-habitats-for-a-t-wildlife/Lorsque j’étais enfant, je me souviens d’une certaine période de l’année où la forêt se remplissait soudainement de « mares ». C’était un moment extraordinaire, car les possibilités de jeu et d’exploration se multipliaient! Ce que je ne savais pas, en revanche, c’était l’importance de ces habitats éphémères pour l’écosystème.

Les mares printanières, ou éphémères, sont de petits plans d’eau douce qui se forment naturellement dans les dépressions de la forêt grâce à la pluie et à la fonte des neiges. Bien qu’ils soient temporaires, ces habitats humides saisonniers sont essentiels à une grande variété d’espèces. Ces mares ont notamment la particularité de ne pas abriter certains prédateurs, tels que les poissons, car elles sont isolées des autres plans d’eau. Ainsi, les grenouilles, les salamandres et les crevettes éphémères comptent sur ces havres de paix pour compléter leur cycle de vie avec un risque nettement moins élevé de se faire dévorer leurs œufs ou de se faire dévorer à d’autres stades de vie.

Selon Conservation de la nature Canada, les mares éphémères sont menacées. Bien que le caractère saisonnier de ces habitats ait toujours impliqué une certaine imprévisibilité, des facteurs comme le changement climatique et la perte et la dégradation de l’habitat nuisent à leur viabilité. Certaines mares ne dureront pas aussi longtemps ou n’atteindront pas une taille aussi importante qu’à l’habitude ou, dans certains cas, ne se formeront carrément pas en raison de changements dans les précipitations ou le paysage. Les espèces dépendantes de ces mares pourront donc souffrir d’une compétition accrue pour les ressources ou d’un manque d’espace (lorsque les mares sont plus petites) ou n’auront simplement pas assez de temps pour compléter leur cycle de vie (lorsque les mares durent moins longtemps).

Invitation – L’une des plus belles choses de la nature, c’est le fait que chaque élément d’un système, aussi insignifiant qu’il puisse paraître pour un œil non averti, possède sa fonction. Les mares printanières ne font pas exception. Ce printemps, alors que la neige cède sa place à la litière de feuilles humides et à la boue, essayez de remarquer la formation de mares éphémères dans les forêts que vous fréquentez. Arrêtez-vous et tentez de repérer les petites bestioles qui les habitent normalement. Songez au fait que vous êtes en train d’observer un monde temporaire et qu’il disparaîtra dans quelques semaines, non sans avoir d’abord joué un rôle essentiel dans l’écosystème environnant.

 

LE CHOU PUANT – UN VÉRITABLE PIONNIER BOTANIQUE

 

La plupart des plantes à fleurs attendent que la menace de la neige soit plus ou moins passée avant de fleurir, mais l’une de nos plantes locales a autre chose en tête. Désireuse de revendiquer sa place dans les zones les plus humides du sol forestier, cette plante émerge tranquillement du sol encore gelé…

L’une des rares plantes capables de thermogenèse, le chou puant peut pousser et se développer dans des conditions très enneigées. La fleur absorbe l’oxygène et le transforme en chaleur, ce qui fait fondre la neige autour de la plante, protège les cellules de la plante du gel et fournit un micro-environnement favorable au développement de ses fleurs.

 

Tout ça, c’est vraiment cool. Mais pourquoi la plante fait-elle cela? Quel est l’avantage de se pointer le bout du nez si tôt, surtout lorsqu’il reste encore de la neige à affronter? Tout simplement parce que le chou puant exploite un créneau qu’il est le seul à occuper. Il ne ressemble peut-être pas à une plante à fleurs classique, mais ses fleurs sont l’une des premières sources de nourriture disponibles pour les pollinisateurs. Son nom lui vient de l’odeur âcre qu’il émet, censée ressembler à celle de la chair en décomposition. Le chou puant attire principalement les mouches et les moucherons. D’autres insectes, tels que les coléoptères et les abeilles, peuvent toutefois aussi visiter la plante, soit parce qu’elle constitue une source de nourriture rare à ce temps de l’année, soit, selon certaines hypothèses, parce qu’elle est chaude.

Invitation – À un moment de l’année où de nombreuses autres espèces se font discrètes, attendant des conditions plus favorables, le chou puant remet en question ce que nous pensons savoir sur la saison de croissance dans notre climat. Je vous encourage à vous fixer pour objectif de repérer le chou puant dans une zone boisée humide près de chez vous. Hormis sa capacité à servir de chaufferette, la plante possède vraiment une fleur étonnante. Apportez une loupe avec vous – que pouvez-vous apprendre en l’observant attentivement, en faisant appel à tous vous sens?

 

LES SONS DU PRINTEMPS – UNE SYMPHONIE MULTI-ESPÈCES

 

Comment sonne le printemps? Pour moi, c’est…
  • Une cacophonie d’oisillons et de trilles d’oiseaux jaillissant des roseaux dans le soleil du matin
  • Un sifflement et un bruissement dans le vent au-dessus de la tête alors que le ciel s’assombrit lentement
  • Un gloussement solitaire, presque hésitant, dans l’air doux de la nuit, suivi d’un chœur retentissant de croassements

 

Bien sûr, les sons que nous associons au printemps dépendent des habitats qui nous entourent, de ceux qui les occupent et du moment précis du printemps auquel nous choisissons de nous intéresser. Et même dans ce cas, la composition exacte peut varier en fonction du jour, de l’heure, de la météo et de bien d’autres choses.

Le printemps est une période d’éveil, de retour au bercail et de préparation. La nature est en pleine effervescence. Les disputes de territoires, la recherche de nourriture, la séduction des partenaires – chaque activité a un son qui lui est propre. À quoi ressemble la bande sonore du printemps autour de chez vous?

Invitation – Les oiseaux et les amphibiens sont deux taxons qui occupent une place centrale dans la bande sonore du printemps. Qui remarquez-vous dans votre environnement? Vous trouverez ci-dessous une liste d’espèces que vous entendrez peut-être ce printemps. Cliquez sur chaque lien, écoutez attentivement l’enregistrement et voyez si vous pouvez détecter leurs sons dans le chœur en constante évolution tout au long des mois d’avril et de mai.

Il peut être difficile au début d’apprendre à reconnaître une espèce par un son, et c’est pourquoi je recommande d’y aller une espèce à la fois. Vous pourriez tenir un journal dans lequel vous ne décrivez pas seulement le son, mais aussi le moment (date et heure) et l’endroit où vous l’entendez. Ainsi, vous pourrez le replacer dans son contexte et observer tout changement au cours de la saison. En plus, si vous tenez un journal cette année, vous pourrez le comparer avec vos notes l’an prochain!

Nous sommes parfois tellement obnubilés par l’arrivée de l’été que nous oublions de profiter du printemps. Considérez ceci comme une invitation à ralentir plus qu’à l’habitude ce printemps et à vous imprégner de tous les signes du réveil de la nature.

 


Enrichissez votre vocabulaire de la nature

À partir du texte, faites des recherches sur le Web pour enrichir votre vocabulaire et essayez d’utiliser ces termes la prochaine fois que vous serez en nature et que vous ferez des observations par vous-même ou avec des amis!

  • Mare printanière
  • Crevette éphémère
  • Thermogenèse
  • Créneau
  • Taxon

Références

– Naturally Curious: A Photographic Field Guide and Month-by-Month Journey through the Fields, Woods, and Marshes of New England par Mary Holland
– Maine Department of Environmental Protection – Fact Sheet Vernal Pools: A Significant Wildlife Habitat
– Nature Conservancy of Canada – Vernal pools (Part One)
– National Wildlife Federation – Skunk Cabbage
– University of Wisconsin-Madison, Wisconsin Horticulture – Skunk cabbage, Symplocarpus foetidus

Photo d

Comment favoriser les oiseaux des champs en milieu agricole

Temps de lecture : 3-4 minutes
© CERFO
Alors que nos pensées se tournent vers le printemps, nous commençons à songer davantage aux oiseaux. Un renouvellement de l’adhésion à la SLOE (Société de loisir ornithologique de l’Estrie), des échanges entre membres et un lien vers un article publié par les scientifiques du CERFO ont amené cet auteur à reproduire son article ici.

Plusieurs de nos lecteurs et lectrices sont des propriétaires fonciers qui pourraient souhaiter en apprendre davantage sur les oiseaux des champs.

L’objectif mondial de conserver et de protéger 30 % de l’eau et des terres d’ici 2030 est considérable. Décortiquons-le pour voir ce que nous pouvons faire, ici même, sur nos propres terrains. Chacun peut changer les choses et jouer un rôle dans la conservation et la protection. Pour ne pas nous sentir dépassés, concentrons-nous sur le présent.

Cliquez ici pour lire l’article publié par le CERFO.
« Comment favoriser les oiseaux champêtres en milieu agricole »


Les auteurs :
Bérubé Girouard, V. et E. Boulfroy. 2023. Comment favoriser les oiseaux champêtres en milieu agricole. Fiche d’accompagnement pour l’implantation d’aménagements favorisant la biodiversité en milieu agricole no 4. Centre d’enseignement et de recherche en foresterie de Sainte-Foy (CERFO). 6 p.

« Ce projet est une initiative du ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation du Québec (MAPAQ), financé par l’entremise du Programme services-conseils et mis en œuvre en vertu du Partenariat canadien pour l’agriculture. »

Nous vous partageons également une capsule vidéo qui a été réalisée sur cette même thématique. Elle présente le témoignage de deux producteurs agricoles qui ont réalisé ce type d’aménagement et en vantent les mérites!

Voici le lien : https://youtu.be/24CoA4R0PyU

Photo de groupe

Éducation par la nature : Partie 2/3 complété

Le point sur notre programme d’éducation

 

Les enfants s’amusent et apprennent… les deux vont de pair.  Jessica, notre éducatrice « Nature Nerd », inspire l’émerveillement et la curiosité. Cet hiver, nous avons accueilli 190 élèves, répartis sur 10 jours, provenant de 6 écoles locales du cycle 2 (classes 3-4).
Thème
– La survie
  • Changements dans l’environnement en hiver
  • Adaptation des animaux à ces changements
  • Remarquer les signes de vie en hiver

 

Une des activités 

– Mésange à tête noire

L’essentiel : Certains animaux poursuivent leurs activités quotidiennes et disposent de certaines adaptations pour gérer leur énergie (trouver de la nourriture, se réchauffer, etc.).

Activité : Avez-vous un souvenir de mésange ?

Répartissez les élèves en 4-5 groupes
Chaque groupe reçoit un ensemble spécifique de 5 symboles
Ils doivent se souvenir des symboles et de la séquence à la fin de la randonnée.

 

 

Un parent a dit : 

En résumé, Ugo est curieux comme plusieurs enfants de son âge et ce genre d’activité lui plaisent beaucoup. Il a hâte d’y retourner au printemps.

 

 

 

 

 

 

 


Vous pouvez nous aider à faire avancer ce programme
Cliquez ci-dessous pour faire un don :

Journées portes ouvertes

Open Garden Days at Glen Villa Gardens

Nous avons le plaisir d’annoncer que Patterson (Pat) Webster ouvrira aux visites le Glen Villa Art Garden, ses jardins privés en bordure du lac Massawippi, lors de trois samedis cet été. Pat remettra les profits des ventes de billets à la Fondation Massawippi.
L’an dernier, elle a amassé plus de 50 000 $. Merci beaucoup, Pat, pour votre générosité et votre temps.

Cette année, les dates prévues sont les samedis 17 juin, 15 juillet et 12 août. 

Les ventes de billets débuteront le mois prochain, et nous annoncerons la date dans notre infolettre d’avril. Les ventes seront également annoncées sur le site Web de Pat, Glen Villa Art Garden.

Le coût est toujours de 25 $ par personne. Tous les profits sont versés à la Fondation Massawippi Foundation, qui œuvre à la conservation des terres, à l’aménagement de sentiers publics et au financement de projets qui profitent aux collectivités autour du lac Massawippi.

NOUVEAU cette année! Pat prévoit des activités spéciales, disponibles sur réservation pour un groupe limité de visiteurs : promenades ornithologiques, ateliers de planification et de conception de jardins, identification de plantes indigènes, et plus encore.

Restez à l’affût!

 

Migrations in Motion

Migrations in Motion
© Nature Conservancy
Reproduction (et traduction) d’extraits d’un article de Nature Conservancy.
Justine E. Hausheer est une rédactrice scientifique reconnue qui écrit pour Nature Conservancy.

Temps de lecture : 3-4 minutes

Justine écrit :

Une nouvelle étude réalisée par des chercheurs universitaires et de Nature Conservancy révèle que seulement 41 pour cent des zones naturelles aux États-Unis conservent une connectivité suffisante pour permettre aux différentes espèces de suivre les conditions climatiques qu’elles préfèrent, à mesure que le climat mondial change. Les scientifiques ont modélisé la répartition et les besoins d’habitat de 2 903 espèces de vertébrés dans l’hémisphère occidental en fonction de l’utilisation des terres et des régimes climatiques prévus.

Dan Majka, cartographe et analyste pour Nature Conservancy, a donné vie à ces données en créant une série de cartes qui montrent les corridors que les mammifères, amphibiens et autres animaux emprunteront pour se déplacer vers de nouveaux habitats avec les changements climatiques prévus. Les cartes dynamiques de Dan, inspirées par les cartes des vents des États-Unis et utilisant les codes des cartes mondiales des vents, adaptés par Chris Helm, permettent aux scientifiques et au public de constater les impacts des changements climatiques sur les animaux du continent et de visualiser les couloirs dont ils auront besoin pour se déplacer.

La question est la suivante : quand les animaux se déplaceront pour trouver un nouvel habitat parce que leur ancien milieu de vie se modifie en raison des changements climatiques, où iront-ils et comment les humains interagiront-ils avec eux? En regardant la carte pour le sud du Québec, la région la plus populeuse de la province, on constate la densité de la migration des animaux dans le secteur.

Comment peut-on aider?

La COP15, la conférence de l’ONU sur la biodiversité qui a eu lieu à Montréal en décembre, s’est conclue par un accord historique pour protéger 30 % des eaux intérieures, des terres et des zones côtières d’ici 2030.

C’est un objectif TRÈS ambitieux qui peut susciter de l’écoanxiété chez certaines personnes.

Et si on le décortiquait pour regarder de plus près ce que chaque collectivité peut faire de son côté?

La Fiducie de conservation Massawippi (FCM) travaille sur des projets de conservation depuis 2011. Avec le Corridor appalachien (créé en 2002) et 16 autres groupes de conservation, nous sensibilisons le public, accueillons des projets de recherche et protégeons les terres grâce à des dons, des achats et des servitudes. Nous préparons également des programmes éducatifs pour former une communauté de futurs protecteurs et protectrices de l’environnement.

La majorité des terres que nous avons protégées jusqu’à présent sont reliées entre elles, créant ainsi un « corridor » pour la faune et la flore. Nous cherchons à créer davantage de connectivité avec nos projets d’expansion. Nous avons commencé dans une zone identifiée par le Corridor appalachien comme étant la plus vulnérable au développement par l’humain. Ces terres, d’une immense valeur écologique, nécessitaient une attention immédiate au risque d’être perdues.

Qui les a protégées? Un groupe de personnes sensibilisées qui n’étaient ni scientifiques ni environnementalistes, mais qui savaient au fond d’elles-mêmes que la vallée Massawippi était un endroit spécial, tant sur le plan environnemental, esthétique ou historique, qu’il fallait protéger pour le bien de tous.

Bien que les administrateurs et administratrices de la FCM et les membres du conseil d’administration de la Fondation Massawippi (FMF) aient changé au fil du temps, les membres actuels sont toujours des bénévoles passionnés qui apportent leurs compétences variées. Nous avons appris à identifier et à reconnaître les zones problématiques. Nous travaillons avec nos différents partenaires, des municipalités et d’autres ONG pour voir comment nous pourrions protéger plus de terres ou changer la façon dont nous en prenons soin.

Les avantages de la conservation des terres privées combinés avec les projets de conservation provinciaux et nationaux aident à atténuer les effets des changements climatiques. Les particuliers ont un rôle important à jouer dans la régulation de la qualité de l’eau et la protection de zones naturelles et d’écosystèmes irremplaçables. L’atteinte des objectifs dans la portion sud du Québec dépend de la contribution de particuliers et de fiducies foncières locales. Après tout, la majeure partie du territoire appartient à des propriétaires privés.

Quelques statistiques sur l’utilisation des terres du bassin versant du lac Massawippi

512 km2 au Canada (un autre 90 km2 au Vermont)
8,17 km2, la superficie du lac Massawippi
239,6 km2 de terres boisées
187,8 km2 de terres agricoles
4,86 km2 de terres protégées par la Fiducie de conservation Massawippi

Nous avons encore du chemin à faire, mais nous faisons des progrès. Certaines zones conservées permettent l’accès aux forêts et aux terres pour des activités récréatives et éducatives, contribuant ainsi à la santé et au bien-être des individus et à la protection des terres écologiquement fragiles, qui abritent insectes, oiseaux et autres espèces de la faune et de la flore. D’autres zones sont laissées intactes pour l’usage exclusif de la faune.

Le changement climatique est mondial et les mesures efficaces, elles, sont locales.

Engagement mondial 30/30 de la COP15, engagement 30/30 pour la FCM et la FMF dans la vallée Massawippi

Métamorphose

Métamorphose
Écrit par Jessica Adams (Nature Nerding)
Temps de lecture : 5-6 minutes

« À moins que quelqu’un comme toi ne se sente vraiment concerné,
jamais rien ne changera. Jamais. »

(citation du film Le Lorax de Dr. Seuss)
On imagine souvent que la conservation se fait à grande échelle et qu’elle est surtout portée par de grands gestes d’éclat comme des manifestations et des lois ambitieuses. Mais si je vous disais que quelque chose d’aussi simple que de « se sentir vraiment concerné » peut être tout aussi important, surtout lorsqu’il s’agit de trouver et de revendiquer notre morceau du casse-tête de la conservation?

On peut se sentir concerné de différentes manières, et dans le cas de l’histoire suivante, cela a pris la forme d’un panier à linge en filet…

À la fin du mois d’août 2018, un couple de retraités des Cantons de l’Est fait une découverte incroyable. Un joyau vert émeraude pâle, parsemé de points dorés, suspendu à la fenêtre de leur sous-sol. Quel plaisir pour les yeux! Il est si parfait et beau qu’il semble à peine réel. En tant que passionnés de la nature, ils soupçonnent qu’il s’agit de la chrysalide du papillon monarque (Danaus plexippus), même s’il est plutôt rare pour eux d’en apercevoir une à ce moment-là. Intrigués, ils se mettent à observer les plantes environnantes et, à leur grande surprise et à leur grande joie, découvrent de nombreuses chenilles rayées de noir, de blanc et de jaune! D’autres monarques! Ce moment d’émerveillement suscite chez eux un tel intérêt qu’ils commencent à faire des recherches.

Déjà à l’époque, quelques recherches sur Internet brossent un tableau plutôt sombre de la situation, les mots « menacé » et « en danger » constellant l’écran lorsqu’ils essaient d’en savoir plus sur le papillon monarque. Après avoir recueilli quelques informations, l’étape suivante semble non seulement évidente, mais tout à fait réalisable : ils feront tout ce qui est en leur pouvoir pour s’occuper des monarques dans leur cour arrière. Au départ, il s’agit simplement de « surveiller de près la situation ». Mais lorsqu’ils remarquent que les chenilles sont chassées par d’autres insectes à un rythme alarmant, ils décident d’intervenir. C’est alors qu’entre en scène le panier à linge en filet.

Pour accueillir une poignée de chenilles, ce panier à linge est la pouponnière idéale. Placé sous la pergola du balcon avant, agrémenté de quelques tiges d’asclépiade et d’un bol d’eau, le panier à linge permet aux chenilles de se nourrir à leur guise et d’entamer leur processus de transformation sans être dérangées. Cette année-là, le couple relâche un total de sept monarques adultes et recense trois individus dans sa cour qui ont survécu de façon naturelle.

Depuis, chaque année, ils attendent impatiemment la fin de l’été pour pouvoir revivre cette magie. Leur travail évolue au gré de leurs apprentissages et ils prennent des notes à chaque cohorte. En plus de la pouponnière (aujourd’hui plus grande et plus sophistiquée), ils commencent à placer des drapeaux orange le long de la route chaque mois d’août pour indiquer l’emplacement des précieux plants d’asclépiade et communiquer avec les employés municipaux chargés de tondre les hautes herbes. « Laissez-les pousser, s’il vous plaît! » C’est devenu une tradition, un rituel estival qui revient chaque année. Chaque fois qu’un papillon monarque adulte passe devant eux, ils éprouvent un sentiment d’émerveillement, de gratitude et de communion avec leur morceau du casse-tête de la conservation.

Cette histoire touchante illustre bien la contribution que nous pouvons apporter à titre individuel lorsque nous nous intéressons suffisamment à quelque chose pour le remarquer, nous informer et agir. Elle a également inspiré un prochain projet de la fondation…

L’asclépiade et le projet Monarque de la Fondation Massawippi

 

Espèce migratrice qui parcourt des milliers de kilomètres chaque année pour passer l’hiver au Mexique, le monarque vit un important déclin de sa population causé par une multitude de facteurs. Lorsqu’on s’attarde à l’ampleur et à la complexité de la situation, le moins qu’on puisse dire, c’est qu’il y a de quoi se décourager. La déforestation de son habitat hivernal et les conditions météorologiques extrêmes causées par les changements climatiques ont fait des ravages. Par où commencer? En revanche, lorsqu’on examine de plus près les facteurs qui sont importants dans notre région, la situation semble beaucoup plus encourageante, voire simple.

Si le papillon monarque adulte se nourrit du nectar de diverses espèces de plantes indigènes, l’asclépiade est la seule source de nourriture pour la chenille monarque qui entreprendra éventuellement sa métamorphose. Malheureusement, cette plante indigène a subi une baisse marquée de sa population à cause de l’utilisation d’herbicides dans l’aire de répartition du monarque. De plus, des études menées dans les dix dernières années suggèrent que le recul de l’asclépiade est le facteur le plus important influençant les récents problèmes de population de monarques.

Tout comme d’autres plantes, le fait qu’on la retrouvait autrefois partout et qu’on la considérait comme une mauvaise herbe a probablement contribué à ce qu’elle soit perçue par beaucoup comme une plante de peu d’importance. Mais cet article n’a pas pour but de ressasser le passé, mais plutôt de regarder vers l’avenir.

Lorsqu’on sait à quoi la plante ressemble, il est impossible d’ignorer l’abondance d’asclépiade qui borde la première section du sentier du parc Scowen à North Hatley. En été, l’asclépiade pousse en hauteur et donne de magnifiques et larges ombelles d’un mauve rosâtre au parfum étonnamment agréable. À l’automne, la plante se dessèche lentement et les cosses arrivées à maturité finissent par s’ouvrir pour libérer de nombreuses graines disposées en écailles de poisson. Même en hiver, on peut voir les tiges sèches et les cosses fendues dépasser de la neige. Pour la Fondation Massawippi, cet habitat est un monde de possibilités.

La Fondation est heureuse de lancer ce printemps son propre projet pour les papillons monarques. Nous nous sommes inspirés d’histoires comme celle plus haut et de diverses initiatives d’organismes au pays (voir la liste plus bas), et la prairie remplie d’asclépiades du parc Scowen deviendra un haut lieu d’apprentissage et de protection de la population de papillons monarques qui se reproduit dans notre région.

L’objectif est de reprendre des éléments de programmes lancés par d’autres organismes afin de créer un projet qui contribue aux efforts de conservation existants et qui sera aussi unique au parc Scowen. Les principaux volets du projet :

  • Se familiariser avec l’asclépiade et sa prairie-habitat au parc Scowen et en assurer la préservation
  • Sensibiliser la collectivité à la protection du monarque
  • Organiser des activités éducatives et des journées de science participative pour recueillir des données
  • Construire une pouponnière où le public pourra assister à la magie de la métamorphose du monarque

Considérez cet article comme le premier d’une série qui portera sur ce projet emballant et sur l’histoire naturelle fascinante du monarque, des pollinisateurs et des habitats dont ils dépendent. Nous ne pourrions être plus emballés à l’idée de réaliser ce projet, et nous vous invitons à nous contacter si vous avez des ressources à nous transmettre ou si vous souhaitez vous impliquer.

 

Enrichissez votre vocabulaire de la nature
À partir du texte, faites des recherches sur le Web pour enrichir votre vocabulaire et essayez d’utiliser ces termes la prochaine fois que vous serez en nature et que vous ferez des observations par vous-même ou avec des amis!

  • Chrysalide
  • En danger (versus « menacé »)
  • Déforestation
  • Plantes indigènes
  • Métamorphose
  • Ombelle
  • Science participative (ou « science citoyenne »)

Références